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Une nouvelle vie, mon deuxième bébé

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view post Posted on 27/7/2012, 14:12




Note de l’auteur : Pour ma deuxième fic, j’ai voulu faire une sorte de suite à Candy. Je suis partie de l’épisode où Candy embarque sur Mauritania pour rejoindre l’Angleterre. Seulement, dans mon histoire, lorsque Terry est allé à New-York pour voir sa mère, celle-ci l’a accueilli les bras ouverts. Du coup, Terry a décidé de rester vivre avec elle. Il n’est donc pas allé au Collège de Saint-Paul et n’a jamais rencontré Candy. Du moins pour l’instant…


UNE NOUVELLE VIE




Chapitre 1 : Les épreuves de la vie


La traversée de l’Atlantique fût longue pour Candy. Il n’y avait aucun jeune de son âge sur le bateau et Georges qui l’accompagnait pour la traversée n’était pas très loquace. Ses seuls passe-temps furent la lecture. Lorsque le bateau arriva enfin au port de Southampton, Candy fût soulagée d’arriver et impatiente de retrouver ses chères cousins Archibald et Alistair Cornwell qu’elle n’avait pas vu depuis deux mois. Avant de se rendre au Collège Royale de Saint-Paul, les deux frères firent visiter un peu Londres à Candy. Lorsque la jeune fille arriva à l’école, elle dit au revoir au deux jeunes hommes puis fût conduite au dortoir des filles par la sœur Margareth. Une fois seule dans sa chambre, Candy s’allongea sur le lit. Cela ne faisait que quelques minutes qu’elle était là et pourtant, elle avait déjà l’impression d’être en prison. Le discours sur le règlement strict de l’école de la Mère Supérieure qu’elle avait dû écouter à son arrivée ainsi que les énormes barrières qui entouraient tout le Collège lui fit vraiment penser à un établissement pénitencier. Candy sentait qu’elle aurait du mal à s’adapter à cet environnement. De plus, ses cousins l’avait informée que Daniel et Eliza Legrand se trouvait également dans cette école. Elle se serait bien volontiers passée de ces deux-là. Mais elle essaya de garder tout de même le sourire en pensant qu’avec Archibald et Alistair, elle ne serait pas seule.

Quelques semaines s’étaient écoulées. Eliza n’avait pas pu s’empêcher d’informé toute l’école sur le fait que Candy avait été adoptée et qu’elle était une ancienne fille d’écurie. De ce fait, Candy fût dédaignée par la plupart des élèves. Mais malgré cela, elle s’était faite une bonne amie en la personne de Patricia O ’Brian. Cependant, Candy avait quelquefois besoin de se retrouver seule pour se ressourcer. Elle avait d’ailleurs trouvé l’endroit parfais pour cela. Dans le parc du collège, se trouvait une petite colline avec un grand chêne qui lui rappelait la colline de la maison Pony. Elle décida donc de l’appeler « la colline retrouvée ». Un jour, alors qu’elle s’y rendait, Candy rencontra Daniel en chemin.

