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Les mémoires d'Albert, un autre point de vu sur Albert....

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view post Posted on 25/11/2020, 14:50
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Mon plus lointain souvenir est pour mon 3eme anniversaire, je suis avec mon père, ma sœur, tante Elroy et Georges. On vient de m’offrir un labrador. J’exulte de joie, moi qui adore les animaux.

Ma mère est morte juste après ma naissance d’une fièvre puerpérale, me laissant avec mon père qui voyageait beaucoup et ma sœur Rosemary, plus âgée que moi de 10 ans. Ma sœur, mon point d’ancrage, la seule qui m’a procuré la tendresse d’une mère. Il y avait bien ma tante nommée Elroy mais franchement, la chaleur humaine n’était pas son fort.

Avec la mort de mon père, je suis maintenant le chef de la famille Ardlay. Dans la famille, le premier garçon s’appelle toujours William et devient le chef à la mort de son père. Je suis encore dans la tristesse du deuil et je dois être fort car je suis le chef! Tante Elroy avec l’aide des grands sages de notre famille organise « ma disparition ». Je dois désormais vivre reclus pour ne pas éveiller les soupçons de nos investisseurs. Imaginez, grand oncle William, le garant de la fortune des Ardlay a 10 ans.

Cette même année, ma sœur voulut épouser Vincent Brown. Je me rappelle la détresse de ma sœur quand Elroy lui a refusé ce mariage. Je la voyais pleurer de douleur. Leur amour était si sincère, pourquoi lui refuser, juste à cause de la condition du jeune homme. Pourtant nos ancêtres n’étaient pas riches et on ne se marie pas par convenance, mais par amour non ? Mais finalement, à force de persévérance, ma sœur obtient l’avis favorable de ma tante. Je garderai en tête son conseil lors de son mariage : « mon petit Bart, n’oublie jamais, le bonheur c’est de vivre avec la personne qu’on aime ».

Peu de temps après leur mariage, Rosemary accoucha d’un petit Anthony. Il me ressemblait comme deux gouttes d’eaux. J’adorais jouer avec lui et passer du temps avec Vincent. Mais malheureusement, la santé de ma sœur fut toujours mauvaise ensuite, une séquelle de l’accouchement. Et quand Anthony eut 4 ans, de peur qu’il parle de moi, j’ai du couper les ponts avec lui...

Je passais mes journées dans ma chambre sans sortir, des professeurs me donnaient des cours de finances et de droit. Le bras droit de mon père Georges restait constamment avec moi. Mon père lui avait demandé avant sa mort de veiller sur moi. Mon père l’avait recueilli enfant et s’était occuper lui. S’occuper de moi, c’était honorer la mémoire de mon père, son bienfaiteur. Mais Georges avait 30 ans, un peu vieux pour être mon meilleur ami, non ? Et il parlait vraiment peu.

Devant cette solitude, mes seuls amis ont été les animaux, j’aimais leur compagnie. Dès que je trouvais un animal blessé, je le soignais. Cela horripilait tante Elroy. « Jamais nous ne pourrons en faire un homme d’affaire avec sa grande bonté » avait elle dit.

L’été suivant et comme tous les autres ensuite, nous sommes allés dans notre propriété en Ecosse. Notre famille est originaire de cette partie du monde. Mon ancêtre est parti en Amérique et il y a fait fortune ! Il a donc acheté cette belle demeure en guise de revanche, lui qui était un simple employé ! En l’honneur de nos origines, tous les hommes de la famille apprennent à jouer de la cornemuse et je profitais de mes vacances pour améliorer ma technique et franchement, je peux dire sans fausse modestie que j’étais le meilleur souffleur de la famille.

C’est lors de cet été, en me promenant près du lac que j’ai pu voir cette famille heureuse faisant un pique-nique. La mère était une belle femme blonde, de grande taille, avec de magnifiques yeux bleus océan. L’homme était plus âgé qu’elle et d’une élégance noble. Le petit garçon, brun et espiègle riait face aux farces de son père. Une famille, un père et une mère. J’avais perdu les deux avec mon insouciance d’enfant. Je n’ai jamais connu ce bonheur ! C’est là que Georges arriva, et m’apprit que cette famille était les Granchesters, nos voisins. Mais que sous cet air joyeux se cachait un drame, car la femme n’étant pas de sang royal, le mariage et leur amour étaient impossibles. Cela faisait étrangement écho à ce que ma sœur Rosemary aurait pu vivre sans l’accord d’Elroy. Du haut de mon adolescence, je trouvais ce monde injuste.

Les années suivantes furent triste, juste soulagées par la présence chaleureuse de ma sœur. Puis vint le moment de partir au collège Saint Paul. Je me réjouissais de partir en Angleterre, de me faire des amis de mon âge et rompre ainsi ma solitude. Malheureusement j’appris que j’allais avoir un chaperon et que je ne pourrais parler à personne pour éviter que mon secret ne soit découvert. De dépit, lors d’une fête à Lakewood où je ne pouvais aller, je fugua. La première tentative fut vaine, tante Elroy me vu. Mais ensuite, je réussis à prendre une voiture et à rouler dans la campagne.

