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Posts written by Sophie_

view post Posted: 28/11/2022, 17:41 Joyeux anniversaire Keiko Nagita - Candy Candy
keiko-soso

Joyeux anniversaire à Keiko Nagita, née un 28 novembre. Souhaitons-lui encore plein de belles années très inspirantes !
view post Posted: 19/5/2022, 13:16 Qui sont les vrais parents de candy - Final Story, le nouveau roman-suite de Candy (SPOILERS !!!)
QUOTE (aimecandyterry @ 19/5/2022, 09:39) 
oui c'est possible, mais à l'époque naître à 7 mois s'était vraiment très risqué. Après, pourquoi abandonner candy? Je ne pense pas que Georges soit sont père, rosemary aimait trop son mari.
C'est pour cela que je penche plus sur le père d'albert qui est mort précipitamment. Il n'aurait pas eu le temps de mettre sa nouvelle compagne et sa fille à l'abri.

Tu ne veux pas dire le père d'anthony ? Car rosemary et albert ont les memes parents puisque frère et soeur. ;)
view post Posted: 9/5/2022, 14:02 Lady Georgie - Autres Mangas/Animes/Films préférés (en dehors de Candy bien sûr!)
Cela ne se finit pas aussi tragiquement pour Candy heureusement !
view post Posted: 10/4/2022, 16:46 Nouvelle ici - PRESENTATION DES MEMBRES
Bonjour Ninny ! Bienvenue parmi nous ! Ta maman a eu une très bonne idée de te faire regarder Candy ! ;)
view post Posted: 7/4/2022, 10:29 La symbolique des jonquilles dans "Candy Candy, l'histoire finale" - Final Story, le nouveau roman-suite de Candy (SPOILERS !!!)
C'est sûr ! Terry a toujours été très jaloux d'Anthony. Même si on imagine qu'il est devenu plus compréhensif, les roses d'Anthony ne peuvent pas figurer au même niveau que lui.
Quant à Albert, s'il n'avait pas été le père adoptif de Candy et qu'elle soit de surcroit tombée amoureuse de lui, il est certain qu'il n'y aurait pas le même problème concernant les roses d'Anthony. Enfin... Si tant est que cela soit moral de faire pousser dans son jardin les roses de son neveu, le premier grand amour de sa protégée, dont elle a conservé un souvenir tendre et ému, tout en étant l'épouse du tonton... Une théorie qui me met vraiment mal à l'aise...
view post Posted: 4/4/2022, 13:14 La symbolique des jonquilles dans "Candy Candy, l'histoire finale" - Final Story, le nouveau roman-suite de Candy (SPOILERS !!!)
Nous savons tous désormais que les jonquilles symbolisent Terry, mais contrairement à la rose pour Anthony, ce n'est pas l'amour qu'il a pour cette fleur en soit qui le caractérise. Anthony est un amoureux des roses car elles lui rappellent sa maman. IL en créé même une pour Candy. Ce sont cette activité et cet intérêt pour cette fleur qui le symbolisent.
Est-ce que Terry est amateur des jonquilles ? Connaissant le personnage, ce n'est assurément pas sa qualité première, néanmoins ces jonquilles apparaissent à des moment clé de la vie de Terry et sont en lien avec lui.

candyterryfall candyterryfall2

La première fois, elles apparaissent au Collège Saint-Paul dans la scène où Terry est allongé dans l'herbe. (page 274-276, tome 1)

"Il était plus rapide pour regagner le bâtiment principal, de traverser la foret puis de passer par la prairie. Les boutons de jonquilles se gonflaient un peu partout, prêts à éclore....

... La tête en l'air, Candy trébucha sur quelque chose et s'étala de tout son long.

- Hé, je sais que tu es folle de moi, mais te voir si entreprenante, ça surprend quand même.

c'était Terry, allongé dans l'herbe. Il passa soudain une main dans le dos de la jeune fille.

- Hé là ! Qu'est ce que tu fais ?

