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Lettres à Juliette, (sans rapport avec une autre fanfic du nom de "les lettres à Juliette"...)

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Leia
view post Posted on 14/9/2019, 11:03 by: Leia
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Chapitre 22



Appuyée contre la balustrade, les cheveux balayés par le vent, Candy regardait le port de Southampton s'éloigner tout doucement au rythme tranquille du paquebôt qui les transportait. Malgré l'immense joie qu'elle éprouvait à repartir en Amérique, elle n'en avait pas moins le cœur gros de quitter John et Humphrey, mais aussi Cookie qui était encore loin d'être rétabli. Le Duc de Grandchester lui avait promis de prendre soin de lui. Elle n'avait bien entendu aucun doute sur ce point, mais elle n'en restait pas moins contrariée de les avoir tous retrouvés et de n'avoir pu rester auprès d'eux plus longtemps. Décidément, ce pays lui avait apporté bien des bonheurs mais aussi bien des peines, distillant à petites gouttes des moments de douceur pour les lui retirer tout aussi rapidement. C'était néanmoins dans ce pays qu'elle avait rencontré Terry, un soir de nouvel an, et malgré tous les obstacles que la vie avait semés par la suite sur son chemin, il en resterait pour cette raison, éternellement cher à son cœur.

Une semaine s'était écoulée depuis l'agression de Rodolphe, tragique événement qui avait précipité leur départ. Candy n'était pas revenue au château des Grandchester, mais Terry avait tenu à rendre une dernière visite à son père, et surtout à affronter ces deux vipères de Beatrix et Sybille, lesquelles, sentant le vent tourner en leur défaveur depuis quelques jours, s'étaient fait sans surprise excuser, fuyant quelque part en province. Cette visite d'adieu, avait rapidement pris la tournure d'un règlement de compte. Ne s'étant pas remis de l'épisode funeste qui s'était déroulé le soir de ses fiançailles, il avait saisi l'occasion qui se présentait à lui, alors qu'il se trouvait seul avec son père dans son cabinet de travail, pour condamner fermement le silence coupable de la famille sur le comportement déviant de son frère, silence qui lui avait permis d'agir en toute impunité pendant des années.

- Vous rendez-vous compte, père – s'était-il écrié en tapant du poing sur le bureau - que si Candy n'avait pas pu se défendre, il aurait pu... Il aurait pu !...

Les mots s'étaient étranglés dans sa gorge en repensant à cette scène insoutenable. Le duc avait baissé les yeux d'un air grave. Il avait les traits tirés de ceux qui n'avaient pas beaucoup dormi depuis des jours. Remarquant sa détresse, Terry s'était senti coupable. Il devinait l'avoir blessé avec ses reproches et la colère qu'il avait éprouvée en arrivant, s'était aussitôt évanouie. En signe d'apaisement, il était allé se servir un verre de whisky et en avait tendu un à son père, que ce dernier avait accepté d'un hochement de tête.

- Je... Je regrette profondément ce qui s'est passé ici... - avait finalement prononcé ce dernier après plusieurs gorgées, le regard fixé sur le liquide ambré qui dansait dans son verre – Je n'ai pas voulu reconnaître le mal qui sommeillait en ton frère. J'ai préféré voir en lui un séducteur, un homme à femmes plutôt qu'un... Vois-tu, Terrence, c'est très dur pour un père d'accepter que son fils soit un... monstre...

Sa main avait tremblé à cette évocation puis il s'était repris, et avait poursuivi, tristement :

- J'ai commis l'erreur de fermer les yeux, préférant ne pas voir, comme si cela n'existait pas.. Mal m'en a pris ! Je suis bien puni, et notre famille aussi...

Il avait dit ses mots en grimaçant de douleur, meurtri par le déshonneur qui les avait frappés, conscient que bien des années devraient s'écouler avant qu'ils puissent s'en relever. Il était convaincu qu'il ne verrait pas ce jour arriver... Bien que seulement quelques personnes et membres du personnel fussent au courant, il savait combien les rumeurs se propageaient vite, telles une infection, répandant des horreurs plus crédibles que la vérité... Son impuissance à combattre ce mal le rongeait intérieurement et l'affectait profondément.