Je goûtais à cette liberté, allongé dans l’herbe. C’est là que je pris conscience que j’étais William Albert Ardlay et que je ne pouvais rien y changer. Mais c’est aussi là que je rencontrais pour la première fois Candy. Petite orpheline en pleure qui voulait un papa et une maman, comme moi. Elle me fit de la peine, et grâce à mon costume traditionnel écossais et à mon « estomac » je réussis à la faire rire. Malheureusement, ce moment de liberté fut de courte durée, Georges venait de me retrouver, il pleurait ! C’était le première fois que je le voyais pleurer. Il avait promis à mon père avant sa mort de s’occuper de moi...et je venais de lui faire la plus grosse peur de sa vie ! Et moi j’avais perdu ma broche...

Mes années au collège furent moroses...et tristes avec la mort de ma sœur Rosemary. Georges était venu à Londres pour me ramener au chevet de ma sœur, malheureusement à mon arrivée, c’était trop tard. Il pleurait et moi aussi. Georges et Rosemary avait été élevés ensemble, elle était pour lui comme une sœur. La seule personne qui m’apportait un peu d’affection venait de nous quitter. Anthony avait perdu sa mère et je connaissais cette douleur. Comme je devais toujours me cacher, je n’ai même pas pu aller à son enterrement, rendant mon deuil plus difficile encore.

Une fois mes études à Londres finies, je n’avais plus l’intention de rester cloîtrer dans une chambre et je m’installa dans le chalet de Lakewood avec des animaux. Je gardais encore mon identité secrète tout en commençant avec Tante Elroy à m’occuper des affaires du clan Ardlay. Afin d’être méconnaissable, j’avais teint mes cheveux et ma barbe en noir et je portais des lunettes. Elroy ne comprenait pas mon mode de vie si simple proche de la nature.

Un soir, en me promenant dans la forêt de Lakewood, j’ai entendu un cri provenant de la cascade. En arrivant sur place, je vis une petite adolescente inconsciente dans l’eau. Après l’avoir sauvé de la noyade, je la reconnus immédiatement. En plus, elle portait ma broche que j’avais perdu lors de ma fugue. La petite fille qui pleurait sur la colline quand j’avais 17 ans ! Elle n’avait pas changé et sa ressemblance avec ma sœur Rosemary était encore plus frappante. Elle était blonde, les cheveux ondulées, avec de grands yeux verts et des tâches de rousseur. J’avais l’impression d’avoir retrouvé ma sœur. Je l’ai amenée au chalet.

A son réveil, cette fois-ci, je lui fis peur au lieu de rire. Bon c’est vrai, Monsieur Albert ressemblait à un pirate. Une fois éveillée, Candy, me raconta sa vie de domestiques chez mes cousins les Lagans. Elle vivait dans l’écurie. Ma propre famille était infecte avec cette enfant, j’avais honte. Seuls Alistair, Archibald et Anthony étaient gentils avec elle. Ce jour là, comme pour conjurer le sort, je m’étais promis de la rendre heureuse !

Quelques jours plus tard, je reçu un message dans une bouteille de Candy me disant qu’elle partait pour le Mexique et en même temps, Archie, Stair et Anthony sollicitèrent l’aide de grand Oncle William pour faire adopter la dite Candice White. L’adopter, elle qui voulait un papa et une maman lors de notre première rencontre, c’était la solution. J’étais enthousiasmé, avec sa ressemblance avec Rosemary, c’était comme si ma sœur revenait dans notre famille. Georges sachant que Elroy ne serait pas d’accord, me proposa que je devienne son tuteur comme mon père l’avait fait avec lui. Mais quand j’expliquai à Georges que Candy et Rosemary se ressemblaient tant, il comprit. C’est d’ailleurs grâce à cette ressemblance qu’il put la retrouver sur son chemin vers le Mexique.

Effectivement, Georges avait raison et Elroy fut contre cette adoption et l’a été jusqu’à sa mort. Surtout que les Lagans avaient fait une réputation de voleuse à Candy ! Mais les garçons eux, furent ravis. Et moi, je devenais père à 25 ans ! Le plus dur serait de savoir comment être près d’elle sans qu’elle le sache. D’après Georges, Candy était heureuse.

C’est sur insistance de tante Elroy, pour la présentation de Candy dans la famille Ardlay que j’ai demandé l’organisation d’une chasse aux renards. Moi qui adore les animaux, j’aurai du écouter mon cœur et refuser car c’est là qu’Anthony trouva la mort à 15 ans sous les yeux de Candy. J’avais perdu ma mère, mon père, ma sœur et maintenant mon neveu, je devenais fou et voilà que la rage d’Elroy s’abattit sur Candy. Elle l’a rendait responsable de la mort de son neveu et la famille Lagan en rajoutait. J’ai fait ce que j’ai pu pour la consoler en tant que monsieur Albert. Mais, comme moi, elle n’eut pas le droit d’aller à l’enterrement d’Anthony ce qui, je le savais pour l’avoir vécu avec ma sœur, allait rendre son deuil plus pénible encore.

C’était trop dur pour Candy, elle perdait son premier amour et on rejetait la culpabilité sur une enfant de 14 ans ! Elle quitta la famille et se réfugia dans son orphelinat. Elle envoya une lettre au Grand Oncle William, pour elle, elle n’était plus ma fille. J’avais lâchement échoué à la rendre heureuse ! C’est encore la famille qui avait été la source de son malheur, mais je n’allais pas la rogner pour autant. Elle était toujours ma fille, c’était moi qui avait été un mauvais père...