_ Qu’est-ce que tu me veux Daniel ? Demanda Candy
_ Il y a bien longtemps que je ne t’avais pas vue, je ne m’attendais pas à te retrouver ici en Angleterre. Dit Daniel
_ Moi non plus. Et si j’avais pu deviner que je t’y retrouverais, jamais je n’aurai accepté que l’oncle William m’y envoi. Dit Candy
_ Qu’est-ce que tu insinues ? S’énerva Daniel
_ Comment tu ne devines pas ? Tu as toujours autant d’audace mais ce n’est pas l’intelligence qui t’étouffe. Dit Candy
_ Quoi ? Cria Daniel. Et venez-vous autres. Appela Daniel
A ce moment-là, deux garçons sortis de derrière un arbre.
_ Ce n’est pas non plus, la bravoure. C’est comme les autres fois chez nous, quand tu préparais un mauvais coup, tu n’avais pas le courage de le faire tout seul. Dit Candy
_ Candy, tu parles beaucoup trop. Dit Daniel en s’approchant d’elle.
Niel la poussa parterre et les deux autres la maintinrent au sol.
_ Noooon ! Lâchez-moi, je vous défends de me toucher sals brutes. Cria Candy qui essaya de se défendre.
_ Tu n’as pas ta place dans ce collège, salle fille d’écurie, et on va te montrer ce qu’on fait aux filles dans ton genre. Pesta Daniel
Daniel s’avança vers elle et déchira sa robe. Il se mit ensuite sur elle. Candy comprit alors qu’il était prêt à abuser d’elle. Elle cria alors de toutes ses forces pour appeler à l’aide en essayant toujours de se débattre mais à trois contre un, rien n’y fit. Daniel la força à l’embrasser mais bien décidée à ne pas se laisser faire, Candy lui mordit sa langue lorsqu’il tenta de l’introduire dans sa bouche. Daniel, furieux, lui asséna une gifle monumentale. Il mit alors sa main sur la culotte de Candy et l’arracha en un geste. Ensuite, Daniel défit sa ceinture et abaissa son pantalon. Il se prépara à la pénétrer lorsqu’il entendit du bruit. Des élèves passaient par là. De peur de se faire prendre, il se releva et remit son pantalon. Daniel se pencha vers Candy qui était toujours maintenue au sol par les deux amis de Daniel.
_ Tu n’as pas intérêt à parler de ce qui vient de se passer à qui que ce soit. De toute façon, on ne te croirait pas. Ce sera ta parole contre la nôtre. Et je te rappelle que tu n’es qu’une orpheline alors que nous, nous sommes des garçons de bonne famille. Et surtout, ne te fait aucune illusion, la prochaine fois, on se débrouillera pour ne pas se faire déranger. On en n’a pas fini avec toi. La menaça Daniel

A ces mots, les trois garçons s’en allèrent en riant. Candy se releva péniblement et couru jusqu’à sa chambre en tenant sa robe qui était totalement déchirée. Lorsqu’elle arriva, elle se jeta sur son lit en pleurant. Candy était dévastée. Elle avait encore du mal à réaliser qu’elle avait failli être violée. Jamais elle n’aurait cru Daniel capable d’un acte aussi odieux même si elle savait depuis longtemps qu’il était loin d’être un enfant de cœur. Candy avait encore l’impression de sentir les mains de Daniel sur son corps et sa langue dans sa bouche. Elle fût alors prise d’un terrible sentiment de dégout et couru jusqu’au toilette pour vomir. La jeune fille prit ensuite une longue douche, elle y resta plus d’une heure. Il fallait à tout prix qu’elle enlève l’odeur de Daniel qu’elle avait sur elle. Pendant tout ce temps, elle ne cessa pas de pleurer. Elle se remémora alors les dernières paroles de Daniel. Il avait raison, pensa-t-elle, personne ne la croirai si elle en parlait. Elle, « une fille de rien » comme l’aimait l’appeler Eliza. Mais jamais elle ne pourrait supporter de croiser Daniel à nouveau, surtout qu’il avait menacé de recommencer à la première occasion. Elle sortit de la salle de bain et décida de fuir l’Angleterre. De toute façon, elle se trouvait dans ce collège pour soi-disant devenir une jeune fille du monde mais Candy savait que ses buts dans la vie étaient tout autre. Elle s’habilla, fît sa valise et quitta le collège. Elle devait se rendre à Southampton pour prendre un bateau pour rejoindre l’Amérique. Retourner chez elle, c’était son unique préoccupation pour l’instant. Mais en chemin, elle réalisa qu’elle n’avait pas d’argent et la traversée de l’Atlantique devait surement coûter très cher. Il fallait absolument qu’elle trouve un emploi pour payer le voyage. Heureusement, elle put en trouver dans un hôtel. Elle y travailla comme femme de chambre. Etant donné qu’elle devait se payer une chambre ainsi que de quoi manger, cela lui pris presque deux mois pour réunir l’argent nécessaire pour la traversée ainsi que pour se faire une petite réserve. Candy embarqua finalement pour l’Amérique.


Pendant ce temps-là, les sœurs qui avaient constaté l’absence de Candy firent prévenir sa famille. Georges, qui fût envoyé par l’oncle William, arriva quelques jours après la fuite de Candy. La Mère Supérieure le reçu dans son bureau. Elle avait également fait appeler Alistair, Archibald et Patricia pour savoir si l’un d’entre eux connaissait les raisons de la fugue de Candy. Mais personne ne savait rien. Aucun des jeunes gens ne comprenaient rien à la situation. Ils se demandaient tous ce qu’il avait bien pût arriver pour que Candy prenne la fuite de cette manière. La Mère Supérieure tendit alors à Georges le mot que Candy avait laissé dans sa chambre. Mais celui-ci n’éclairait pas plus les choses.

