candycandy, candyterry, candycandyfinalstory, anohito
Forum candyneige.com

Après l'épisode 115, Fic collective

« Older   Newer »
  Share  
Régina
view post Posted on 21/11/2011, 20:51 by: Régina
Avatar

REGINA

Group:
Member
Posts:
150
Location:
Paris

Status:


Patience




Le visage de Candy s'assombrit immédiatement, elle se retenu cependant de montrer plus d'inquiétude car sœur Maria la scrutait, bienheureuse de la trouver là. Elle aida les brancardiers à installer Melle Pony dans le lit et rassura comme elle put sa deuxième maman.

- Je vais tout de suite appeler le médecin de garde, je reviens !

Puis, à peine referma-t-elle la porte qu'elle s'adossa contre elle, les larmes aux yeux, elle avait peur, elle savait ce que voulait dire « tuberculose »… Le médecin décida d'ausculter Melle Pony immédiatement, chaque seconde comptait. Après cela, il demanda des examens complémentaires afin d'être sûr de son diagnostic. Ensuite, il parla personnellement à Candy. Il lui annonça qu'il ne devait pas s'agir de tuberculose, il pensait plutôt à une pneumonie. Les examens l'aideraient à savoir si la pneumonie était virale ou bactérienne. Pour terminer et donner espoir à Candy, il lui expliqua que l'une était moins dangereuse que l'autre. Il fallait attendre le lendemain pour savoir, la nuit serait longue.


(Ecrit par miss capucine)





Soulagement et surprise…




Candy et sœur Maria ne fermèrent pas l'œil de la nuit, Melle Pony était sous calmant et semblait paisible. Cependant, des quintes de toux survenaient fréquemment et perturbaient le calme de la nuit. Le lendemain matin, une infirmière de jour les obligea à quitter la chambre quelques minutes pour faire des soins à la malade et lui donner les médicaments. Malgré l'insistance de Candy pour rester, l'infirmière ne céda pas. Les deux femmes qui avaient veillé toute la nuit se retrouvèrent devant un café dans la salle de repos du personnel hospitalier. Le médecin de nuit entra des papiers à la main et l'air inquiet. Candy se précipita vers lui afin de connaître les résultats d'analyses. Il lui révéla alors que la pneumonie était virale et que, par conséquent, Melle Pony avait de la chance de ne pas avoir de liquide dans les poumons. Il faudrait maintenant veiller sur elle et lui donner tous les soins nécessaires pour qu'elle lutte par ses propres moyens contre cette terrible maladie. Sœur Maria regarda Candy et lui dit que Melle Pony était résistante et qu'elle se montrerait forte puis elle s'excusa, elle voulait aller prier à la chapelle Saint-Joseph. La jeune infirmière avait les larmes aux yeux, le médecin lui conseilla de se reposer avant de retourner au chevet de la malade la nuit prochaine.

Vers midi, Candy se réveilla en sursaut comme si elle sortait d'un cauchemar. Quelqu'un frappait à sa porte. Elle se leva et se dirigea vers la porte pour ouvrir. C'était sa voisine de chambre, Kate, qui lui rapporta que quelqu'un la demandait à la réception de l'hôpital. Elle la remercia et s'habilla vite en tenue de ville car elle n'était pas de service. Elle se dit qu'après cette visite inattendue, elle irait retrouver Melle Pony et sœur Maria. Lorsqu'elle arriva à l'accueil de l'hôpital Ste-Joanna, un jeune homme de belle allure l'attendait. Son sang ne fit qu'un tour, elle savait qui « il » était. Elle allait faire demi-tour car elle voulait à tout prix éviter de le voir dans ce contexte si difficile à vivre pour elle. Mais c'était trop tard, il l'avait vu, il se dirigeait vers elle. Son cœur battait et elle était figée sur place. Cette fois, il n'hésita pas une seconde, Terry prit Candy dans ses bras, la serra contre lui et chuchota à son oreille qu'il était heureux de la revoir.


(Ecrit par miss capucine)






Réaction surprenante




Candy était si bien dans les bras de Terry qu'elle ne réagit pas tout de suite. Mais, lorsqu'elle revint à la réalité, il lui fallut puiser au fond d'elle la force de se dégager doucement de son étreinte.

-Moi aussi Terry, je suis heureuse de te revoir, dit-elle d'une voix éteinte.

-Qu'y-a-il Candy, ça ne va pas ?