Candy retira la main de Terry et se redressa, déconcertée. Elle avait trébuché sur la jambe du garçon en train de faire la sieste. Et elle venait de s'allonger sur lui...

- Comment ça ? C'est plutôt à moi de te le demander.

Rigolard, Terry se redressa aussi. Candy rougit aussitôt et d'un bond se remit debout.

- ça arrive à tout le monde de trébucher ! Et puis tu étais en plein milieu du chemin, tu te prends pour une pierre ou quoi ?
- Une pierre qui a reconnu un doux parfum de jonquille.

Terry s'était relevé à son tour. Il n'y avait plus aucune trace de blessure sur son visage. Même les plaies sur les lèvres étaient complétement cicatrisées.

- Quoi ? Qu'est ce que tu as à fixer ma bouche ainsi ? Tu espères tant que ça un baiser de ma part ?

Terry affichait un sourire moqueur. Le sang de Candy ne fit qu'un tour.

- Je n'en reviens pas. J'étais vraiment contente de voir que tu allais mieux et que tes plaies étaient guéries !

Sur le coup de la colère, la jeune fille avait répondu avec une certaine véhémence.

- Tu sais, l'autre soir, je suis sortie t'acheter des médicaments !
- Mais... C'est contre le règlement ! Tu es sortie de l'enceinte sans autorisation ? La nuit, en plus ? Tu mériterais que je te dénonce à une de ces religieuses.

Candy savait très bien qu'il ne cherchait qu'à la provoquer, mais elle tomba de le panneau et fut encore plus courroucée. Elle s'était sincèrement fait un sang d'encre pour lui.

- Terry, c'était parce que tu étais grièvement blessé que...
- Je ne t'ai rien demandé à ce que je sache, et maintenant, je devrais te remercier ? Non, merci.

Terry se tendit soudain. Sa voix avait été d'une certaine froideur. Candy allait répliquer une fois de plus, mais les mots s'effacèrent. Non, elle ne pouvait pas le laisser avoir le dernier mot sans rien dire, ce serait tellement frustrant.

- Ne t'en fais pas, je n'en veux pas de tes remerciements, et tu peux courir pour que je sois de nouveau gentille avec toi, une fois m'a suffi.

Sur ces mots, Candy se mit à courir. La cloche aurait bientôt fini de sonner.

Qu'est ce que ce garçon est tordu !

Tout le corps de l'adolescente était parcouru de pulsions de colère. Terry lui avait plissé les yeux pour regarder, amusé, Candy qui s'éloignait en courant, les épaules rentrées, toute crispée.

C'est la première fois qu'elle m'appelle Terry.

Un sourire se dessina spontanément sur ses lèvres."

Cette scène coquasse où apparaissent les jonquilles décrit l'amour naissant entre Candy et Terry. Les jonquilles sont en encore bouton, Terry taquine Candy mais la provoque pour ne pas montrer ses sentiments. Il est d'ailleurs ravi intérieurement quand il remarque qu'elle l'appelle pour la première fois par son prénom. Dans les mangas, cette première fois revêt une grande importance et signe les sentiments amoureux ressentis par le protagoniste.

L'autre scène où apparaissent les jonquilles, c'est celle où Candy est adulte dans sa maison en Angleterre traversée par la rivière Avon. Elle repense au décès d'Anthony (page 200, tome 1)

"Afin de me calmer, je suis sortie sur la grande terrasse. La rivière Avon, sous la lumière de ce début de printemps, suivait tranquillement son cours. Le vent frais provenant du fleuve a su apaiser le flux et le reflux des émotions qui s'agitaient en moi. Le parfum des jonquilles se répandait dans le jardin. J'ai pris une profonde inspiration pour me laisser traverser par le doux parfum. Il y avait tant de jonquilles qu'une lumière dorée semblait se faufiler entre les arbres du jardin" - Tome 1, page 200, traduction française"

Ici, les jonquilles ne sont plus en bouton. Elles ont éclos et sont en grand nombre, en pleine floraison tout autour de la maison. Cela symbolise l'amour dans toute sa force, éblouissant, celui de Candy et Terry, mari et femme, et heureux ensemble. <3 <3 <3
view post Posted: 31/3/2022, 13:57 Candy et moi, par Keiko Nagita - Candy Candy
Souvenir n° 1 - Anne et Candy


J'étais en cinquième année d'école primaire la première fois que je rencontrai Anne aux pignons verts/Anne of Green Gables1.