« Chère Oncle William, je vous remercie pour tout ce que vous avez fait pour moi. Vous m’avez envoyée ici pour que ce collège fasse de moi une vraie jeune fille du monde mais je n’y suis pas à ma place. Je ne souhaite également plus faire partie de la famille André. Veuillez me pardonnez. Amicalement, Candy Neige »

Georges quitta le Collège et rejoignit Albert (l’oncle William) pour l’informer de la situation. Ce dernier était resté à Londres pour avoir un œil sur sa protégée. Albert demanda à son bras-droit de rester sur place et de tout faire pour la retrouver. Ils décidèrent d’engager des détectives pour la retrouver mais au début, rien n’y fit. Ce n’est que deux mois plus tard qu’ils apprirent que Candy avait pris un bateau pour l’Amérique. Archibald et Alistair, qui étaient tous-deux secrètement amoureux de Candy, étaient très inquiets pour elle. De plus, les rues de Londres n’étaient pas très sûres, surtout pour une jeune fille seule. Alors lorsqu’ils apprirent les dernières nouvelles, ils voulurent tous les deux quitté le collège pour aider dans les recherches. Mais Georges leur expliqua que l’oncle William avait engagé une horde de détectives et que cela serait suffisant. Il les rassura en leur relatant que ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne retrouve Candy. Georges leur demanda donc de rester concentrés sur leurs études en leur disant que c’était surement ce que Candy aurait voulu. Ils n’eurent pas d’autre choix que d’obtempérer étant donné que c’était un ordre de l’oncle William.

Georges et Albert prirent donc le bateau pour l’Amérique. Arrivés à New-York, ils se séparèrent. Georges prit le train pour Chicago car il devait s’occuper des affaires de la famille André tandis qu’Albert prit un train direction La Porte. Il pensait bien connaître Candy et se disait que cette dernière était surement allée à la Maison Pony. La jeune fille s’y sentait vraiment chez elle et c’est là qu’elle allait lorsqu’elle avait besoin d’un refuge comme après la mort d’Anthony. Albert était quasiment sûr de l’y trouvée. Albert était perdu dans ces pensées quand il entendit un bruit sourd et sentit une douleur lancinante à la tête puis, il perdit connaissance. Le train venait de dérailler.

Lorsque Candy était arrivée en Amérique, elle avait d’abord pensé retourner à la Maison Pony mais elle s’était vite ravisée en se disant que si l’oncle William la faisait rechercher, c’est sans doute le premier endroit où on irait la chercher. En plus, elle ne voulait surtout pas devoir raconter à Sœur Maria et à Melle Pony pourquoi elle s’était enfouie du collège car elle se doutait que les deux femmes ne manqueraient pas de la questionner. Et la dernière chose qu’elle voulait, c’était que ses deux mamans se fassent du souci pour elle. Elles avaient déjà assez à faire avec tous leurs petits pensionnaires. Candy décida donc de rester à New-York car personne ne l’attendait nulle part, alors une ville ou une autre, c’était du pareil au même. Elle avait également décidé de changer de nom au cas où la famille André étendrait les recherches dans tout le pays. Candy avait désormais choisi de s’appeler Antonia Brighton en souvenir de son chère Anthony et de sa sœur de cœur Annie. Cela faisait maintenant deux semaines que Candy était arrivée. Elle faisait quelques menus travaux dans l’hôtel où elle séjournait qui servaient uniquement à payer sa chambre. Elle devait puiser dans la petite réserve d’argent qu’elle s’était faite à Londres pour pouvoir se payer à manger. Mais malheureusement, l’argent commençait à manquer. Ainsi, tous les après-midi, après son travail à l’hôtel, elle sillonnait la ville à la recherche d’un travail.

Aujourd’hui, elle a encore passé son après-midi à chercher un emploi sans succès. Le soir commençait à tomber et Candy sentit la fatigue la gagner. Elle décida donc de retourner à l’hôtel mais comme elle ne connaissait pas encore très bien cette ville, Candy ne savait plus où elle se trouvait. Elle entra dans un café qui se situait non loin pour demander son chemin. Soudain, la jeune fille eut la tête qui tourne. Pour faire des économies, Candy n’avait rien mangé depuis hier au matin. Elle fit quelques pas dans le café puis s’évanouit.


