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Sur la nature d'Anohito, texte de Scottie en français

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sunnyrainbow
view post Posted on 29/11/2012, 19:32 by: sunnyrainbow

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Qui est "Anohito"?

Je vous ai apporté plusieurs indices, certains connus de beaucoup d'entre vous. Maintenant vous pouvez réfléchir et choisir qui est Anohito à partir des extraits que l'on connaît du roman; cependant je vais proposer ici qu'avec les informations compilées, un nom est concret : Anohito est TERRENCE GRANDCHESTER.

C'est bien beau que Nagita voulait garder le secret de la nature d'Anohito; elle devait faire un choix car c'est bien une histoire d'amour, l'amour de Candy et d'Anohito, du moins c'est ce que laisse entendre le site amazon du Japon.

Dans le roman, en plus des indices qui font entière référence à Terry, on observe aussi des aspects à l'intérieur de la narration qui relient certains segments du roman à ce même personnage.

On pourrait dire que Nagita nous offre le dénouement de l'histoire de Candy dans le monologue, d'une manière discrète et subtile. En lisant la rétrospection de Candy, on trouve la réflexion suivante :
"C'est comme Anthony a dit une fois quand les pétales de roses tombaient comme des flocons.
Les morts vivent pour toujours dans nos coeurs. Mais on ne peut plus jamais les revoir ----
J'avais fait l'expérience de plusieurs séparations douloureuses.
Cependant, tant qu'on est encore vivant, on peut se revoir encore une fois.
C'est pourquoi je n'ai pas peur des séparations." La rétrospection de Candy, vol. I, chapitre 2, pages 230-235.

En lisant bien cet extrait, on se rend compte qu'il fait référence à deux personnages en particulier : Anthony qui est nommé, et Terry, qui ne l'est pas.

Si on se rappelle de la lettre que Candy écrit à Anthony on trouve qu'il y a une relation solide entre la rétrospection et cette lettre. Candy dit qu'elle ne reverra plus jamais Anthony car il est mort, elle a compris ceci grâce à Terry, mais elle parle aussi de sa rupture avec Terry.

La rétrospection nous indique la pénible séparation de Candy et Terry, mais comme ils sont encore vivants, ils peuvent être réunis encore.

Les paroles de Mlle Pony qui sont rappelées à plusieurs reprises dans le roman par Candy et d'autres personnages (Archibald), sont un message dirigé vers Candy et répété à la fin de l'épilogue du roman : "Comme le dit Mlle Pony, on ne sait pas ce qui nous attend dans le détour."

Tel un message subliminal, cette phrase est répétée tout au long du roman, nous indiquant ainsi que tout n'est pas perdu entre Terry et elle. C'est un message d'espoir que Candy retiendra toute sa vie et qu'elle se rappelle et nous confie. Personne ne devrait perdre espoir car la vie elle-même est espoir.

Misuki veut nous raconter une histoire d'amour et pour ce faire, elle doit être cohérente avec ce qu'elle dit, avec ce que Candy veut nous dire et pour réussir elle doit se concentrer sur l'histoire de Candy et Terry sans toutefois nommer ce dernier, quoique la constante omniprésente du roman est Terry; parallèlement elle remplit le roman d'objets et de symboles pour l'évoquer continuellement.

Ce dernier fragment cité ne peut pas correspondre à une relation amoureuse entre Albert et Candy car entre ces deux personnages, il n'y a jamais eu de séparation, il y a seulement des rencontres dues au hasard et toujours constantes. Dans sa lettre d'Afrique, Albert dit à Candy : "Entre nous il n'y a pas de séparation". Albert est toujours avec Candy d'une manière ou d'une autre, même amnésique il réussit à la retrouver et elle retrouve Albert lorsqu'on essaie de la forcer à se fiancer à Daniel - le personnage d'Albert sera toujours à ses côtés pour l'aider à trouver le bonheur.

Le ton de la rétrospection de Candy dans le deuxième chapitre est nostalgique et nous invite à revoir ses souvenirs de Terry, de la part d'une Candy qui se perd dans ces souvenirs.

"J'aime bien, j'aime Terry..." (en anglais : "I like (love) Terry..." Candy y pense au point d'en avoir mal. "Et peut-être Terry... moi aussi" Vol. II, pages 83-92.

"Et je veux dire ceci de ma voix la plus forte, Terrence, je t'aime! Plus que n'importe qui" Vol. II, pages 95-97.

"J'ai eu des nouvelles de Terry. Cela m'a fait sentir comme si un chemin brillant s'étendait devant mes yeux." Vol. II, pages 186-188.