Et depuis lors, je suis obsédé par la série. Je me suis toujours considérée comme très proche d'Anne, mais il y a environ 10 ans, je développai un lien très étroit avec l'île d'Anne, la soi-disant île du Prince Edward2. Là-bas, je fis la connaissance d'une fan inconditionnelle d'Anne, Lori Angelina (un surnom que j'ai choisi pour elle). Et avec beaucoup de désespoir, je réalisai que je ne pouvais plus me considérer comme la seule « fan d'Anne ».

Lori Anne suivit les traces de l'auteur Montgomery et déménagea au Canada3, où elle s'installa avec son mari le comte David Gottfried (un autre surnom que j'ai donné), et ouvrit un salon de thé non loin de la maison natale de Montgomery. Chaque fois que je les rencontre, je me souviens de l'importance de garder vos rêves vivants et du dicton "là où il y a une volonté, il y a un chemin". Lori Anne mena des recherches laborieuses et après 5 ans, en 1997, termina son oeuvre majeure : A Guide to Anne of Green Gables’ Life. L'âge d'Anne et de Candy s'était chevauché.4

De la mode à la cuisine, c'était un travail méticuleusement conçu qui durerait des années et ne pouvait être écrit que par Lori.

La raison pour laquelle je tiens l'île du Prince Edwards en si haute estime est, bien sûr, parce que c'est l'île d'Anne. Mais c'est aussi parce que c'est une œuvre basée sur sa « ville natale », comme Anne of Green Gables et Candy. À l'époque, je parlai d'Anne à Roland, le rédacteur en chef de Shuukan Friends, devenu plus tard Nakayoshi. Il me dit : «On devrait faire ce genre de manga un jour», et depuis, la graine d'une histoire unique se planta dans mon esprit. "Un chef-d'œuvre de manga de type Shoujo". 5

Et ce "un jour" arriva enfin.

Roland me dit : « Accepteriez-vous de travailler avec Yumiko Igarashi ? » ; Je fus surprise d'entendre ce nom. J'avais toujours aimé lire les œuvres d'Igarashi. Cependant, les œuvres que j'avais déjà vues d'elle étaient toutes "originaires du Japon", contrairement aux œuvres "absurdement étrangères" que j'ai écrites toute ma vie.

(Inversement, cela pourrait être très intéressant.)

Je commençai à être excitée, comme le sentiment que vous ressentez lorsque vous touchez une nouvelle terre. J'avais toujours admiré les talents de prose et de dessin d'Igarashi. Chaque image de son manga était méticuleusement dessinée et remplie. De plus, il semblait que Mme Igarashi aimait aussi Anne aux pignons verts, donc tout se déroula sans heurts.

Notre superviseur, Monsieur Bernard (bien sûr, j'ai choisi ce surnom aussi), qui était un jeune homme de lettres, y apportait son regard masculin. Au fur et à mesure des rencontres avec le calme et intellectuel Monsieur Bernard, mon « Shoujo Manga Masterpiece » commença à se consolider.

Chef-d'œuvre du manga Shojo.

Le concept était le même pour tout le monde. "Sans succomber aux circonstances adverses, la brillante jeune fille saisit son bonheur"6. . .

Cependant, les jeunes filles des chefs-d'œuvre d'autrefois étaient toutes très différentes.

Anne, d'Anne aux pignons verts, était dotée d'une très grande intelligence. Elle était forte, en bonne santé et se comportait de manière positive.

Judy, de Daddy-Long-Legs/Papa longues jambes, était une fille sereine et honnête qui n'a jamais oublié d'être reconnaissante.7

Pollyanna, de Pollyanna, a, comme un doux rayon de lumière, une grâce qui pourrait rendre tout le monde heureux.

