QUOTE (Régina @ 4/8/2013, 14:12)
Bonjour Leïla,
Je viens d’achever ta fic que je n’avais pas encore pris le temps de lire. Je l’ai littéralement dévorée ! J’ai été happée par l’histoire et séduite par ta plume que je trouve toujours d’une qualité incomparable sur le forum !
Pfiouuuuuuuuu, Régina, que d'éloges, merci !
Tu me permets en tout cas de revenir sur cette fic dont j'avais un peu oublié le contenu. A vrai dire, elle ne me convient pas. Je la trouve remplie de clichés, je me demande parfois où je suis allée les trouver.
Personnellement, si j'avais le temps, je la retravaillerais encore pour parvenir à quelque chose qui me convienne, je crois que je développerai plus certaines scènes, enfin, bref, il y a assurément tout un travail à refaire dessus. Mais j'avoue que cela reste encourageant si elle te plait car ça signifie que j'ai pas tout raté dedans.
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Ce qui m’a particulièrement frappée dans cette fic là, c’est ta faculté à entrer dans la psychologie des personnages. Il y a une telle profondeur dans les sentiments exprimés par chacun que l’on pourrait croire que tu es toi-même l’auteur de ces personnages. Une petite chose m’a tout de même un peu surprise dans les réactions qu’ont eues sœur Maria et Mlle Pony au chapitre 3. Elles m’ont semblé un peu trop souples dans leur raisonnement et dans leur prise de position par rapport à Candy. Il me semble qu’au début du siècle dernier, envisager de quitter quelqu’un pour un autre était totalement inconcevable d’un point de vue chrétien. J’aurais pensé que sœur Maria aurait mis davantage Candy en garde contre le fait d’aimer un autre homme que son mari, même si cela pouvait parfois être douloureux pour elle…
Tu as tout à fait raison, et en me relisant, je vois que je ne suis pas parvenue à faire passer ce que je voulais dire.
Oui, quand on lit la scène, on a l'impression que Melle pony et soeur maria sont trop tolérantes vis à vis de Candy, mais si on lit bien ce que lui dit soeur maria, elle ne lui dit jamais qu'elle peut quitter son mari et se jeter dans les bras de Terry. Elle lui dit d'écouter son coeur car elle connait Candy et elle sait très bien que malgré tout l'amour qu'elle voue à Terry, elle ne sacrifiera pas son mariage avec Albert. C'est d'ailleurs le choix qu'elle fait précisément dans le chapitre 8.
Je voulais montrer un aspect moderne de soeur maria, qui malgré son statut de religieuse, comprend les sentiments et les faiblesses humaines. Jesus n'a t-il pas ouvert les bras à marie madeleine ? J'imagine que c'est ce qu'elle pense, que Candy pourrait ou pas faire cette erreur, mais que ce n'est pas à elle de la juger. Elle devine néanmoins le choix qu'elle fera, Albert, son mari, c'est pourquoi elle ne cherche pas à l'influencer. Elle connait l'histoire de Candy, sa rupture avec Terry et la souffrance qu'elle a dû endurer. Elle sait qu'elle ne peut pas l'empêcher de l'aimer et elle éprouve donc bcp de compassion pour Candy, imaginant le chemin de croix que cela doit être pour elle de ne pas pouvoir vivre avec l'homme qu'elle aime vraiment.
Je pense que je retravaillerai cette scène quand je le pourrai.
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Sinon, j’ai beaucoup aimé le premier dialogue entre Candy et Flanny. J’ai trouvé que les réactions de cette dernière vis à vis Candy étaient tout à fait justes et finement menées. Tu as su brillamment expliquer les raisons qui pouvaient la pousser à adopter un comportement odieux et montrer comment, dans son for intérieur, Flanny pouvait être aussi une jeune femme touchante. Je te dis bravo, parce qu’il n’était pas forcément aisé de déceler ce qu’il y avait de meilleur en elle puisque nous étions toujours habitués à la voir se cacher derrière une façade d’insensibilité. Avoir une vision plus complète de Flanny m’a paru vraiment très intéressant ; en dépit de son mauvais caractère, c’est un personnage que j’apprécie.
Moi aussi, j'aime bcp Flanny. J'imagine qu'elle a dû avoir une vie très dure pour être aussi difficile à vivre. Parfois quand on connait la vie des gens, on devient bcp plus indulgents. Et puis, finalement, elle est sympa avec Candy surtout quand arrive Terry.
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Le conflit qui oppose le désir et l’interdit était intéressant à découvrir dans les chapitres que tu as écris. Les sentiments contradictoires de Candy semblaient très réalistes. En te lisant, je me suis rendu compte qu’en réalité tous les principaux personnages en couple évoqués dans l’histoire se retrouvaient dans une forme de souffrance affective : Candy-Albert, Terry-Susanne, Annie-Archibald. Ce qui m’a interpellée et touchée, c’est la profonde analyse que tu as faire de chacun des couples et le désir que tu avais de rétablir la vérité entre eux. Le dialogue entre Terry et Susanne m’a profondément touchée. Découvrir une Susanne repentante qui s’est littéralement mise à nue devant Terry était émouvant. La réaction de celui-ci m’a semblé aussi très réaliste : «
Ecoute… Mon accident t’a bouleversée, tu as eu peur de me perdre et tu réagis ainsi par crainte de souffrir une nouvelle fois… » En lisant tous ces passages forts en intensité, j’ai pensé que ton histoire pourrait très bien servir d’exemple pour tous les couples qui rencontrent des difficultés liées à un manque de franchise. Il est souvent plus facile de dire « je t’aime » que de demander pardon alors qu’il semble pourtant plus important de demander « pardon » que de dire « je t’aime » parce que cela prouve une certaine humilité et c’est cette qualité qui est salvatrice. Dans tous tes dialogues, j’ai retrouvé cette qualité, cette promptitude à reconnaître ses torts, au travers des différents personnages, et c'est ce qui en fait justement toute la richesse. (Si tous les couples pouvaient avoir une analyse honnête et une communication aussi franche, comme tous les personnages que tu as mentionnés, il y aurait certainement bien moins de divorces).
Arf ! Disons que j'ai du mal à suivre le schéma de Mizuki qui veut que du moment où tu es avec la personne qu'on t'a choisie, tu dois t'y soumettre et surtout t'en contenter. Voilà pourquoi Annie et Archibald ne sont pas heureux en mariage, et les autres non plus. Comme tu le dis, dans un couple, il est important de communiquer, et surtout de savoir ravaler son orgueil. Personne n'est parfait, ce n'est jamais blanc et noir dans un couple, et c'est vrai que j'ai essayé de montrer les défauts et les qualités de chacun. Tu crois que je devrais en publier une méthode ? MDR !!!!!
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Encore un grand merci pour ces moments agréables que j’ai passés à te lire. Je suis un peu frustrée de n’avoir pas découvert la fin… J’espère que la suite arrivera cette année et qu’il n’y aura pas une nouvelle catastrophe...
ni trop de mélodrames…
Je ne sais pas ce que tu réserves mais j’ai hâte de le savoir même si ce n’est peut-être pas ce à quoi je m’attends.
Merci Régina, merci ! Quand j'aurais fini Lettres à Juliette, je pourrai travailler sur la suite. Ce qui est amusant c'est que j'ai ce passage en tête depuis toujours et que la fic s'est batie tout autour. Mais pour arriver à ce moment là, il fallait écrire tout le reste.
J'espère en tout cas qu'elle ne te décevra pas quand ça arrivera.
Merci de m'avoir fait replonger pdt qq heures dans un passé trop présent.
J'avais presque occulté cette première version de UPTP ! 