Chapitre 2 : Un nouveau départ


Lorsque Candy ouvrit les yeux, elle vit un jeune homme penché vers elle. Celui-ci l’avait allongé sur une banquette après son évanouissement. Il était en train d’appliquer des compresses froides sur son front. Candy se redressa en se demandant ce qui s’était passé.

_ Ah, vous vous réveillez enfin mademoiselle ! Vous m’avez fait peur ! Dit le jeune homme
_ Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Demanda Candy qui ne se rappelait plus comment elle était arrivée là
_ Vous êtes entrée dans mon bar et vous vous êtes évanouie. Expliqua le garçon
_ Ah oui, ça me revient maintenant. Dit Candy
_ Oh mais je ne me suis pas présenté, Charly Sanders. Dit le jeune homme
_ Enchantée monsieur Sanders. Moi c’est Can… euh Antonia Brighton. Dit Candy qui avait failli faire une gaffe
_ Enchantée également mademoiselle. Mais appelez-moi Charly, avec du monsieur, j’ai l’impression d’être un petit vieux. Dit Charly en rigolant
_ D’accord. Appelez-moi par mon prénom aussi alors. Dit Candy en souriant
_ On peut peut-être se tutoyer, j’ai toujours eu un peu de mal avec la bienséance. Dit Charly en lui faisant un clin d’œil.
_ Oui bien sûr, pour être honnête, moi aussi. Et excuse-moi pour le dérangement. Répondit Candy un peu gênée
_ Tu n’as pas à t’excuser, ce n’est pas ta faute si tu t’es évanouie et puis ce n’est pas tous les jours qu’un beau brin de fille comme toi entre dans mon bar. Dit Charly pour essayer de dérider Candy
_ Merci. Dit Candy en rougissant légèrement. A ce moment-là, son estomac se fit entendre.
_ Je comprends mieux maintenant pourquoi tu t’es évanouie ! Dit Charly en rigolant en voyant la mine déconfite de Candy. Bon assieds-toi, je vais te servir un sandwich. Ce n’est pas très nourrissant mais au moins ça te remplira un peu l’estomac.
_ Oh non, ce n’est pas la peine. Et en plus, je n’ai pas de quoi te payer. Dit Candy en baissant la tête
_ Tu n’as pas ton mot à dire jeune fille. Je ne vais pas te laisser repartir et risquer que tu t’évanouisses à nouveau en chemin. Et tu sais que c’est ce qui risque d’arriver étant donné que tu n’as rien mangé depuis je ne sais quand ! Dit Charly d’un ton ferme et partant vers le bar
_ Comment tu sais ça ? Demanda Candy incrédule
_ Il suffit de t’observer. Dit Charly qui revenait avec un sandwich
_ Merci. C’était délicieux. Dit Candy
_ Alors dis-moi, d’où viens-tu ? Tu n’es pas de NY n’est-ce pas ? Demanda Charly
_ Ça se voit tant que ça ? Je viens de l’Illinois. Dit Candy qui préféra rester évasive pour ne pas donner trop d’information sur elle
_ Et qu’est-ce qui t’a amenée à New-York ? Tu as de la famille ici sans indiscrétion ?
_ Non, je … je suis orpheline. Je ne connais personne dans cette ville. Je suis venue ici pour commencer une nouvelle vie. Cela fait deux semaines que je suis arrivée. Dit Candy
_ Eh bien, tu dois t’ennuyer toute seule. Mais maintenant, tu as au moins un ami. Dit Charly en lui faisant un clin d’œil.
_ Merci Charly. Mais tu sais, je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Je passe toutes mes journées à la recherche d’un travail.
_ Ca alors, tu tombes à pic. Ma serveuse a démissionné la semaine dernière et je n’ai pas encore trouvé quelqu’un pour la remplacer donc si tu veux, le poste est pour toi ! Dit Charly heureux de pouvoir lui venir en aide.
_ Oh chic alors ! Merci beaucoup Charly ! Tu me sauves la mise ! Je commençais sérieusement à manquer d’argent. Dit Candy en lui offrant son plus beau sourire
_ Parfait, dans ce cas tu commences demain soir. Si ça te convient bien sûr.
_ Pas de problème patron. Je serais à l’heure. Merci encore pour tout. Au fait, tu sais comment on se rend à l’hôtel « Beau séjour » ? Je me suis un peu perdue. Avoua Candy
_ De rien. Tu prends la première à gauche puis la deuxième à droite.
_ Merci. A demain Charly
_ A demain Antonia


Quelques minutes après le départ de Candy, un jeune homme aux cheveux châtains entra dans le café. Il s’assit au comptoir et discuta avec Charly.