Rose, de Eight Cousins/les huit cousins, a un amour souple. Elle réchauffe l'endroit rien qu'en étant là. . .

Mary, de The Secret Garden/Le jardin secret, a une force inébranlable. Elle a un cœur affirmé qui pourrait traverser le destin.

Sarah, de A Little Princess/Princesse Sarah, a une très bonne éducation. Et un regard doux qui plonge dans votre âme. 8

Je ne peux pas rendre justice aux charmes de ces filles avec mes mots simples. Bien que je n'énumère seulement quelques exemples, il y en a déjà beaucoup. Mais il y en a encore plus. Heidi, Marie Claire, Les quatre filles du Dr March, chacune d'entre elles. . . est venue vers moi!

Toutefois . . .

Mais la "jeune fille" que moi et Mme Igarashi étions sur le point de tisser ensemble.

Mme Igarashi et moi voulions tisser ensemble un autre type de "jeune fille" qui aurait un charme différent de toutes ces œuvres précédentes. Puis venaient les garçons merveilleux et bienveillants. . .

C'était en novembre.

Je pense qu'il pleuvait dehors le jour où je rencontrai finalement l'artiste manga Yumiko Igarashi.

J'ai une légère tendance à être en retard et je ne pouvais pas courir ce jour-là, même si je savais que j'arriverais juste à temps pour la réunion. Je portais un manteau que j'ai nommé "Le premier amour de la tulipe". J'ai toujours eu l'habitude de nommer les vêtements que j'aime, et ce manteau rose légèrement coloré était comme une tulipe; c'était tout ce que c'était. Le design avait une ceinture pour que je puisse l'enrouler juste au-dessus de mes genoux. Bref, c'était comme être enroulée dans une tulipe. . .

Ce manteau avait été confectionné par la sœur aînée de Mme Kobayashi, qui était une amie de ma mère. Cependant, alors que je leur tendais le croquis de conception mal dessiné, elles me dirent sans enthousiasme: «Ça va être difficile de marcher là-dedans. . .” J'insistais avec force sur ce design mais elles avaient raison. J'étais en quelque sorte capable de marcher, mais je pouvais à peine courir. C'était un type de manteau révolutionnaire. Mais j'étais déjà à l'intérieur de « la tulipe » et baignais dans le monde de l'autosatisfaction.

Mme Igarashi et M. Bernard étaient déjà arrivés au café convenu à Takadanobaba.

C'était la première fois que je rencontrais Mme Igarashi, alors je me présentai. Puis, elle se mit à rire alors que je commençais brusquement à enlever mon manteau "tulipe".

"J'étais tellement surprise! C'était un manteau ?! Je pensais que ça faisait partie de ta tenue, puis tu as commencé à l'enlever !"

Je l'avais choquée lors de notre première rencontre, mais grâce à cela, nous nous sommes tout de suite entendues.

Mme Igarashi était très sociable et un peu enfantine. Elle portait un béret (à l'époque elle en portait toujours un) qui lui allait très bien.

La réunion pour le "Shojo Manga Masterpiece" se déroula très bien.

Maintenant, si je devais vous dire cela, Mme Igarashi n'aimerait peut-être pas ça, mais à l'époque, elle dit: "Le script est l'endroit où l'auteur doit démontrer son pouvoir, et je ferai de ce script un" bon "manga"

C'est ce qu'elle me dit et j'en fus très contente.