-Non, ça ne va pas, je suis morte d'inquiétude pour Melle Pony qui est arrivée d'urgence cette nuit. Elle est très malade, il s'agit d'une pneumonie virale. Le pronostic vital est engagé, j'ai très peur et je…

Elle n'eut pas le temps de continuer sa phrase car elle eut soudain un éblouissement constitué de mille scintillements lumineux et elle perdit connaissance. Terry la rattrapa avant qu'elle ne tombe au sol. Puis, il la porta dans ses bras appelant de l'aide autour de lui. Deux infirmières vinrent l'aider. C'est ainsi que Candy se retrouva dans un lit de l'hôpital elle aussi. Lorsqu'elle se réveilla quelques temps plus tard, Terry et sœur Maria étaient à son chevet. Elle chuchota quelques mots d'une voix faible :

-Melle Pony, comment va-t-elle ?

-Candy, ne t'en fait pas, son état se maintient, elle est entre de bonnes mains, répondit sœur Maria d'un ton rassurant.

-Et toi, comment te sens-tu Candy ? s'empressa de demander Terry.

-Je ne me sens pas très bien… Terry, je voudrais que tu partes et que tu ne reviennes pas. Je crois que c'est de te voir qui m'a mise dans cet état, dit-elle d'une voix dure et presque méprisante.

Ces mots prononcés furent comme des coups de poignards dans le cœur de Terry. Sœur Maria n'en revenait pas de ce qu'elle entendait. Mais Candy savait ce qu'elle faisait, elle profitait de sa fragilité venant de son inquiétude pour Melle Pony pour rejeter Terry. Elle savait pertinemment qu'accepter de le revoir était dangereux. L'état second dans lequel elle se trouvait lui donnait la force d'aller jusqu'au bout.


(Ecrit par miss capucine)






Mauvaise surprise pendant le sommeil de petite Candy…




Trois petits coups furent frappés à la porte et sans même attendre la réponse, la mère de Suzanne entra dans la chambre obscure.

• Que faites-vous chère enfant, vous n’avez pas encore ouvert vos fenêtres ?
• Non, mère, je me réveille lentement, la petite Candy si douce soit-elle a des nuits courtes…
• Laissez-moi veiller avec vous le soir, je ne cesse de vous le demander….
• Non, mère, c’est que….
• C’est que quoi ! ne put-elle s’empêcher de répondre de façon empressée.
Elle poursuivit :
• Ton cher époux ne le souhaite pas n’est-ce pas ? D’ailleurs, où est-il ? Pourquoi n’est-il pas là ce matin ?
• Doucement, mère, vous allez réveiller la petite Candy…

A l’évocation de ce nom, la mère ne put contenir sa désapprobation :

• Quel nom ! Mais quel nom ! Pourquoi avoir accepté ?
• Nous l’avons choisi tous les deux, Candy a été si bonne pour nous, je lui serais éternellement reconnaissante, grâce à elle, l’amour que me porte Terry grandit de jour en jour…

La mère avait décidé de rester muette sur le sujet, car elle ne voulait pas une fois de plus se heurter aux propos de sa fille. Ces derniers temps, les querelles presque quotidiennes lui devenaient insupportables, elle avait déjà pensé quitter le domicile de son gendre, mais l’idée de laisser sa fille seule avec la petite Candy, lui était insurmontable.

Suzanne était radieuse, la maternité lui réussissait, et la petite Candy la comblait de bonheur. Le fait de voir sa mère tous les jours, prendre sa fille si régulièrement avait éveillé un sentiment de jalousie. Plus tôt, elle n’avait pu effectuer les premiers soins, étant obligée de rester alitée, elle n’avait pu profiter des premiers bains de soleil de l’enfant, se reposant sur sa mère et Terry, et maintenant, qu’elle tentait de reprendre un peu sa place, elle trouvait face à elle, une adversaire qu’elle n’aurait pas supposé être.

• T’a-t-il au moins prévenu pour Candy ?
• …
• Comment tu ne sais pas ?
• Que devrais-je savoir ?
• Elle vient à Chicago ! Elle est attendue à l’hôpital !

Suzanne, une fois le premier trouble passé, reprit ses esprits et afficha un sourire resplendissant :

• Bien sûr, je suis tenue informée de sa venue, il me l’a dit pas plus tard que ce matin, juste avant de partir à la répétition. Et je me réjouis à l’avance de la revoir…

Sa main crispée broyait le drap de douleurs et d’angoisses.