_ Salut Charly, Comment vas-tu ? Demanda le jeune homme
_ Terrence Grandchester ! Bien et toi ? Ca faisait un baille que je ne t’avais plus vu. Dit Charly
_ Je vais bien merci. Figures-toi que mon père s’est pointé avec la ferme intention de me ramener en Angleterre. Mais heureusement, après une longue discussion avec ma mère, il a finalement décidé de me laisser vivre ma vie. Je ne sais pas comment elle a fait pour le convaincre mais je ne préfère pas le savoir. Dit Terry
_ Il a peut-être un cœur après tout ! Dit Charly
_ Si tu avais vécu avec lui, tu ne dirais pas ce genre de chose. Dit Terry
_ Eh bien, c’est connu que les femmes arrivent toujours à faire faire n’importe quoi aux hommes ! Dit Charly en rigolant
_ Parles pour toi mon vieux ! Dit Terry
_ Et le théâtre, ça se passe bien ? Demanda Charly
_ Oui, j’ai décroché un rôle dans la pièce « Le Roi Lear ». La grande première est dans deux semaines alors je passe mes journées en répétitions. Expliqua Terry
_ Félicitations ! Tu as enfin obtenu un rôle ! Félicita joyeusement Charly
_ Oui, je commençais à me décourager ! Et toi, quoi de neuf ? Dit Terry
_ Oh, la routine. Je m’occupe de mon bar. Dit Charly
_ Si on m’avait dit un jour que l’ancien voyou se rangerait pour gérer un bar comme un honnête citoyen, je ne l’aurais jamais cru ! Le taquina Terry
_ Que veux-tu, il faut bien mûrir ! Et puis quand mon oncle est décidé en me laissant son bar, c’était l’occasion ou jamais pour moi de me reprendre en main. Dit Charly
_ Ça te réussit en tout cas ! Dit Terry. Et avec Sandra, ça va toujours ?
_ Non, elle m’a plaqué ! Je me suis rendu compte que c’était le côté « voyou » qui l’attirait chez moi. Je n’étais plus assez « mauvais garçon » pour elle. Dit Charly
_ T’en fait pas vieux, une de perdue, dix de retrouvées. Dit Terry pour consoler son ami
_ Tu ne crois pas si bien dire ! Tout à l’heure j’ai fait la connaissance d’une jeune fille. Tu l’aurais vue, les cheveux blonds bouclés, des yeux verts émeraude et incroyablement belle avec ça. D’ailleurs, je l’ai engagée comme serveuse. J’aurais le plaisir de la voir tous les jours. Dit Charly
_ Eh bien dis-moi, tu n’as pas perdu de temps ! Il faudra que je repasse ici pour la voir de mes propres yeux. Mais dis-moi, tu avais vraiment besoin d’une serveuse ? Demanda Terry en levant les sourcils
_ Tu sais depuis que j’ai repris le bar, on a plus de monde le soir. C’est vrai que je pourrais tout de même me débrouiller tout seul mais elle cherchait du travail et semblait vraiment désespérée alors j’ai écouté mon bon cœur. Expliqua Charly
_ Eh bien sûr, ça n’a rien avoir avec le fait que tu la trouve jolie ! Le taquina Terry
_ Un peu c’est vrai. Par contre, je ne sais pas comment expliquer ça mais elle a comme un genre de tristesse dans le regard et à sa façon de parler, on comprend qu’elle a dû en baver dans la vie. Ce n’est pas le genre de nana que tu te lèves pour un soir. C’est une fille bien, ça se voit tout de suite alors je ne sais pas trop si je vais tenter ma chance. Ajouta Charly
_ Oulala … trop compliquer pour moi ce genre de fille. Je te la laisse bien volontiers. Dit Terry en riant
_ De toute manière, qu’est-ce qui te fait dire que tu aurais eu tes chances avec elle ? Demanda Charly
_ Voyons, tu sais bien qu’aucune fille ne peut résister à mon charme. Dit Terry
_ Toujours aussi modeste à ce que je vois ! Dit Charly
_ Bon je te laisse, je vais rentrer. Je dois me lever tôt pour les répétitions de demain. Dit Terry
_ A la prochaine mon pote. Et bonne merde pour ton rôle si on ne se revoit plus d’ici là. Dit Charly
_ Merci. A plus vieux. Dit Terry