La plupart des artistes de manga n'aiment pas travailler avec un script existant. Plus un mangaka est « de haut niveau », plus il aura envie de dessiner seul. Mme Igarashi était une artiste manga « de première classe ». Et parce qu'il n'y avait pas de division claire entre nous, c'était vraiment rafraîchissant. Mme Igarashi avait une image en tête de ce à quoi ressemblerait le manga et elle voulait dessiner un garçon portant un kilt. Mais Monsieur Bernard lui dit : « Ce sera à propos des immigrés écossais ». C'était l'épine dorsale de la "maison d'Ardlay".9

Si Mme Igarashi ne nous avait pas partagé sa vision, la rencontre entre Candy et le Prince n'aurait pas été aussi mémorable.10

C'est un peu hors sujet, mais quelques années plus tard, alors que je voyageais à travers l'Ecosse, je séjournai dans un B&B (Bed and Breakfast). Avec un anglais de mauvaise qualité, je commençai à parler à la maîtresse de maison. Elle m'interrompit au moment où je disais : «Alors les Anglais. . . » Elle se redressa et dit : « Non ! Nous ne sommes pas anglais ! Nous sommes écossais !!!" Alors qu'elle proclamait cela, je pensai: "Woah, E, E, E, c'est grand-tante Elroy!" J'étais très émue.

Les œuvres préférées de Mme Igarashi sont "Les huit Cousins" ​​et "Freckles/Taches de rousseur".11

Mme Igarashi dit: "Je vais lui mettre des taches de rousseur."

Je répondis : « Bonne idée ! Ce serait tellement mignon!".

"Oui, Oyumi, allons-y."

Puis M. Bernard dit quelque chose de très propre à un éditeur : "Eh bien, vous feriez mieux de vous mettre au travail sur cette première ébauche."

Dans un manga en série, vous avez besoin d'un aperçu. Avant même de commencer à écrire le scénario, vous devez décider du titre et des protagonistes principaux. Le nom du protagoniste est un nom très important. Et finalement, nous ne pûmes pas en choisir un.

Après cela, je parlais régulièrement avec Mme Igarashi jusque tard dans la nuit. Nous parlions de l'avancement du manuscrit et même de notre vie privée. C'était comme si nous étions de vieilles amies.

Puis une nuit, avec sa voix basse mais toujours douce, elle me dit: "Hé, hé, je parlais juste à mon assistante, mais que penses-tu de Candy pour le nom de la protagoniste?"12

Instantanément, je sentis qu'un éclair de lumière me traversa mes yeux.

Candy...
Candy... Candy...


"Oyumi ! Ça y est, ça y est, c'est parfait !"

J'avais à l'esprit cette fille qui me tournait le dos, puis à ce moment-là, elle se retourna et m'adressa un grand sourire.13

C'est à ce moment là que je rencontrai Candy.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Même dans les moments tristes

Même dans les moments heureux

Si tu fermes les yeux

il viendra à toi

Ce chemin blanc de la colline

Un jour, sur ce chemin

Vous vous dirigerez vers la colline de Pony

je veux aller courir

Avec mes yeux fermés

Vers ce sommet où dansent les fleurs

Soudain tu ouvriras les yeux

Un prince est là

Tu es debout là

Il devrait te le donner

Oui

Comme ce jour-là

À partir de la compilation d'illustrations (partie 2)

____________________________

1 Il est important de noter qu'il s'agit de la première histoire que Nagita mentionne comme celle qu'elle a le plus aimée depuis son enfance, et une grande source d'inspiration pour sa Candy.

2 Les mémoires de Nagita ont été diffusées sur son blog en 2002. Nous pouvons donc en conclure qu'elle est allée pour la première fois sur l'île du prince Edward en 1992.

3 Nagita et son amie n'ont aucun problème à se rendre sur d'autres continents pour en savoir plus sur l'histoire qu'elles aiment. C'est un très bon exemple d'un écrivain japonais qui tient à s'informer sur les lieux où se déroule son histoire. Cela démontre que Nagita ne s'est pas concentrée uniquement sur la culture japonaise pour écrire son CC comme certains fans l'ont prétendu. Ce qu'elle a aussi confirmé auprès de la webmistress du site candyneige.com lors de leur rencontre privée. "Candy est un personnage américain qui évolue en Amérique. Ce n'est pas une histoire Japonaise".