A Lakewood, l’ambiance était électrique. Comment vivre sereinement là où Anthony avait perdu la vie ? Elroy retourna à Chicago et je décida d’envoyer tous les enfants au collège Royal de Saint-Paul. Oui tous, et Candy en ferait partie. Par l’intermédiaire de Georges, celui-ci a prévenu les sœurs de l’orphelinat, et partit chercher Candy pour l’amener à Londres.

Pour pouvoir la protéger, je partis également à Londres. Je voulais étendre les activités de la famille là bas. J’avais expressément fait la demande que Candy ait la chambre d’honneur pour la protéger des vipères comme Eliza, fait livrer les plus beaux vêtements et un journal intime. Sur la première page, je lui indiqua de ne rien faire qui pourrait lui faire honte plus tard en le relisant. En écrivant moi même, je laissais une trace, c’était la première fois !

A son arrivée à Londres, Georges me fit un résumé de la réaction de Candy sur ma proposition d’aller à Londres et sur le déroulement de la traversée. Candy était abasourdi de faire encore partit de la famille et seule la présence de ces cousins Archie et Stair lui apportait du réconfort. Mais Georges aussi protecteur que moi envers Candy en souvenir de Rosemary m’alerta sur un incident. Terence Granchester 15 ans était sur le bateau et le soir du nouvel an, il a eut une altercation avec Candy. Puis tout le long du séjour, Georges a pu le voir, surveillant Candy de loin. Terence Granchester, le petit garçon de l’Ecosse a bien grandit et comme Georges l’avait prévu, le pique-nique joyeux avait viré au cauchemar, laissant un adolescent meurtrit.

Comme tous les autres Granchester, il devait être élève à Saint-Paul. Ne le connaissant pas, je ne pouvais lui accorder ma confiance. Je demandais donc aux employés du collège de le surveiller, ainsi que Neal et Eliza. Les premières informations étaient éloquentes, bien qu’ayant un caractère insupportable, il avait porté secours à Candy deux fois : quand elle s’évanouit à la vue de son cheval et quand Neal l’avait pris en embuscade avec d’autres collégiens. A priori, j’avais là un allier. Il me fallait le rencontrer en tant qu’Albert et Georges me conseilla de faire les bars le soir, car il avait la fâcheuse habitude d’y traîner régulièrement. Le petit garçon heureux ne l’était plus…

Je ne fus pas bien long à le rencontrer et malheureusement, il était dans une situation délicate. Georges expert en arts martiaux m’avait appris quelques rudiments qui m’ont permis de le sortir de ce mauvais pas. Terence était saoul, mal en point et je connaissais les règles de ce collège pour savoir qu’il aurait de gros problèmes si j’avertissais les sœurs. La seule solution était de faire en sorte que Candy s’occupe de lui. Je fis rentrer Terence dans sa chambre et j’attendis hors du collège au cas où elle sortirait chercher de l’aide. Elle avait cette tendance à ne pas se méfier du danger et il était tard.
Effectivement, elle est sortie. Elle fut très émue de retrouver monsieur Albert et moi aussi. Après l’avoir aidé à trouver une pharmacie, je lui confessa que je travaillais au zoo de blue river. Cet emploi, me permettait d’être avec les animaux que j’affectionne tant et d’avoir une couverture.

Terry lui aussi était venu plusieurs fois me voir au zoo pour me remercier. J’ai appris à le connaître. C’était un garçon meurtrit par le manque d’affection de ses parents, de ce fait, il avait construit une barricade autour de lui. Mais au fond, il était sensible. Ce garçon avait obtenu ma confiance et nous sommes devenus ami, mon premier... Il venait me voir régulièrement, sortant du collège quand il voulait. Il séchait les cours, un vrai mauvais garçon que l’argent de son père couvrait. Il s’était confié à moi, et m’avait raconté qu’il était passionné par le théâtre et surtout Shakespeare. Lors d’une de ses visites, Candy vint avec une tortue. Elle avait fait le mur alors qu’elle était consignée pour avoir tenu tête à la mère supérieure pour sauver cet animal. Elle était aussi privé de la fête de mai. Elle m’avait invité en tant quAlbert et Grand Oncle William à venir à la fête de mai et elle était inquiète que son tuteur lui en veuille, mais en fait, j’étais très fier d’elle ! Franchement, ce jour là, les deux faisaient la paire.

Finalement, ne pas aller à la fête m’arrangeait car j’avais peur d’être reconnu au collège. Mais c’est cette après midi là, en voyant leur complicité et en observant leur dispute à propos d’Anthony que j’ai compris que Terence était franchement amoureux d’elle et qu’il ne laissait pas Candy indifférente.
Je voulais leur permettre de se voir pendant la festival de mai, seul jour de l’année où les filles et les garçons pouvaient se voir. Et donc, avant de finir ma journée de travail, je demandais à Georges de faire livrer au collège deux déguisements de roméo et juliette avec perruques et masques. C’était l’anniversaire de Candy et je savais qu’elle utiliserait les déguisements pour assister à la fête. J’espérai, avec ces costumes un rapprochement entre Candy et Terry...Tomber amoureuse, il n’y avait rien de tel pour oublier Anthony et être heureuse et je savais, en les ayant côtoyé tous les deux, qu’ils étaient des âmes sœurs...Sonder l’âme des gens est un don chez les Ardlay !