Candy après être sortie du bar, s’était rendue à son hôtel. Finalement, cette journée finissait bien. Non seulement elle avait enfin trouvé du travail mais en plus, elle s’était fait un ami. Charly était fort sympathique et Candy sentit qu’ils pourraient bien s’entendre tous les deux. Cependant, elle pensa qu’il faudra qu’elle fasse attention à ne pas lui révéler trop d’information sur sa vie. Si jamais sa famille la faisait effectivement recherchée en publiant un article dans le journal par exemple, Charly pourrait faire le lien avec sa véritable identité. Jusqu’à aujourd’hui, Candy se demandait si elle arriverait à s’adapter à cette grande ville, surtout sans travail et sans amis mais désormais, les choses commençaient à s’arranger. Le chemin vers sa nouvelle vie était en de bonne voie. Elle s’endormi l’esprit presque serein pour la première fois depuis des semaines. Car elles faisant encore des cauchemars certaines nuits où elle revivait l’agression de Daniel.


De son côtés, Albert se réveilla dans une chambre d’hôpital avec un terrible mal de crane. Une infirmière se tenait à ses côtés. Albert se demandait ce qu'il faisait là et commençait à s’agiter. L’infirmière lui demanda de se calmer et alla prévenir le médecin que le patient venait de se réveiller. Quelques minutes plus tard, le médecin entra dans la chambre.

_ Bonjour monsieur, je suis le docteur Léonard. Vous nous avez fait une sacrée peur ! Vous êtes resté dans le coma quelques jours. Dit le Médecin
_ Que s’est-il passé ? Demanda Albert
_ Le train dans lequel vous vous trouviez a déraillé. Vous avez beaucoup de chance d’être en vie. Il y a eu énormément de morts dans cet accident ! Vos affaires personnelles ont été perdues dans les décombres et on n’a retrouvé aucun document d’identité sur vous. Pouvez-vous me donner votre nom s’il vous plaît ? Demanda le docteur
_ Je … Je ne sais pas, je ne me rappelle plus. Oh, ma tête, elle me fait terriblement souffrir. Dit Albert
_ Ne vous en faites pas, ça vous surement vous revenir d’ici quelques jours. Ne forcez pas les choses et restez calme. Vous avez besoin de repos. Je vais demander à l’infirmière qu’elle vous apporte des antidouleurs. Je repasserais demain. Dit le médecin
_ Bien docteur. Dit Albert

Malgré les conseils du docteur, Albert ne put s’empêcher de se triturer les méninges pour essayer d’avoir ne serait-ce qu’un petit souvenir mais rien. C’était le trou noir complet. Il finit par se rendormir après avoir pris ses médicaments.



En Angleterre, au Collège Royal de Saint-Paul, les frères Cornwell se faisaient toujours autant de soucis pour Candy. D’autant plus qu’il n’avait pas eu de nouvelles de Georges qui leur avait pourtant promit de les maintenir informé. Annie Brighton était arrivée au Collège quelques jours plutôt. Elle avait beaucoup insisté auprès de ses parents pour aller dans cette école. Elle voulait revoir Archibald, dont elle était secrètement amoureuse, mais aussi, sa sœur Candy qu’elle n’avait plus vue depuis si longtemps. Même si sa mère lui avait interdit de la fréquenter, au moins elle pourrait voir Candy de loin et avoir de ses nouvelles. Alors lorsqu’elle apprit que Candy s’était enfouie du Collège depuis plus de deux mois, Annie fût effondrée. Surtout que personne n’avait de nouvelle pas même ses cousins. Archibald, Alistair, Patricia et maintenant Annie se sentait inutile. Ils s’en voulaient de ne pouvoir rien faire pour aider leur amie. Daniel et Eliza quant à eux, ne cessaient de fanfaronner. Ils étaient enfin débarrasser de cette « fille d’écurie ». Même si Daniel aurait préféré ne pas être interrompu lorsqu’il avait tenté d’abuser de Candy. Car malgré tout, il devait bien avouer que physiquement, Candy l’attirait beaucoup.


A suivre …
 
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Fadi
view post Posted on 7/8/2012, 11:13




Bonjour, pourrrais je avoir le cde pour accéder au fanfics pour adultes s'il vous plait? merci
 
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1 replies since 27/7/2012, 14:10   1072 views
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