(Ecrit par paola)






L’angoisse de Suzanne




Suzanne n’en croyait pas ses oreilles. Elle, Candy, revenir ! Cela lui semblait totalement improbable. Rien qu’à l’idée de la revoir, son cœur se partagea entre le chagrin et l’angoisse. Le chagrin de se souvenir que c’est elle que Terry avait toujours aimée, l’angoisse de savoir que c’était elle qui occupait à chaque moment de la journée l’esprit de son mari depuis plusieurs jours déjà. « Depuis plusieurs jours ? » Non, se dit Suzanne. Il ne l’a jamais oubliée. Quand je pense qu’il a osé me faire ça. Que lui a-t-il raconté sur nous ? Lui a-t-il parlé de sa Candy « qu'il adore » ? De moi, « sa femme adorée » ? De son métier d’acteur qui « le préoccupe » de plus en plus chaque jour ? Ou encore de « sa vie qui lui convenait à merveille » ? Mais non, il a dû lui faire une déclaration d’amour… Monsieur fait de la poésie ! Et dire que Maman était au courant… Tout le voisinage aussi sûrement ! Quelle honte pèse sur moi à présent ! Mon mari qui revoit sa bien-aimée d’antan… Je n’ose pas me l’imaginer.

Oh ! Mon Dieu ! Soyez bon pour moi ! Vous m’avez fait du mal en me paralysant, mais vous m’avez permis d’avoir ma petite Candy… Aidez-moi encore un peu, s’il vous plaît… Rien qu’un petit peu, s’il vous plaît…

Dire qu’en ce moment même il est avec elle, à l’embrasser… Je la déteste, cette petite peste… Elle a toujours voulu me prendre Terry. Elle lui a fait du charme, alors que nous étions promis d’avance par le destin. Candy s’est mise sur le chemin qui menait Terry à moi, comme un obstacle. Je ne la laisserai pas recommencer son manège. Terry ne doit plus penser à cette femme. Il doit penser à sa fille et à moi. Sa fille et sa femme uniquement. Dans quelques jours, il dira adieu à cette petite peste, et je m’arrangerai pour qu’il ne la voie plus. Il le faut.


Mais Candy va rester à Chicago plus longtemps que Suzanne ne le croit….


(Ecrit par Lou99)






Un dîner dans un climat tendu




L’horloge sonnait 21 heures, au moment même où Terry pénétra dans le salon. Il rentra tard, ce soir là, et prétexta une retenue au théâtre.

• Mais, si tes répétitions finissent si tard, vous ne parviendrez jamais à jouer votre jeu posément, la générale arrive bien vite….

Suzanne avait parlé doucement, elle tentait de l’aider à enlever son pardessus, et sentit la tension du jeune homme, il se dégagea brutalement.

• Laisse-moi Suzanne, je peux très bien me dévêtir sans ton aide. J’entends Candy dit-il, dans un demi-souffle…La simple évocation de ce nom lui était insupportable ce soir.

Suzanne comprit qu’il n’était pas d’humeur à tenir conversation, mais toutes les tensions accumulées dans la journée, et toutes les angoisses contenues ne pouvaient se taire sans y apporter de réponses, elle décida donc d’attendre le moment de l’intimité où elle pourrait amener Terry à répondre de ses inquiétudes.

• Nous t’avons attendu pour le repas. Ne t’inquiète pas pour la petite Candy, ma mère est avec elle.
• Ta mère, ta mère ! s’emporta-t-il…Qui est sa mère ? Il faudrait Suzanne que tu t'interroges un peu plus ? Tu l’as voulu cette enfant non ? Alors prends tes responsabilités et renvoyons ta mère ! Elle n’a plus sa place ici !
• Mais Terry je…
• Non, Suzanne, tu es parfaitement rétablie, c’est à toi…

Terry n’eut pas le temps de terminer, car madame Marlowe fit à son tour son entrée.

• Nous ne vous attendions plus Terrence.

Un rapide coup d’œil lui confirmait que son gendre n’était pas dans les meilleures dispositions pour dîner. Suzanne, de dos masquait ses yeux humides.

• Allons nous asseoir, je vais ordonner le service ! dit-elle d’un ton qui n’admettait aucune objection.