Effectivement, les deux adolescents se rapprochèrent...Sachant Candy entre de bonnes mains, je décida de partir au Kenya pour travailler dans une clinique. A 26 ans, je n’avais jamais vécu par moi même, je voulais savoir de quoi j’étais capable. Je n’ai pas réfléchit à mon rôle de père à ce moment là et sans prévenir Georges. Avant mon départ, le Grand Oncle William lui donna de quoi passer l’été comme bon lui semblait et l’invita même en Ecosse, là où je savais que Terry passait ses vacances.
Pendant les vacances, Albert lui envoya une lettre d’Afrique. Tout se passait pour le mieux, mais malheureusement, j’avais sous estimé Neal et Eliza. Pourtant j’avais pu voir par le passé ce dont ils étaient capables et je laissais la responsabilité de veiller sur Candy sur les épaules de Terence 16 ans.

Cette période en Afrique était magique...vivre libre, sans contrainte, avec des animaux merveilleux et Sidonie...Mon premier amour...Elle aussi ressemblait beaucoup à Rosemary et à Candy de ce fait. C’était une américaine de 20 ans, elle était devenue infirmière et travaillait dans un dispensaire à la croix rouge. J’étais très fière d’elle car elle avait réussi à vivre par elle même. Ce fut la seule à qui je confia mon vrai nom et mes responsabilités. La vie était paisible et je n’avais aucune envie de rentrer à Chicago. Mais quand la guerre éclata, Sidonie fut envoyée en France dans la Marne. Sans réfléchir à mes responsabilités, voulant la rejoindre, je me suis porté volontaire et c’est là qu’en Italie, le train dans lequel je me trouvais explosa.

A la suite de cet accident, j’étais blessé et surtout amnésique. Je sus plus tard que ne sachant pas mon nom, je fus pris pour un espion. Je vécu dans plusieurs hôpitaux en Europe avant qu’on m’envoit à Chicago. Je ne me souvenais que de ce mot, que je répétais dans mon semi-coma. Et c’est à l’hôpital Saint Joanna, à Chicago, que je rencontrais Candy. Elle était élève infirmière et pour une raison que j’ignorais à l’époque, elle était très sympathique avec moi. Elle m’appelait Albert comme son frère. En fait, elle m’avoua que je n’étais pas son frère mais qu’elle me connaissait et que je lui avais sauvé la vie dans le passé. Hélas, elle ne connaissait pas mon nom de famille...Quand je fus guérit physiquement et que je dus sortir de l’hôpital, elle partit à ma poursuite avec ses amis et vécu avec moi.

Comment une fille pouvait-elle vivre avec un homme dont elle ne connaissait que son prénom ? J’étais soupçonné d’espionnage tout de même !

Ma vie avec elle était chaleureuse, et par moment je voyais des brides de mon passé, une femme blonde et grande avec un bébé et une autre, infirmière mais avec des éléphants. A cette époque pour une raison que j’ignorais, je savais faire tous les travaux domestiques et j’aidais Candy du mieux que je pouvais car elle travaillait. Mais je pris en plus un travail de plongeur dans un restaurant. Elle venait de retrouver son petit ami que je connaissais paraît-il, et elle l’informa qu’elle vivait avec moi. A ma grande surprise, il avait une entière confiance en elle et moi et ne fut pas jaloux. Il voulait même venir l’aider dès qu’il pourrait.

Cette fille était épatante, elle avait traversée l’atlantique sur un bateau de marchandise pour rejoindre l’homme qu’elle aimait. Elle était intarissable sur cet homme. Il était devenu acteur après avoir quitté le collège. Il venait obtenir le rôle de Roméo et il l’avait invité à voir la pièce. Plus le jour de son départ pour New York approchait, plus elle était euphorique. J’avais un petit pincement au cœur quand elle est partie prendre son train. Elle était le garant de ma mémoire et j’aimais cette vie simple et chaleureuse, mais j’étais heureux pour elle.

A son retour, elle était malade et avait fait un malaise dans le train, mais je compris aussitôt que c’était plus profond. Elle avait du rompre avec son amour. Une autre femme avait sauvé Terry d’une chute de projecteur et avait perdu une jambe. Elle vivait seule avec sa mère, elle ne pourrait plus travailler, aurait du mal à trouver un mari et elle aimait Terry ! Candy avait donc préféré partir, voyant Terry tiraillé entre son amour pour elle et son devoir pour Susanna.

Je n’avais toujours pas retrouvé la mémoire, mais j’avais un pressentiment, et bien que je lui avais dit le contraire, je pensais sincèrement qu’ils avaient fait une erreur en se séparant. On ne peut pas être heureux en vivant avec une personne par devoir ! Une phrase me revenait sans cesse en mémoire : « être heureux c’est vivre avec la personne qu’on aime ». Je n’avais jamais vu Candy aussi désespérée, à ce moment des images d’une autre femme pleurant par amour revenait dans ma mémoire. J’essayais du mieux que possible de la consoler, mais en vain. Et pour amplifier cette douleur, son cousin Alistair c’était engagé dans l’armée française et sa tante la rendait responsable de ça. Je ne voyais pas pourquoi.

