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La philo selon Candy, Citations, contes ou autres philosophies que Candy pourrait nous raconter

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icon1  view post Posted on 11/7/2014, 20:12
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Conte chinois:

Un mandarin arriva dans l'au-delà, il se rendit d'abord en enfer.Il vit des personnes attablées devant des bols de riz mais toutes mouraient de faim car elles avaient des baguettes de 2 mètres de long et ne pouvaient s'en servir pour se nourrir. Alors il partit au ciel. Il vit là aussi plein de personnes attablées devant des bols de riz mais elles semblaient heureuses et en bonne santé. Elles avaient aussi des baguettes de 2 mètres mais s'en servaient pour nourrir la personne assise en face d'elles.



Conte Arabe:

Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approcha et lui dit :
_Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question :
_Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme. Le vieillard répondit :
_Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
_Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieille homme répondit de même :
_Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
_Ils étaient bons et accueillants, honnêtes ; j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
_Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche :
_Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
Celui qui ouvre son cœur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son cœur.


Il était une fois quatre individus qu'on appelait:
TOUT LE MONDE
QUELQU'UN
CHACUN
et PERSONNE.
Il y avait un important travail à faire
et on a demandé à TOUT LE MONDE de le faire.
TOUT LE MONDE était persuadé que QUELQU'UN le ferait.
CHACUN pouvait l'avoir fait
mais ce fut PERSONNE qui le fit.
QUELQU'UN se fâcha car c'était le travail de TOUT LE MONDE !
TOUT LE MONDE pensa que CHACUN pouvait le faire
et PERSONNE ne doutait que QUELQU'UN le ferait.
En fin de compte, TOUT LE MONDE fit des reproches à CHACUN
parce que PERSONNE n'avait fait
ce que QUELQU'UN aurait pu faire
MORALITE......
Sans vouloir engueuler TOUT LE MONDE,
il serait bon que CHACUN fasse ce qu'il doit faire
sans nourrir l'espoir que QUELQU'UN le fera à sa place
car l'expérience montre que là où on attend QUELQU'UN
généralement on ne trouve "PERSONNE.


L’homme et l’enfant:

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.
Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché.
Un Scientifique calcula la profondeur du trou.
Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs.
Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.
Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.
Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.
Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut !
Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe.
Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer.
Puis un enfant passa, et lui tendit la main.


Le travail et le but de la vie

Au bord de l’eau, dans un petit village mexicain, un bateau rentre au port. Un américain qui est là, complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.
- " Pas très longtemps ", répond le Mexicain.
- " Mais alors, pourquoi n’êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus? " demande l’Américain.
Le Mexicain répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille.
- L’Américain demande alors : " Mais que faites-vous le reste du temps? "
- Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme. Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du vin et jouons de la guitare. J’ai une vie bien remplie.
- L’Américain l’interrompt : " J’ai un MBA de l’université de Harvard et je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps. Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l’usine et même ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico, Los Angeles, puis peut-être New-York d’où vous dirigeriez toutes vos affaires. "
- Le mexicain demande alors : " Et combien de temps cela prendrait-il ? "
- " 10 ou 20 ans ", répond l’Américain.
- Et après?
- " Après? C’est là que ça devient intéressant ", répond l’Américain en riant, " quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions. "
- Des millions? Mais après?
- Après?
- " ... Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire et à jouer de la guitare avec vos amis…
 
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icon1  view post Posted on 12/7/2014, 14:18
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Le combat intérieur

Un vieil homme Cherokee apprend la vie à son petit fils.
- Un combat a lieu à l’intérieur de moi, dit-il au garçon. Un combat terrible entre deux loups. L’un est mauvais : il est colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur soi-même, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonges, vanité, supériorité et ego.
L’autre est bon : il est joie, paix, amour,espoir,sérénité,humilité,bonté,bienveillance, empathie, générosité, vérité, compassion et foi. Le même combat a lieu en toi-même et à l’intérieur de tout le monde. Le petit-fils réfléchit pendant une minute puis demanda à son grand père :
- Quel sera le loup qui vaincra ? Le vieux Cherokee répondit simplement :
Celui que tu nourris.


La vague

- Je me sens triste ! dit une vague de l’océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu’elle.
Les vagues sont si grandes, si vigoureuses et moi je suis si petite, si chétive. Une autre vague lui répondit :
- Ne sois pas triste. Ton chagrin n’existe que parce que tu t’attaches à l’apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature.
- Ne suis-je donc pas une vague ?
- La vague n’est qu’une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l’eau.
- L’eau ?
- Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l’eau, tu n’accorderas plus d’importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra.