4 C'est tellement important !!! Anne est la référence pour la Candy de Nagita !!

5 Encore une fois, Anne a été la première source d'inspiration, sa personnalité et son âge (pas "Papa longues jambes").

6 Bonheur que Terry voulait donner à Candy au CCFS, parce que tout le monde voulait la voir heureuse.

7 Judy est le personnage important de l'histoire pour inspirer la personnalité de Candy; le personnage Judy a aidé à construire la personnalité du personnage Cady. Mais Nagita n'a jamais dit que l'intrigue de DLL était celle qu'elle suivait ou copiait. De plus, l'important pour Judy ici est "d'être reconnaissante". Comme lorsque Candy a signé sa lettre à Albert "avec amour et gratitude...". Cette déclaration montre que la signification que Nagita a voulue est la "reconnaissance", pas l'amour romantique comme le souhaitent et l'imaginent certains fans d'Albert.

8 Tout à l'opposé de Sarah Lagan/Legrand !

9 Cela montre clairement ici que le garçon avec un kilt était l'idée d'Igarashi, et faire partie d'une famille d'immigrants écossais était l'idée de l'éditeur. Ces deux choses n'ont pas été créées par Nagita à l'origine.

10 La rencontre de Candy et du Prince est une idée d'Igarashi ! Pas celui de Nagita.

11 Commentaire du traducteur : La traduction japonaise du titre de ce livre est "Freckled Boy", mais l'original anglais est "Freckles" de Gene Stratton Porter, je l'ai donc laissé comme titre original.

12 Il est intéressant de savoir qu'Igarashi est celle qui a eu l'idée du nom de la protagoniste.

13 La grande comparaison qui sera quelque chose de très spécial pour Candy

_______________

Edited by Sophie_ - 31/3/2022, 16:36
view post Posted: 30/3/2022, 09:56 Commentaires pour "Candy et moi" - Candy Candy
Veuillez laisser ici vos commentaires à ce sujet :)
view post Posted: 30/3/2022, 09:55 Candy et moi, par Keiko Nagita - Candy Candy

Prologue




Écrire pour le manga n'était pas quelque chose qui me semblait être un "travail". Je jouais dans un "monde" amusant. . . C'est peut-être ce qui a conduit à mon manque actuel de conscience en tant qu'auteur. Et donc avant de commencer à parler de l'œuvre originale sur laquelle le manga est basé, je dois présenter la "famille Ardlay/André".

La famille Ardlay/André était une famille semi-fictive que j'avais créée quand j'avais 12 ans et encore en première année de collège. Je dis semi-fictive parce que c'était un jeu auquel j'avais pensé et que j'avais imposé à mon ami. L'un des membres de la famille Ardlay était basé sur cet ami.

Je jouais la deuxième sœur aînée, Natalia (Nana) Ardlay. Nana avait un frère aîné très beau, une sœur aînée intelligente, une sœur cadette précoce et un frère cadet mignon. Le père était une personne tolérante et la mère était gentille et belle. C'était un jeu assez important, avec même la création de voisins et d'amis des frères et sœurs plus âgés, mais ce jeu a vite été oublié. C'était parce que, malheureusement, j'étais la seule à aimer y jouer.

Mais sans me décourager, j'avais même esquissé l'intrigue et suivi leur quotidien. La nouvelle voiture du frère aîné, le cœur de la sœur aînée se retrouvant brisé. . . Ce n'étaient que des choses insignifiantes, mais mon carnet de famille Ardlay était rempli de ce genre de journées lentes.

Il est vrai que la «famille Ardlay» était également basée sur des programmes télévisés populaires de l'époque, tels que "Papa a raison/Father Knows Best"2 et My Mother is the Best in the World. Différents incidents se produisaient, mais à chaque fois, le sens de la famille prenait le dessus, et avec comme thème principal de "bien se comporter dans la vie".

De plus, à cette époque, de nombreux romans juniors dépeignaient des adolescents américains. "Graduation Party"3, "Double Date"4... J'ai lu beaucoup d'entre eux avec ce sentiment d'excitation, comme si je mettais un pied dans un monde que je ne connaissais pas. Même maintenant, j'aime les histoires sur la jeunesse.

Cependant, mon carnet de famille Ardlay n'a pas duré longtemps. Je suppose que moi-même je m'en suis lassée. . .