Alors que je voulais aider Candy au mieux, je fus renversé par une voiture. Je lui apportais encore des soucis. Cet accident me fit rencontrer le docteur Martin, un excellent médecin mais certes alcoolique. Pendant ma convalescence, je commença à regarder les articles sur Terence Graham. Son jeux était mauvais depuis sa séparation avec Candy. Je cachais ces journaux sous mon lit à la page de l’article sur Terry. Je voulais qu’elle les trouve « par hasard », et finalement, le jour où elle perdit son travail à cause de moi, elle les trouva...A mon retour, elle était endormi sur les journaux, elle avait pleuré jusqu’à épuisement. Je me doutais qu’elle n’irait pas le retrouver mais elle savait maintenant qu’il l’aimait plus que sa carrière d’acteur.

Et un jour, un violent mal de tête me permit de retrouver la mémoire. Là tous s’est accéléré dans ma tête. Je me souvenais de ma promesse faite à moi-même. Moi qui voulait la rendre heureuse, elle vivait un cauchemar. J’avais pris du bon temps en Afrique et voilà le résultat !

Je repris contact avec Georges. Il avait incroyablement maigri et bien que soulagé, il était en colère contre moi. Et il n’y avait rien de plus normal. J’avais laissé Georges seul, sans moyen de me contacter. Je trouva le journal intime de Candy et Georges m’expliqua tout. Dans le journal, j’ai pu lire que Terry avait réussit à ce que Candy fasse le deuil de la mort d’Anthony et il l’avait rendue heureuse, ce que je voulais par dessus tout ! Et Candy avait permis à Terence de renouer avec sa mère. Leur séparation fut à cause d’un piège tendu par Eliza et Neal, des membres de ma famille.

Terry, la personne en qui j’avais entière confiance avait du partir pour que Candy reste au collège et que son tuteur ne soit pas prévenu au risque que je renonce à l’adoption et que Candy soit livrée à elle-même. Si j’avais été là, j’aurai empêcher cela ! A 16 ans, Terence s’était sacrifié par amour pour elle et était parti construire sa vie dans l’espoir de la retrouver un jour ! Il avait renoncé à une vie confortable et à son titre de noblesse ! Et moi à 26 ans, je n’ai pas accompli mon devoir de père en partant au Kenya.
Quand Georges avait appris la nouvelle du départ de Terence du collège, il avait apporté de l’argent pour que Candy puisse le rejoindre, mais c’était trop tard. Si j’avais été présent, j’aurai pu les aider ! Résultat, Candy avait traversé l’atlantique dans des conditions sommaires, jouant avec sa vie pour le retrouver. Et si elle avait été jeté à la mer ! Je ne me le serais jamais pardonné. J’ai moi même été passager clandestin sur un bateau et je connaissais les risques qu’elle avait pris. Quand elle m’avait raconté cela, pendant mon amnésie, j’avais trouvé ça audacieux en plus !

Heureusement, son trajet s’était bien déroulé et elle avait encore une fois trouvé refuge dans son orphelinat. Là au moins, elle pouvait trouver des femmes qui ne la laisserait pas tomber, contrairement à moi ! Candy avait elle aussi décider de suivre sa voix comme Terence et elle avait informé Georges par une lettre our Grand Oncle William, de sa décision de poursuivre des études d’infirmière. Il lui donna mon consentement (sans que le sache) et lui proposa de l’aider financièrement. Ce qu’elle refusa ! Encore une fois, comme Terence l’avait fait, elle me donna une leçon de vie ! Elle voulait devenir quelqu’un seule !

Alors qu’elle étudiait pour devenir infirmière tout en travaillant, moi, voulant rejoindre la femme que j’aimais partie à la guerre, je me suis porté volontaire dans l’armée ! Encore une excentricité alors que j’avais d’énormes responsabilités envers ma famille...Et c’est là que je suis devenu amnésique.
Alors que monsieur Albert vivait avec Candy, arriva l’accident de Susanna Marlowe qui causa la séparation de Candy et Terence. Si je n’avais pas été volontaire et que je n’étais pas amnésique, j’aurai pu les aider. Ils étaient jeunes, et ils avaient pris la seule solution qui s’offraient à eux, sans parents pour les aider. Et pour couronner le tout, mon cousin Alistair était partit à la guerre.

Maintenant que ma mémoire était revenue, Georges et Tante Elroy voulaient que je revienne vivre dans le manoir. Mais je ne voulais pas renoncer à jouir de ma liberté en vivant avec Candy et elle avait besoin de moi ! Neal qui était tombé amoureux d’elle, voulant l’acculer avait déjà fait en sorte qu’elle perde son travail en révélant que Candy vivait avec un homme sans être marié, moi en l’occurrence. De plus, il lui avait tendu un piège. Elle s’était retrouvé enfermée dans un manoir avec lui. Heureusement, cette fois-ci j’avais pu la secourir. J’aurai du à ce moment lui avouer ma véritable identité, mais je ne voulais pas mettre à mal la famille Ardlay.

J’avais repris les rennes des affaires et mon attitude attira l’attention du voisinage. Nos voisins pensaient que j’étais un gangster, quoi de plus normal avec mon comportement. Et un jour, comme ils voulaient me mettre à la porte, je partis de notre appartement en lui donnant de l’argent. Je m’en voulais de partir mais je n’avais pas le courage encore de lui dire qui j’étais ! Elle avait besoin de moi, Alistair venait de mourir à la guerre et j’étais parti ! Je n’arrive pas à croire, que j’ai fait passer les affaires de la famille Ardlay avant Candy ! Je n’étais vraiment qu’un minable ! Candy avait eu plus de courage que moi, elle avait quand même perdu son travail et bientôt son appartement à cause de moi et pourtant elle me faisait encore confiance alors que j’avais bafoué la sienne depuis longtemps !