Devant cette fragilité affichée, le sentiment de culpabilité s'était accru dans le cœur de Terry. Il ne reconnaissait plus son père, cet homme si dur en apparence, était finalement humain, avec ses forces et aussi ses faiblesses. Le cœur serré devant tant de désarroi, il s'était approché de lui et avait posé une main sur son épaule :

- Ce qui est fait, est fait, père. Tout au long des siècles, notre famille a connu bien des drames et des tragédies, et ce n'est pas celle-ci qui va nous abattre. Vous avez pris la bonne décision en chassant Rodolphe. Je devine combien cela a dû vous coûter. Si Dieu le veut, je serai père à mon tour un jour, et je n'ignore pas la complexité de la tâche qui m'attend. Et si je devais avoir à affronter une situation identique à la votre, je sais que je passerai par des tourments similaires. Renier la chair de sa chair, reconnaître les démons qui l'habitent, demande beaucoup de courage. Ce courage vous me l'avez démontré ce soir là, fermement et sans hésitation aucune. Vous nous avez défendus, Candy et moi, devant votre femme et votre fils, devant tous ces gens qui en aparté, s'interrogent encore sur ma filiation. Ce soir là, pour la première fois, j'ai ressenti que j'étais vraiment votre fils...

Le duc de Grandchester avait levé vers Terry des yeux emplis de larmes contenues et avait balbutié:

- Pardonne-moi, encore une fois, Terrence, d'avoir été... un si mauvais père... De t'avoir fait penser, par pudeur, que tu m'importais moins que mes autres enfants, alors que tu m'as toujours rempli de fierté. J'ai été très maladroit et cruel envers toi, je le sais et je le regrette... Tu es mon fils, et tu en es assurément plus digne que ton frère et ta sœur qui ne sont que perpétuelle déception...
- Père... - avait murmuré Terry en déglutissant avec peine.
- Tu es un enfant de l'amour, ne l'oublie pas... Tu es ce que j'ai de plus cher au monde... - s'était exclamé le Duc en l'attirant contre lui.

Bouleversés, les deux hommes s'étaient longuement étreints en soupirant bruyamment, pour s'écarter enfin, le visage baigné de larmes.

- Vous... Vous viendrez à mon mariage, n'est-ce pas, père ? - avait bredouillé Terry, la voix cassée par l'émotion.
- Ce sera un honneur pour moi d'y assister... - avait-il répondu tout aussi ému, tout en se demandant en même temps si Eleonore serait présente. Quelle imbécile ! Bien entendu que la mère de son fils le serait ! Et son cœur s'était mis à battre un peu plus vite à cette perspective...

Les deux hommes avaient discuté pendant encore un moment puis l'heure de se séparer était arrivée. Toutes ces confessions les avaient bouleversés et ils éprouvaient du mal à se quitter. Au moment de franchir le seuil, Terry s'était retourné une dernière fois.

- En venant ici, je voulais aussi vous faire part d'une décision que j'ai prise, père... - Et devant le regard interrogatif de ce dernier, il avait ajouté – Je vais reprendre le nom des Granchester...

Et sans laisser à son père le temps de réagir, il avait disparu dans le couloir. Secoué par cette nouvelle inattendue, les jambes du Duc s'étaient mises à flancher, et il s'était laissé tomber dans un fauteuil, la vue brouillée par l'émotion qui le submergeait...


**************************




Au moment où Terry rejoignit Candy sur le pont, elle remarqua qu'il affichait une mine des plus maussades...

- Que se passe-t-il mon aimé, tu as l'air bien contrarié ?

Il ouvrit la bouche pour lui répondre, mais le son de cris stridents en provenance de l'intérieur, l'interrompit dans son élan.