"Susanne et moi
On ne peut pas comparer qui aimait plus Terry.
"Et moi aussi".... Je voulais lui crier ces mots." Vol. II, pages 234-237.

"Je suis désolée, Mlle Baker... Je l'apprécie tellement que mon coeur fait mal." Vol. II, pages 268-273.

"Terry...
à chaque fois que je pense à toi, mon coeur devient un abricot mûr doux-amer. Je ne peux même pas respirer, c'est comme si une douce brise pourrait le faire tomber au sol." Vol. II, pages 274-277.

Les sentiments de Candy envers Terry sont si intenses, et il y a beaucoup de tristesse et de mélancolie dans les mots qu'elle utilise pour l'évoquer. Ces intensions peuvent être observées dans la lettre que Candy écrit à Terry mais qu'elle ne lui envoie pas, longtemps après leur séparation - ce sentiment romantique et mélancolique s'ouvre sur une métaphore qu'on peut respirer tout au long de la lettre.

Albert et Candy se promettent de tout partager, le bonheur et la tristesse, et l'affection entre eux coule doucement. Lorsque Candy rencontre Albert, même s'il est vagabond, elle sent que sa voix calme la rassure - elle n'a pas peur de lui. Albert lui inspire fortement un sentiment de sécurité et de confiance. Il y a une relation familiale, un lien spécial, un fil invisible qui les tient ensemble. Ces sentiments ne doivent pas être confondus avec l'amour romantique, car dans l'amour filial et la gratitude il existe aussi des mots doux et gentils, mais pas de romance comme certains voudraient nous faire croire de par leur interprétation de la correspondance Candy-Albert.

Si on observe la relation de Candy avec Anohito, elle est décrite comme une relation romantique et sensuelle. Ce sont des caractéristiques d'un mari qui est aussi un amant. Le roman cherche à raconter une romance dans laquelle il y a une union de corps et d'esprit.

Sachant ceci, et avec l'histoire des personnages qu'on connaît depuis plus de 30 ans, on sait que ces émotions sont celles qu'on retrouve typiquement dans la relation de Candy et Terrence.

On a parlé des caractéristiques de Terry dans l'extrait suivant :
"Grâce au Grand Oncle William, il a été possible d'obtenir le terrain de M. Cartwright. Et la Maison de Pony est remplie d'orphelins comme d'habitude. Je voudrais pouvoir aider plus les professeurs, mais en ce moment je ne veux pas laisser LUI, qui plus que tout, me veut à ses côtés tout le temps." Rétrospection de Candy, Vol. II, chapitre 2, pages 230-235.

On décrit Terry, mais on constate aussi le comportement de Candy concernant Terry. Tout au long du roman Candy cherche Terry et veut être avec lui, le suivant quand il quitte le collège, puis se rendant en Amérique pour le chercher, elle délaisse l'hôpital sans permission pour aller le voir au théâtre à Chicago, elle court après le train à la gare. Candy cherche Terry car pour elle, il est un chemin brillant.

Les motivations de Candy et Terry sont les mêmes, ils ne veulent pas être séparés parce qu'ils ont déjà souffert deux longues séparations pénibles, celle après le collège et l'autre encore plus difficile causée par Susanne.

On doit revenir au monologue de Candy et le constraster avec ce fragment : "J'ai fait l'expérience de plusieurs séparations douloureuses. Cependant, tant qu'on est vivants, on peut se revoir. C'est pourquoi je n'ai pas peur des séparations." Rétrospection de Candy, Vol. I, chapitre 2, pages 230-235.

Effectivement on fait référence à Candy et Terry et leurs absences pénibles mais aussi à la possibilité que la vie leur offre de se retrouver.

Un autre indice que nous offre Mizuki pour qu'on comprenne que Terry est Anohito est présenté avec le voyage de retour aux États-Unis de Candy comme passagère clandestine d'un bateau.

"Quand j'ai mentionné mon retour aux États-Unis, au début il a rit en écoutant mon histoire. Puis son expression est devenue sérieuse et il m'a serrée dans ses bras en disant : Heureusement que tu étais hors de danger." Vol. I, chapitre 3, page 148.

On doit noter que dans la lettre que Candy écrit à Terry sans lui envoyer, elle lui dit qu'elle voudrait lui parler de son aventure : "Terry. Je voulais te raconter l'aventure de mon retour de Grande-Bretagne à ta recherche, mais je n'ai pas pu. La plupart de mes lettres ne semblent pas s'être rendues jusqu'à toi."

On comprend à ce moment que Terry ne connaissait pas les détails de son retour. Albert et Candy ont partagé des moments pendant lesquels elle lui a raconté toute sa vie, quand ils habitaient ensemble dans l'apartement des magnolias.