Avant de partir, je voulais aider Candy et Terry et quand les journaux annoncèrent que Terry avait disparu, je demanda à Georges de le retrouver. J’avais surpris Candy pleurant en apprenant la nouvelle, elle était inquiète. Pour cela, je fis envoyer un manteau au nom d’Albert avec une adresse à Rockstown, là où se trouvait Terry. Elle me croyait encore amnésique, je savais par expérience qu’elle irait là bas. Malheureusement, bien que c’était lui qui avait besoin d’elle maintenant, elle rentra seule…mon plan n’avait pas fonctionné cette fois pour les remettre ensemble, mais au moins quelques mois plus tard, j’appris par la presse que Terence avait repris le chemin de Broadway.

C’est à ce moment là que dans mon dos, tante Elroy et Sara manigancèrent des fiançailles entre Candy et Neal. Neal profitant de la mort d’Alistair, faisait du chantage à la famille. S’il n’épousait pas Candy, alors il s’engagerait dans l’armée. Je savais pourtant que Neal avait des vus sur Candy après le guet-apens qu’il lui avait fait.

Même si je dois avouer que je ne voulais pas divulguer mon identité à Candy, Georges a bien fait de me désobéir. Jamais je n’oublierai son regard quand elle me vit. De l’incompréhension, mêlée de joie de voir qu’Albert allait bien et de la colère car je lui avais menti délibérément depuis toutes ces années. Je lui avais fait promettre qu’on se dise tout… Mais cette fois, je n’allais plus me cacher, cette mascarade avait fait assez de mal et lors des fiançailles, devant toute la famille, je fis mon apparition en tant que père adoptif de Candy et je fis annuler les fiançailles. Par la même occasion, les Lagans honteux partirent pour la Floride. Candy pourrait enfin vivre en paix.

J’espérai que Candy s’installe dans notre manoir et qu’elle continue son travail à la clinique Happy, mais comme à chaque fois que Candy avait besoin de réconfort, elle partit vivre à la maison Pony et quitta son travail. J’avais encore échoué à la rendre heureuse et elle n’avait plus envie de vivre près de moi.
A partir de cet instant, je fis tout ce que je pouvais pour la rendre heureuse, même si je savais au fond de moi, que seul Terence en avait le pouvoir !

Je voulais faire mon possible pour me faire pardonner de Candy. Elle avait adoré travailler avec le Docteur martin et c’est là, qu’au lieu de construire la nouvelle clinique Happy à Chicago, j’ai demandé au docteur Martin de le faire à Laporte. Candy retourna travailler avec lui et ensuite, je fis agrandir la maison Pony avec une chambre d’invité pour ses amis.

On s’écrivait beaucoup, mais dans ses lettres, je voyais bien que Candy en m’appelant grand-père me montrait qu’elle ne m’avait pas encore pardonné mon mensonge. Je travaillais beaucoup, et je passais de temps en temps à la maison Pony avec Georges et Candy venait parfois à Chicago. Même lors de ses anniversaires, je ne participais pas à toute la fête. Malgré tout, elle avait l’air d’avoir retrouvé un équilibre mais de la à dire qu’elle était pleinement heureuse...Elle disait le contraire, mais je voyais bien qu’elle se mentait à elle même, s’abrutissant dans le travail à la clinique et à la maison Pony.

Pendant ce temps, j’avais pu revoir Terry lors de sa tournée pour Hamlet à Chicago, mais Susanna ne le laissant jamais libre, nous ne pouvions parler librement. Mais à son regard, je voyais qu’il pensait encore à Candy. Quand je retrouva Candy ensuite, pour sonder ses sentiments, je commençais à lui parler ouvertement de Terence et je laissais traîner les journaux sur lui au manoir. Candy avait du mal à rester calme quand je parlais de lui, mais elle faisait bonne figure. Même la mère de Terry avait essayé une réconciliation en envoyant à Chicago un billet pour Hamlet, en vain. J’étais entre les deux, voyant leurs déboires et ne pouvant pas faire grand-chose, quand arriva l’annonce de la mort de Susanna.

J’avais enfin un moyen de la rendre heureuse ! Ils pouvaient enfin être ensemble ! Je savais que la tâche du côté de Candy ne serait pas aisée, elle avait trop souffert et les forteresses qu’elle avait dressé étaient très hautes.

Il me fallait d’abord lui avouer que j’étais le prince des collines. Pendant notre vie commune, elle m’avait expliqué qu’elle m’avait aimé suite à notre première rencontre. J’avais été témoin de la jalousie de Terry envers Anthony, et je ne voulais pas que ce souvenir puisse être un obstacle. Je savais qu’elle m’en voudrait pour ça aussi, mais tant pis. Finalement, ce fut plutôt l’émotion qui nous submergea. Mais des petits pics dans ses lettres comme m’appeler son altesse, montrait bien une déception face à ce mensonge.