- Qu'est-ce donc ? - fit-elle avec un sourire moqueur tout en cherchant du regard la cause de ce vacarme, – Tes admiratrices Véronaises t'auraient-elles suivies jusqu'ici ?
Pfff ! - grogna Terry en haussant les épaules – Si tu savais !...

Apparut alors sur le pont une nuée de jeunes donzelles, qui telles des abeilles sur un pot de miel, se regroupaient autour d'une silhouette que Candy avait du mal à distinguer.

- Rudolph, Rudolph ! - hurlaient-elles en sautillant autour de l'inconnu dont elle n'apercevait toujours pas le visage. Un cours instant, en entendant ce prénom, son sang se glaça à la pensée que cela pouvait être l'horrible frère de son futur époux, mais elle réalisa bien vite que cela était impossible, d'autant plus que le visage du jeune homme qu'elle venait d'entrevoir entre deux têtes bouclées n'avait rien de commun avec la laideur du fils banni des Grandchester.
Rudolph Valentino... - murmura-t-elle tout en portant une main à son cœur – Mon dieu, Terry, C'est RUDOPLH VALENTINO !!!
- Je le vois bien, je ne suis pas aveugle... Ni sourd !... - maugréa-t-il tout en croisant les bras.
- Mon dieu, Terry, j'ai vu tous ses films, tu sais !
- Tu m'en diras tant ! - soupira-t-il en levant les yeux au ciel.

Indifférente au ton sarcastique qu'il avait employé, elle poursuivait son monologue d'une voix fébrile, le regard fixé sur le séduisant jeune homme brun qui tournoyait au milieu des jeunes femmes avec la grâce d'un danseur de ballet.

- Je n'arrive pas à croire qu'il soit là devant moi, en chair et en os ! Il est si beauuuuu, encore plus beau qu'au cinéma !
- Beau ? - s'offusqua Terry, d'une voix suraiguë - Ce bellâtre gominé ??? Mais qu'est ce que vous lui trouvez toutes ??? Il n'est bon qu'à battre des cils devant une caméra ! Il... Il ne sait même pas parler !!!
- Ma parole, Terry, tu es jaloux !
- Moi, jaloux ??? Tu n'y penses pas ?!!! - ricana ce dernier en redressant fièrement le menton – Comment pourrais-je être jaloux de cette escroquerie ambulante ?

Peu convaincue, Candy se mit à pouffer de rire ce qui eut pour effet d'accroître son irritabilité qu'il peinait à dissimuler. C'est à ce moment là que l'attroupement se déplaça vers le ravissant couple qu'ils formaient. Rudolph Valentino eut alors un léger moment d'arrêt devant Candy dont le charme innocent ne laissait aucun homme indifférent. En réaction au regard éloquent que le beau ténébreux posait sur elle, Terry la rapprocha de lui en passant un bras ferme et protecteur au tour de sa taille. Rudolph Valentino leva la tête et écarquilla les yeux de surprise en découvrant ceux, furieux, de Terry qui lui lança, les dents serrés :

- Prends garde, guignol ! Chasse gardée !

Faisant mine de n'avoir rien remarqué, le célèbre acteur pivota sur ses talons et s'éloigna dans la direction opposée, emportant avec lui la horde de jeunes filles énamourées qui le poursuivaient depuis son arrivée. D'un air stoïque, indifférent au vacarme ambiant, il tourna son regard vers l'horizon et se mit à penser que ces cinq jours de voyage jusqu'à New-York allaient lui paraître bien longs dans ces conditions...