Je crois que l'écriture dans le cahier se termine par maman demandant à papa de "réparer la chaise de la terrasse".

Quand j'avais 19 ans, j'ai commencé à écrire des romans shoujo pour Jogakusei no Tomo5 (Ah, maintenant c'est un vieux nom de magazine !), et j'étais mise au défi d'aborder des thèmes difficiles. « Jusqu'où pouvez-vous faire confiance à quelqu'un que vous aimez ? » Dans mon premier roman, Yomigaeri, soshite natsu ha. . ., une fille qui n'arrive pas à combler le vide de son cœur, rencontre par hasard un garçon accablé par le désespoir, et ils tentent de se suicider ensemble. Mais l'un d'eux survit... Et puis la fille reçoit la visite du frère aîné du garçon. L'histoire parle de sa romance avec le frère aîné. Mais peu importe combien de fois elle dit au frère aîné, "c'était la première fois que je rencontrais ton jeune frère", il ne la croit pas et dit, "comment peux-tu vouloir mourir avec un gars que tu viens de rencontrer ?" il se débat avec cette jalousie inutile, et elle se lasse d'essayer de lui faire comprendre cette « vérité invisible ».

. . . (Hmm, j'ai écrit une histoire vraiment dure.)

Mais ce premier travail était une nouvelle et était inachevé dans mon esprit, et donc plus tard, je l'ai réécrit comme un roman complet, Umi ni Ochiru Yuki (Shueisha Cobalt Bunko).

«Même si vous vous aimez profondément, cela ne marche pas toujours. . . Il y a des moments où vous ne pouvez pas vous comprendre. . . avec des choses qui doivent être comprises. J'ai l'impression que ce thème est également lié à Candy et Terry. Même maintenant, c'est un de mes thèmes qui n'a pas changé.6

J'ai aussi reçu des demandes de romans juniors de magazines de mangas. À l'époque, ils avaient des romans dans des magazines de mangas. Finalement, l'éditeur de Bessatsu Girl Friend8, Roland (bien sûr, c'est un surnom que j'ai donné) m'a demandé d'écrire pour un manga.

La « famille Ardlay ». . .

Quand j'ai commencé à écrire pour le manga, "ils" ont soudainement ressuscité sous mes yeux. "Ils" avaient commencé à apparaître après avoir changé leur apparence en "Geneviève" de la Côte d'Azur et en "Lucia" de la Finlande. Et donc je tissais cette histoire en pensant à des pays où je n'étais jamais allée. Comme si vous suiviez des scènes d'un film... https://docs.google.com/document/u/0/?auth...=0&usp=docs_web


La famille Ardlay. . . Depuis si longtemps, et même maintenant, j'ai l'impression qu'ils veillent sur moi. Ils sont le point de départ de ce que j'ai écrit pour le manga.

A l'époque, quand j'avais 12 ans. . . Je venais de perdre mon père. Il avait été malade pendant 2 ans, alors j'aurais dû être préparée au pire. Mais quelque part au fond de moi. . . Je sentais que mes parents seuls ne mourraient jamais. Et donc le choc a été plus fort que le chagrin. . . C'est peut-être la famille Ardlay qui m'a aidée à guérir de cette tristesse invisible. C'est ce que je pense maintenant.

Et puis 10 ans plus tard, moi, enfant unique, j'ai perdu ma mère. Encore une fois, j'étais complètement sous le choc, mais cette fois c'est "Candy" qui m'a guérie.

Même maintenant, j'ai l'impression d'être toujours la deuxième fille aînée de la famille Ardlay, Natalia (Nana). Et cette chaise de terrasse de la maison de mon autre famille, elle est toujours cassée.

Oui . . . c'est arrivé alors que je n'avais pas encore rencontré Candy.



1 Source japonaise originale : www.ne.jp/asahi/lakewood/may/candy/cf_op.html. Ce prologue a été traduit professionnellement et fourni par Terry's Angels.