Ensuite, pour l’organisation de son anniversaire, je fis décorer une chambre pour elle à Chicago, comme je l’avais fait à Lakewood. Je voulais qu’elle s’y sente chez elle avec cette chambre de la couleur de ses yeux. Les chevaux, s’était une idée de Georges. On voulait lui faire comprendre que des retrouvailles avec Terry étaient possibles et que leur amour pouvait renaître (même si je doute qu’il se soit éteint un jour).
Il me fallait aussi faire admettre Candy dans la famille Ardlay et faire taire définitivement les rumeurs de voleuse de bijoux qui couraient contre elle. Après avoir joué d’autorité sur Sara Lagan, celle-ci fit des excuses à Candy devant toute la famille lors de l’inauguration de leur hôtel. Tante Elroy qui connaissait mes plans, n’a même pas voulu se déplacer, prétextant une maladie. Il faut dire qu’elle avait elle même fait courir ces mensonges à l’encontre de ma fille adoptive. Et pour finaliser le lien de la famille Ardlay avec Candy, je lui rendis ma broche qu’elle m’avait rendu quand je lui avoua que j’étais le prince des colline. Chaque garçon de la famille avait une broche de la sorte, elle serait la première fille. Mais son refus d’être à côté de moi sur la photo, montrait qu’elle ne se sentait toujours pas intégrer dans cette famille...

Pendant ce temps, j’avais repris contact avec Terence pour lui souhaiter mes condoléances. Il voulait la revoir mais il doutait tellement que je décida de lui confier le journal intime de Candy. On peut dire après lecture qu’il y était le héro. Cela marcha, et il lui écrivit une lettre glissée dans le journal. Il ne me restait plus qu’à le lui rendre.


Mais avant, il me fallait soulager la conscience de Candy de la mort d’Anthony. Je savais bien que la tentative de suicide de Susanna avait fait resurgir le souvenir de sa mort et que Candy ne voulait pas avoir une autre mort que la conscience. En plus, Susanna avait réussi à sauver Terence, ce que Candy n’avait pas pu faire pour Anthony. Je pris des vacances, Georges étant malade pour amener Candy à Lakewood. La propriété était vide depuis les fiançailles d’Archie et Annie et tante Elroy voulait la vendre.
Cette visite fut aussi bénéfique pour moi que pour Candy, même si les souvenirs étaient douloureux. Ma mère, mon père, ma sœur et mon neveu étaient enterrés ici. La visite du mausolée fut pénible pour nous deux. Nous avons pu discuter de nos blessures. J’avais vraiment l’impression de revoir ma chère sœur en Candy. Je lui raconta les déboires de celle-ci pour vivre avec l’homme qu’elle aimait. J’espérais faire comprendre à Candy que vivre sans être avec l’homme qu’elle aime, n’était pas le bonheur…. Et une fois à Chicago, je lui rendis son journal.

Quand je reçu sa lettre me disant qu’elle voulait me le rendre alors qu’elle ne l’avait pas lu, j’étais désespéré. Comment faire pour qu’elle et Terry se retrouvent ? C’est là que Georges vint à mon aide. Lui seul a ce pouvoir de convaincre les gens avec un seul mot. Effectivement, il lui a suffit de répondre à la lettre de Candy pour que celle-ci sonde enfin son passé et ouvre ce journal !

Une fois la lettre découverte, je n’eus pas grand-chose à faire...l’amour s’en chargea. Candy avait juste eu besoin d’un soutien moral pour aller le voir au théâtre avant de prendre sa décision. Après leurs retrouvailles, je revis enfin la lueur espiègle dans les yeux de Candy et un Terence plus doux qu’un agneau. Sa réputation d’homme solitaire et hargneux s’évanouit. Ils partirent ensuite tous les deux à la maison Pony, mon esprit de père était tranquille, ils seraient chaperonnés par les deux sœurs.

Lors de leur mariage, je pus enfin rencontrer la mère de Terry. Elle avait elle aussi œuvrée à Rockstown en parlant à Candy et en l’invitant à voir Hamlet. Elle voulait qu’ils renouent. Si j’avais su, nous aurions pu travailler ensemble ! Mais elle gardait encore sa filiation avec Terence secrète car elle ne pouvait pas financièrement se permettre de perdre sa carrière d’actrice. Elle s’en voulait beaucoup de ne pas avoir aider son fils lors de l’accident de Susanna. Elle avait recontacté le Duc mais il avait refusé son aide, trop en colère contre son fils qui avait renoncé à son nom quelques années plus tôt.

Je pouvais maintenant penser un peu à moi. Archibald venait de finir son doctorat de droit et il me secondait parfaitement dans les affaires de la famille Ardlay. Je venais de retrouver Sidonie à Sao Paulo. Elle était toujours infirmière à la croix rouge. Elle avait survécu à la guerre. Je n’oublierai jamais quand je l’ai vu. Elle n’avait pas changé, mais moi si. Mes cheveux étaient blonds maintenant et courts. Et ma tenue vestimentaire plus aussi négligée…

Georges ne m’avait jamais vu aussi envoûté et sa seule préoccupation était que je ne délaisse pas encore mes responsabilités. Heureusement pour moi, Sidonie qui avait toujours beaucoup voyageait comme moi, voulut bien me suivre. Nous avions perdu beaucoup de temps et notre mariage se déroula en toute intimité lors d’un voyage d’affaire à Las Vegas. Pendant mes voyages d’affaire, Sidonie s’occupait des œuvres caritatives. Nous avons eu ensemble un seul enfant, un garçon qu’on amenait partout avec nous. Ce n’est qu’avec l’essor des vols commerciaux que Sidonie et William Anthony restèrent au manoir pendant que je voyageais.