*****************************




Terry fulminait de rage ! Il avait beau tout faire pour l'éviter, ce Rudolph Valentino se trouvait en permanence sur leur chemin. La meute de groupies du premier jour s'étant évaporée, grâce aux bons soins de la garde rapprochée qu'il avait emportée dans ses bagages, ce dernier se pavanait désormais librement, se délectant des regards et murmures admiratifs sur son passage. Tout ce manège ridicule pour attirer l'attention laissait Terry perplexe, n'ayant jamais compris l'engouement pour cet homme qui ne devait sa célébrité qu'à des rôles incongrus de sheik ou de torrero. C'était du moins la haute opinion qu'il avait des acteurs de cinéma, et ce bellâtre aux yeux de braise ne méritait pas un jugement plus complaisant, d'autant plus qu'il n'avait de cesse de tourner autour de sa fiancée ! Heureusement, la traversée arrivait à son terme. Selon les dires du capitaine, il était prévu qu'ils atteignent New-York le lendemain après-midi, avec quelques heures d'avance, Inutile de préciser qu'il était impatient d'arriver à destination, ce jeu du chat et la souris ayant mis ses nerfs à rude épreuve.

En effet, chaque soir, le jeune couple était convié à la table du capitaine en compagnie d'autres convives de haut rang ainsi que celle de ce poil-à-gratter de Valentino qui s'arrangeait toujours pour prendre place en face d'eux. Bien que muet dans ses films, le bougre savait manier sa langue en public, révélant un esprit vif et un grand talent pour divertir son entourage, et en particulier Candy qui ne se cachait pas d'apprécier sa compagnie. Combien de fois n'avait-il pas souhaité écraser son poing aristocratique sur le nez de ce pizzaiolo du dimanche qui faisait les yeux doux à sa dulcinée à longeur de journée. Pas une seconde de répit il ne leur laissait ! Quoi qu'ils fassent, où qu'ils aillent, le timbre infernal de sa voix à l'accent chantant et roucoulant surgissait au détour d'une allée ou d'une pièce, comme s'il guettait le moindre de leurs mouvements. Tout ceci avait tendance à agir sur l'humeur de l'héritier des Grandchester mais surtout sur sa relation avec Candy qu'il trouvait bien trop indulgente vis à vis de cette célébrité de pacotille.

- Je t'en prie, Terry – était-elle en train de lui reprocher alors qu'il la raccompagnait à sa cabine (qu'une simple porte séparait de la sienne...) - Essaie d'être un peu plus aimable avec Rudolph. On dirait à chaque fois que tu vas lui sauter à la gorge !
- Ce n'est pas l'envie qui me manque ! Je n'aime pas la façon qu'il a de te regarder...
- Tu te fais vraiment des idées ! Il essaie juste d'être sympatique ! Tu n'as pas remarqué combien il s'intéresse à ton métier, et toutes les questions qu'il te pose à ce sujet ? Même quand il m'invite à danser c'est pour me parler de toi. Il est vraiment admiratif de ta carrière !
- Mouais... C'est juste un moyen détourné pour mieux m'amadouer pendant qu'il te fait du charme... Je ne suis pas dupe ! J'ai bien vu tout à l'heure son pied en quête du tien alors que je me penchais sous la table à la recherche de ma serviette ! J'ai bien failli lui mettre mon poing à la figure !!!
- Dieu que tu es soupçonneux ! Il essayait certainement d'étendre ses jambes. Ce repas de gala était d'une longueur, il y a de quoi avoir les membres engourdis ! Je t'assure, Terry, ta jalousie n'est vraiment pas justifée !
Pas justifiée ??? Elle est bien bonne celle-là ! Comment veux-tu que je ne sois pas jaloux quand je te vois t'extasier à la moindre de ses plaisanteries !
- C'est peut-être parce-qu'elles sont amusantes ! Il faut dire qu'avec la tête renfrognée que tu affiches à chaque fois qu'il est là, tu ne donnes pas trop envie qu'on te fasse la discussion ! Et pour ta gouverne, je ne m'extasie pas. J'avoue que j'apprécie sa compagnie car je le trouve sympathique, c''est tout.
- Tu vois, tu viens de l'avouer ! Tu apprécies sa compagnie !

Excédée, Candy haussa les épaules et pressa le pas en direction de sa cabine qu'elle apercevait au loin.