2 "Père a raison". Sitcom américaine, créée à la télévision en octobre 1954 et diffusée jusqu'en mai 1960.

3 Roman pour adolescents des années 1950 de Rosamond Du Jardin.
Synopsis : Calme et sensible, Penny Howard a toujours essayé de ressembler autant que Pam le souhaitait à sa jumelle pleine de vivacité - portant les mêmes vêtements et laissant Pam organiser des rendez-vous et choisir leurs activités. Mais alors que les filles commencent leur dernière année dans un nouveau lycée, dans une nouvelle ville, Penny décide de ne plus être une copie conforme de Pam. À sa grande surprise, elle se retrouve tranquillement encouragée par leur mère et leur grand-mère, et plus heureusement pour Penny, par Mike Bradley, le garçon qu'elle avait peur que Pam ait choisi pour elle-même.

4 Roman pour adolescents des années 1950 de Rosamond Du Jardin.
Synopsis: Le point culminant de la dernière année de Marcy au lycée était destiné à être le bal des finissants. À partir des vacances de Noël, ce fut une période occupée et heureuse pour Marcy. Il y avait sa nomination en tant que rédactrice en chef du journal de l'école, ses parties d'échecs régulières avec le gentil vieux M. Tuttle et un voyage passionnant à Washington et à New York. Peut-être plus particulièrement était le problème de Bruce et Rick. Bruce, avec sa décapotable jaune et son charme, son humour et sa beauté . . . Rick, fiable, désintéressé et séduisant, mais timide et incapable de danser... et le bal de fin d'année de terminale qui arrive dans quelques semaines !

5 Schoolgirl Friends (Jogakusei no Tomo) était un magazine mensuel pour filles japonaises qui existait autrefois. Edité et publié par Shogakukan. Du numéro d'avril 1950 au numéro de janvier 1975, le titre a été changé en Jotomo, et il a été publié jusqu'au dernier numéro en décembre 1977. Le magazine successeur était Petit Seven, qui était publié toutes les deux semaines. En plus de ce magazine, le trimestriel Separate Volume Schoolgirl's Friend (rebaptisé plus tard Junior Literature, mensuel) et la série trimestrielle Deluxe Schoolgirl's Friend ont également été dérivés.

6 Mise en gras ajoutée par Terry’s Angels.

7 Publié pour la première fois en mars 1965 en tant que magazine sœur de Weekly Girlfriend (Kodansha). Au début de la publication, des articles sur les stars et la mode ont été publiés en plus des mangas, mais il a été publié en tant que magazine manga à partir du numéro de janvier 1972.

8 "Ils" fait ici référence à la famille Ardlay.

Edited by Sophie_ - 31/3/2022, 11:38
view post Posted: 29/3/2022, 15:18 Candy et moi, par Keiko Nagita - Candy Candy
Lors de son procès pour droit d'auteur contre Yumiko Igarashi, Keiko Nagita autorisa la réimpression de ses mémoires, "Quand j'étais avec Candy/Candy et moi", pour les fans de Candy Candy intéressés par la création derrière l'histoire de Candy. Ces mémoires sont publiées sur le propre site de Nagita : www.ne.jp/asahi/lakewood/may/candy/cf_op.html. Son site est inactif, mais son récit y figure toujours.

Ces mémoires nous donnent un aperçu très approfondi sur les coulisses des réflexions de Nagita sur l'histoire et de nouvelles révélations fascinantes. Elles nous donnent également de nombreux éléments de preuve clairs et sans équivoque que Terry est celui qu'elle avait écrit comme l'amour de Candy à la fin de CCFS. (Voir en particulier l'entrée "Contributions spéciales des notes de Candy".)
Depuis un an déjà, le site Forever Terry en propose la traduction complète (effectuée par un traducteur professionnel) dont voici ci-dessous la traduction française.

MERCI DE LAISSER VOS COMMENTAIRES DANS LA RUBRIQUE APPROPRIEE "Commentaires pour "Candy et moi" :)

Edited by Sophie_ - 31/3/2022, 11:22
920 replies since 18/11/2011