Ceci a pour but de nous montrer le désir qu'avait Candy de raconter à Terry cette histoire de son retour en tant que passagère clandestine : on le voit dans la lettre qu'elle écrit à Terry. On sait dans sa rétrospection que ce désir a été comblé dans son futur avec Anohito.

Ceci nous parle plus de la personalité de Terry, un personnage dont le tempérament instable est typique et qui contraste avec le calme tranquille d'Albert.

On parle ici sans aucun doute de la nature de Terry en tant que son amoureux.

De même, les jonquilles sont un autre élément fondamental qui pointe vers Terry. Dans le monologue de Candy il est important de noter la transition habilement créée par Misuki. Candy se souvient de la mort d'Anthony et ses sentiments sont trop intenses, elle sort à l'extérieur pour se calmer et c'est l'odeur des jonquilles qui l'apaise, jonquilles qui représentent Terry et l'espoir de la vie.

"Anthony est mort, --- ce matin devant moi. À l'époque, j'allais perdre l'esprit. Plus je me souviens, plus ça me revient clairement---- J'essaie de calmer ces émotions intenses, je suis sortie sur la grande terrasse. La rivière Avon coule doucement, recevant les rayons de soleil d'un après-midi de printemps hâtif. L'air frais de la rivière apaise mes émotions agitées. Une odeur de jonquille vient du patio. J'inspire leur doux parfum dans mes poumons. L'espace entre les arbres et la cour apparaît baigné dans la lumière dorée car il y a une profusion de jonquilles."

De plus, la bibliothèque de Candy est remplie de livres de littérature française et anglaise, de l'oeuvre de Shakespeare et de livres médicaux. Cela semble plus une bibliothèque du couple formé par Candy et Terry. On fait déjà mention de l'amour de Terry pour le théâtre peandant l'été en Écosse quand Candy découvre chez lui l'oeuvre complète de Shakespeare reliée en cuir.

Shakespeare est intimement lié à Terry, il a personnifié Roméo et Hamlet, il est un acteur shakespearien et bien sûr, il appartient à la Stratford Company of New York.

Terry a un l'alibi idéal pour déménager en Angleterre si on considère qu'avec le succès phénoménal de Hamlet il a fait la tournée du Royaume-Uni et qui sait? peut-être s'est-il joint à la troupe prestigieuse du Royal Shakespeare Company basée à Stratford-upon-Avon.

Il est plus difficile d'établir un lien avec Albert dans cet endroit non seulement par son goût pour les voyages, mais aussi à cause de son engagement en tant que patriarche de la famille André, ce qui doit faire de lui quelqu'un qui est appelé à voyager souvent par affaires.

Si on pense à la boîte antique offerte par Anihito à Candy, celle qui a été transmise de génération en génération, ici aussi on fait plus référence à Terry car un tel objet, une relique, devait appartenir à la famille depuis quelques siècles. Pour qu'un objet soit considéré relique, il faut qu'il ait appartenu à la famille pour plusieurs successions, probablement qatre ou cinq générations, on parle alors d'environ 250 ans.

Comparons avec la fortune de la famille André qui a commencé avec l'arrière-grand-père d'Albert. Le père d'Albert est mort prématurément, on peut conclure qu'ils sont des "nouveaux riches" et que leur richesse ne date que depuis la seconde moitié du XIXe siècle.

Une des spéculations qui défend la théorie d'Albert-Anohito, c'est la photo de famille accrochée au mur dans le salon de la résidence de Candy.

À mon avis, Candy répond d'elle-même dans son monologue lorsqu'elle dit : "J'aimerais visiter la Maison de Pony... la Grande Maison des André à Lakewood est maintenant passée en d'autres mains. Je m'ennuie même de la maison des Legrand ces jours-cis..."

On doit penser au tempérament de Candy pour comprendre que malgré les mauvais traitements infligés par les Legrand, ces personnes font partie de sa famille et représentent un moment important de sa vie, l'époque de Lakewood et Anthony.

De plus, dans cette photo on ne retrouve pas que les Legrand, mais aussi Albert et George qui sont des gens importants pour elle.

On peut dire que cette photo établit le lien de Candy avec les États-Unis outremer.

Finalement, la photo de John fait plus référence à Terry pour les raisons que j'ai déjà expliquées dans l'analyse de ce sujet. Terry reconnaît la nature parce que la couleur des fleurs du collège St-Paul et celles de la Maison de Pony sont virtuellement identiques, même si ce ne sont pas les mêmes sortes de fleurs. Qui plus est, il observe la Maison de Pony à partir de la colline comme on décrit l'image sur la peinture de John.
 
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