- Cette conversation devient ridicule ! Je préfère aller me coucher (sans toi) en espérant que tu auras retrouvé tes esprits demain matin !
- N'y compte pas ! - rugit-il tout en maltraitant de rage la serrure de sa propre cabine – Je ne veux plus qu'il t'approche, m'as-tu compris ?
- Tu ne veux plus ??? Mais je ne suis pas ta chose, figure-toi !
- Ma chose, peut-être, mais ma femme, prochainement, oui !
- Ça, c'est à voir ! Je n'ai nullement envie d'épouser un homme jaloux et possessif, qui ne supporte pas qu'un autre homme m'adresse la parole !
- Quel joyeux portrait tu fais de moi ! Il est encore temps de changer d'avis, mademoiselle André, je ne voudrais pas vous embarrasser de ma détestable compagnie !
- C'en est assez, je ne veux plus t'entendre ! Bonne nuit ! - s'exclama-t-elle en claquant la porte.
- C'est ça, bonne nuit !!! - répondit-il en claquant la sienne à son tour.

C'était sans compter leur fichu caractère ! A travers la cloison qui les séparait, leurs échanges, bruyants et animés, se poursuivirent, l'un reprochant à l'autre le ridicule de son comportement. Le ton montant de plus en plus, Terry s'apprêtait à ouvrir la porte communicante pour affronter l'effrontée quand il remarqua une petite enveloppe qu'on venait de glisser sous sa porte. Abandonnant Candy à son virulent monologue, il alla ramasser l'enveloppe, l'ouvrit, et resta quelques secondes bouche bée à la lecture du mot qu'elle contenait :

L'intérêt que j'ai lu dans votre regard ce soir me pousse à la hardiesse. Rejoignez-moi dans ma cabine et gouttons à cette nuit d'amour qui s'offre à nous... Rudolph

C'en était trop !!! Et dire que cet imbécile était assez stupide pour glisser son mot sous la mauvaise porte ! Haha ! Quelle belle surprise tu vas avoir mon gaillard ! Je te promets une belle nuit étoilée, tu vas voir !!!

Sur ces belles pensées, il jeta au sol le billet tout chiffonné, ouvrit la porte avec emportement, et partit à grandes enjambées en direction de son rival...


*************************************




Au bout d'un petit moment, Candy réalisa qu'elle parlait dans le vide, aucun écho à ses attaques ne lui parvenant.. Elle décida d'ouvrir la porte communicante et ne put que constater alors l'absence de Terry. Contrariée qu'il l'ait laissée choir en pleine joute (qu'elle menait, elle en était convaincue, avec entrain), elle remarqua le morceau de papier qui jonchait le sol et le ramassa. Sa lecture la laissa à son tour pantoise, mais aussitôt la surprise passée, l'angoisse lui étrégnit la gorge, l'étouffant de son emprise.

Mon dieu, il va le tuer ! - se dit-elle, haletante – Il faut que je le retrouve avant qu'un drame ne se produise.

A ces mots, elle s'élança à son tour par la porte que Terry dans sa hâte avait laissée ouverte, et le cœur battant, courrut aussi vite que ce peut, sa longue robe de soirée la gênant dans ses mouvemente, vers les quartiers du célèbre acteur.


*******************************




Quand elle arriva à destination, elle fut surprise de n'entendre aucun bruit. Elle cogna à la porte, attendit, puis réitéra son geste. Pas de réponse... Elle colla son oreille contre la porte et c'est alors qu'elle perçut du mouvement ! D'une main tremblante, mue par l'inquiétude horrible qui l'envahissait, elle tourna la poignée. Contre toute attente, la porte s'ouvrit, révélant aux yeux de la jeune femme une scène épouvantable :

- Mon dieu, Terry, que c'est-il passé ici ????

Rudolph Valentino, visiblement nu sous un kimono de soie, gisait immobile sur le sol, face contre terre ! Terry, tout échevelé et la chemise déchirée, se tenait devant lui, le fixant d'un air hagard.

- Candy... - bredouilla-t-il, le visage blême – J'ai bien peur de l'avoir l'ai tué...


Fin du chapitre 22



Edited by Leia - 15/9/2019, 12:08
 
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