Terry n’avait pas envie de dispute, il n’était pas non plus disposer à supporter un repas entier avec sa belle-mère. En regardant Suzanne, il lit toute sa détresse et se radoucit donc. Seulement, il ne pouvait oublier sa rencontre avec Candy, la joie qu’il avait eu à la regarder, elle était toujours aussi belle, et puis la peur, et les émotions tellement fortes lorsqu’il l’avait portée, elle était si légère, si douce et si abandonnée, comme il l’avait désirée …Et puis ses mots, la brutalité de ses gestes et son regard perdu à son réveil, non, il ne parvenait pas à comprendre, elle l’avait repoussé.
Dès lors qu’elle avait accepté l’invitation, qu’elle était venue jusqu’ici, comment pouvait-elle le repousser à présent…. « Terry, je voudrais que tu partes et que tu ne reviennes pas. Je crois que c’est de te voir qui m’a mise dans cet état », les mots résonnaient encore dans sa tête.

Suzanne et Madame Marlowe le regardaient machinalement piquer de sa fourchette, des petits morceaux épars dans l’assiette.
Si la jeune femme n’osait prononcer mot, la mère se chargea de faire conversation et ouvrit les hostilités rapidement :

• Terrence, on dit que vous vous êtes rendu à l’hôpital aujourd’hui. Êtes-vous souffrant ?

Suzanne, les yeux embués ne parvenait à se contenir, la colère avait cédé, elle se laissait envahir par une très grande tristesse, elle allait s’effondrer. Déjà, il l’avait revue…Elle le regarda désespérée….
Terry n’osait augmenter les tourments de sa jeune épouse, et il n’avait pas envie de rendre la chose connue de sa mère.

• Je suis allée rendre visite à un ami, qui est souffrant.

Il baissa les yeux, car il ne supportait pas l’idée de mentir. Ce soir, il lui parlerait. Il lui dirait qu’il l’avait revu, ce soir, ce soir…
Suzanne se leva précipitamment de table, en s’excusant, elle ne pouvait en supporter davantage.
Terry allait la suivre lorsque madame Marlow lui ordonna de rester. Il se rassit donc et la regarda. Elle ramena un verre d’eau à ses lèvres qu’elle but lentement, et elle le reposa. Avec des gestes lents et précis, elle écarta les miettes de pain. Un rictus sur le visage indiquait les tensions internes. Sans le regarder, elle se décida à parler :

• Elle sait.

A ces mots, Terry sortit bruyamment de table et se précipita dans la chambre où il espérait y trouver Suzanne.

(Ecrit par paola)






Questionnements




Terry s’était dépêché de rejoindre la chambre où Suzanne s’était réfugiée. Avant d’entrer, il crût bon de prévenir sa venue et frappa légèrement à la porte. L’absence de réponse ne le surprit pas et il poursuivit ses pas. La porte grinça légèrement. A l’intérieur : tout paraissait calme et vide, Suzanne n’était pas là, la petite Candy dormait paisiblement. Terry s’approcha du berceau pour écouter la respiration rapide du petit être, il posa sa main sur le petit corps et la regarda tendrement. Pourquoi avait-il fallu en arriver là, que pouvait cette pauvre enfant… Quelle entrée effectuait-elle dans la vie ! Terry prit la tête dans ses mains et soupira. Que pouvait-il faire maintenant ? Il était trop tard pour faire machine arrière et quand bien même aurait-il pu, l’aurait-il vraiment souhaité, car même si elle l’avait rejeté, le simple fait de l’avoir revue, le simple fait de l’avoir sentie, si mince fut le contact, avait réveillé un désir ardent. Comment avait-il pu se passer d’elle aussi longtemps ? Comment avait-il pu vivre sans elle ? Que s’était-il passé ces dernières années ? Qu’avait-il fait ? Comment en était-il arrivé là ? Terry releva la tête et observa la petite Candy : et pourtant elle était là, si belle, c’était sa chair, c’était la chair de Suzanne, c’était l’amour de sa vie, il l’avait su, dès qu’il la vit, et Suzanne, si fragile, si frêle et si douce, il n’aurait jamais pu lui causer une souffrance de plus….Et pourtant, s’il l’avait su, s’il l’avait su que cela aurait été si dur l’absence….

Suzanne l’observait, elle était apparut discrètement sur le pas de la porte. Lorsqu’il comprit qu’il n’était plus seul, il releva la tête et la regarda tendrement, les yeux pleins de larmes, elle se jeta à ses genoux et ne put supporter son regard :

• Oh ! Mon amour, qu’as-tu fait ? Qu’as-tu fait ? Tu vas donc nous abandonner maintenant ? Tu sais que je ne le supporterai pas !