Quand Candy et Terry décidèrent de partir en Angleterre, je les aida du mieux que je pus. Ils eurent des jumeaux qu’ils élevèrent selon leur choix. Candy était contre les professeurs particuliers et voulaient que leurs enfants en côtoient d’autres comme elle à la maison Pony. Terence qui avait connu une enfance dans la solitude comme moi, était d’accord. Ils allèrent donc à l’école et ils ne virent jamais le collège royal de Saint Paul ! Nous nous voyions tous les étés en Ecosse et à Noël à Chicago. Nos enfants et ceux d’Annie et Archibald s’amusaient et on retrouvait l’ambiance de Lakewood…

Après son mariage, Archibald travailla avec son beau-père pour l’aider à remonter la pente, mais ensuite il me rejoignit. Il fut d’une aide précieuse lors de la crise de 1929. Contrairement à la famille Lagan, nous voulions garder une éthique dans les affaires et non profiter de la misère. Avec Annie, il avait eu trois enfants. Annie, quelle transformation, alors que je l’avais connu si timide, avait montré une force de caractère incroyable, déjà en s’imposant face à tante Elroy pour son mariage, mais ensuite face à Eliza et Neal Lagan ! En effet, Candy partit à la maison Pony et ensuite mariée à Terence, cela avait ravivée la colère de ces deux là et c’est Annie qui en fit les frais pendant les réunions familiales. Finalement, Eliza tomba dans le piège d’Annie et d’Archibald et épousa un homme d’affaire Australien et elle partit là-bas. Neal fit de même et vécu auprès de sa sœur. Nous n’avons plus jamais eut de nouvelles d’eux, heureusement !

Au début de la seconde guerre mondiale, Candy et Terry rentrèrent à Chicago dans notre manoir. Candy continua a être infirmière et Terry ouvrit une école de théâtre et il écrivit des pièces. Arrêter le métier d’acteur lui importait peu du moment qu’il vivait avec Candy. Ils avaient adopté l’enfant le plus âgé de la maison Pony avant que celle-ci ne soit reprise par l’état. Mademoiselle Pony venait de mourir et sœur Lane resta encore plusieurs années dans l’orphelinat avant de nous quitter à son tour. Ce fut un coup rude pour Candy et pour Annie. Même Terry eut beaucoup de peine car il avait trouvé chez les sœurs un profond amour maternel.

A la mort de Georges, celui-ci soulagea sa conscience. Mon père avant de mourir avait rencontré une autre femme. Elle était enceinte et il devait l’épouser. Elroy était contre ce mariage car la jeune femme n’était pas issu d’une famille riche. Mon père n’avait pas eu le temps de mettre cette femme à l’abri du besoin avant sa mort subite. Cette jeune femme se retrouva sans ressource et elle mourut en couche. Tante Elroy, pour protéger les affaires de la famille Ardlay demanda à Georges de garder le secret et d’abandonner l’enfant à la maison Pony. Candy était donc ma demi-sœur. Sa ressemblance avec Rosemary n’avait rien à voir avec le hasard. Seul Terence en voyant le portrait de ma sœur dans mon bureau avait eu un doute dont il m’avait fait part. Candy avait raison, ce lien invisible frère-sœur, c’est lui qui m’avait conduit à mes 17 ans à la maison Pony. La colère de la tante Elroy envers Candy, même après que celle-ci me sauva la vie lors de ma période amnésique, s’expliquait soudain.

Les trois enfants de Candy et Terry purent choisir leur métier et leur conjoint librement. Ils sont heureux et ont donné à Candy et Terry le grade de grand parents, un nombre incalculable de fois. Ils ont près de
80 ans tous les deux et Terry est toujours tellement attaché à Candy qu’il vaudrait mieux pour lui qu’il parte le premier… Après leurs retrouvailles, il n’a jamais pu passer plus d’une journée sans elle et réciproquement. Ils avaient trop souffert de leur séparation.

Tant de temps a passé, ils ont là, tous autour de mon lit. Sidonie, Candy et mon fils ont les larmes aux yeux. Même Terence montre sa tristesse. Moi qui l’ai connu si grand et si fort, on a du mal à croire qu’il soit si émotif. Il aura été mon meilleur et plus fidèle ami avec Georges. Archibald, Annie...Ma famille. Mon but dans la vie était de rendre Candy heureuse, je crois que j’ai réussi. Je peux maintenant partir en paix.
 
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view post Posted on 6/2/2021, 08:38

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Très bon fanfic mais c est un fanfic par contre du coup candy était la tante d anthony ce qui est un peu ridicule pour moi mais bon pourquoi pas après tout sinon à part ce détail sur les origines de candy auquel je n ahere pas le reste de l histoire est bien trouvé
 
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view post Posted on 7/2/2021, 19:31
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merci Gilbert!
 
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view post Posted on 7/2/2021, 19:56

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Merci à toi après tout il est permis à nous les fans d avoir beaucoup d imagination pour les fanfic et les theories
 
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view post Posted on 7/2/2021, 20:00
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c'est justement ce que veux l'auteur, nous laissez libre d'imaginer les non dit de l'histoire. Et ça marche, je crois que candy est un des animes qui a le plus de fanfics!
 
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view post Posted on 7/2/2021, 20:31

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Oui effectivement du plus simple au plus farfelue et beaucoup d imagination pour notre plus grand plaisir
 
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