Suzanne suffoquait, et scandait comme elle le pouvait toute la souffrance contenue. Elle s’arrêta et décida de l’affronter, son regard mouillé fixa les yeux de son bien-aimé :

• Je savais que tôt ou tard, tu la reverrais, je le savais…C’est ma faute, je n’aurais jamais dû….Oh ! mon amour, ne m’abandonne pas, je ne le supporterai pas….

Le désespoir céda à la colère et les points serrés, elle ne put se contenir :

• Tu es son père maintenant, tu ne peux pas nous abandonner, tu ne peux pas m’entends-tu ! Sinon, jamais plus, mais jamais plus, tu ne reverras ta petite Candy !

Les derniers mots avaient été prononcés avec une ironie mordante, ce qui arracha un sanglot à Terry :

• Suzanne, je n’ai jamais voulu t’abandonner et j’assumerai toujours mon rôle auprès de toi, et de Can…de notre enfant…
• Ton rôle, ton rôle, mais regarde nous, tu n’es pas au théâtre Terrence Granchester !
• Suzanne, ne déforme pas mes propos, et calme toi, je te prie.
• Me calmer ! Me calmer ! Quand comptais-tu me parler de sa venue ? Depuis quand es-tu au courant ? Que me caches-tu encore ?
• Suzanne ! Tu vas la réveiller, fais douc….
• Depuis quand te soucies-tu d’elle ? Tu pars tôt le matin, et rentre à des heures sans nom ! Que sais-tu de ses journées ? De nos journées ?
• Suzanne, je t’en prie, je ne veux pas me fâcher avec toi…Tu, tu…tu as tout, et elle….elle n’a rien !
Que te faut-il de plus ?
• Ton amour.

Suzanne pleura à chaudes larmes et répéta « ton amour » jusqu’à ce que Terry l’enlace et la rassure.

• Je suis avec toi, c’est avec toi que j’ai uni ma vie à la tienne, par cette ravissante petite fille, c’est avec toi que tous les soirs je dors, je suis à toi.
• Et elle ? Que faisais-tu à l’hôpital ? Tu savais qu’elle était en ville depuis quand ?
• Je ….Je lui ai écris….Pour lui dire….Pour la petite Candy…Je l’ai invitée à venir nous rencontrer….Je ne savais pas comment te le dire …….
• Tu l’as revue ?
• Oui, mais … mais….elle….elle ne veut pas nous rencontrer, elle ne veut plus nous voir….

Suzanne comprit au son de sa voix que la rencontre n’avait pas été aussi agréable, elle lit sur le visage de son bien-aimé la détresse de l’abandon et commença à se calmer. L’important était qu’elle ne voulait pas le revoir et pour ce soir, c’était une première victoire. Elle se calma à ces derniers mots et demanda à rester seule. Avant de quitter la pièce, Terry se retourna pour la regarder :

• C’est peut-être mieux ainsi, dit-elle.


(Ecrit par paola)






Tourments




Le lendemain, Candy avait dormi toute la journée, elle allait mieux physiquement mais moralement elle était au plus bas. L’état de santé de Melle Pony la rongeait et sans arrêt des images du visage de Terry meurtri lui apparaissaient. Elle se questionnait : comment avait-elle trouvé la force de lui dire ses mots là ?...

Elle reçut la visite du docteur qui lui demanda de rester encore deux jours au lit, il lui expliqua qu’il ne la voyait pas travailler tout de suite. Elle accepta difficilement mais lorsqu’elle sut que Melle Pony luttait admirablement contre sa terrible maladie, cela l’encouragea à se rétablir elle-même.

Le temps lui parut long, elle était face à ses pensées où Terry était omniprésent. Elle voulait l’oublier mais ne parvenait pas à se contrôler, il obsédait son esprit. Que faisait-il maintenant ? Tenait-il sa fille dans ses bras ? Une Candy dans ses bras… lui y avait droit ! Souriait-il à Suzanne de son sourire si doux et envoutant ? Elle serra dans ses mains son drap qui se froissait et décida tout à coup de refuser que Terry nomme sa fille ainsi. Non, il n’aurait pas de Candy auprès de lui, aucune ! Elle s’y opposerait car elle n’avait droit à aucun Terry auprès d’elle, c’était injuste ! La colère montait en elle. Candy ne se contrôlait plus, elle brûlait de l’intérieur, quelque chose s’était brisé en elle. Comme un oiseau perdant ses ailes, elle tombait à pic dans le vide… Personne n’était là pour la retenir.


(Ecrit par miss capucine)


 



Edited by Régina - 8/3/2013, 09:21
 
Top
12 replies since 20/11/2011, 19:31   7488 views
  Share