(Il faut lutter jusqu’à la dernière seconde, ne pas se laisser faire et toujours garder espoir) Alexandro Jodorowsky
Deux petites souris tombèrent dans un pot de lait. Le bord du pot étant beaucoup trop haut, elles se retrouvèrent prisonnières du récipient et se mirent à nager frénétiquement sous peine de couler. Elles se démenaient ainsi depuis un certain temps quand l’une des deux perdit espoir et abandonna sa lutte. Elle cessa de nager et se noya. L’autre, exténuée, décida de continuer à lutter jusqu’à la limite extrême de ses forces. Elle nagea et nagea sans relâche. Tout à coup, le lait tourna en beurre et, prenant appui sur cette nouvelle matière solide, la petite souris sauta par-dessus bord et s’échappa.



A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres (conte philosophique d'origine inconnue)
Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il décida que l’animal était trop vieux et que le puits devait disparaître de toute façon, et qu’il n’était donc pas rentable de récupérer l’âne.
Il invita tous ses voisins à venir et l’aider. Tous se saisissent d’une pelle et commencent à enterrer le puits.
Au début, l’âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis, au bout de quelques secondes, à la stupéfaction de chacun, il se tut. Quelques pelletées plus tard, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut très étonné de ce qu’il vit.
Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l’animal, il se secouait et montait dessus...
Bientôt, à la grande surprise de chacun, l’âne sortit hors du puits et se mit à trotter !
La vie peut parfois essayer de nous engloutir de toutes sortes d’ordures. Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en nous souvenant de cette histoire.



L'île aux sentiments

Il était une fois, une île où tous les différents Sentiments vivaient :
le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.
Un jour, on annonça aux Sentiments que l'île allait couler.
Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
Seul l'Amour resta. L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.
La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit : - "Richesse, peux-tu m'emmener ?"
- "Non, car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi."
L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau :
- "Orgueil, aide-moi je t'en prie !"
- "Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau."
La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda : - "Tristesse, laisse-moi venir avec toi."
- "Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !"
Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !
Soudain, une voix dit : - "Viens Amour, je te prends avec moi."
C’était un vieillard qui avait parlé.
L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.
L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir : - "Qui m'a aidé ?"
- "C'était le Temps", répondit le Savoir.
- "Le Temps ?", s'interrogea l'Amour. "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :
- "C'est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la Vie."



Le secret du Bonheur (conte africain)

Un enfant demande à son père : - "Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?"
Sans dire un mot, le père demande à son fils de le suivre ;
Ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
Et les gens du village de dire : - "Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d'aller à pied !"
- "Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison", dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau.
Le père ayant installé son fils sur l'âne et lui marchant à côté.
Les gens du village dirent alors : - "Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !"
- "Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".

Le jour suivant, ils s'installent tous les deux sur l'âne avant de quitter la maison.
Les villageois commentèrent en disant : - "Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !"
- "Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l'âne trottinant derrière eux.
Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
- "Voilà qu'ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C'est le monde à l'envers !"
"Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison".

De retour à la maison, le père dit à son fils : - "Tu me demandais l'autre jour le secret du bonheur.
Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu'un pour y trouver à redire.
Fais ce qui te plaît et là tu seras vraiment heureux."
 
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Qui êtes-vous?

Une femme était dans le coma et se mourrait. Elle eut soudain l’impression qu’on l’amenait au ciel et qu’elle se trouvait au lieu du jugement.
- Qui êtes-vous? demanda une voix.
- Je suis la femme du maire, Répondit-elle.
- Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la femme, mais bien qui vous êtes.
- Je suis la mère de quatre enfants.
- Je ne vous ai pas demandé de qui vous êtes la mère, mais bien qui vous êtes.
- Je suis maîtresse d’école.
- Je ne vous ai pas demandé qu’elle est votre profession, mais bien qui vous êtes.
Et cela continua ainsi, quelque fut sa réplique, elle ne sembla pas fournir de réponse satisfaisante à la question .
- Qui êtes-vous?
- Je suis chrétienne.
- Je ne vous ai pas demandé votre religion, j’ai demandé qui vous êtes.
- Je suis celle qui est allée tous les jours à l’église et qui a toujours aidé les pauvres et les miséreux.
- J’ ai demandé non ce que vous avez fait, mais qui vous êtes.
Elle a manifestement échoué à l’examen, puisqu’on l’a renvoyée sur terre. Quand elle se remit de sa maladie, elle décida de découvrir qui elle était. Et cela fit toute la différence.
Votre tâche consiste à être.
Pas à être quelqu’un, pas à n’être personne, parce que cela implique avidité et ambition ; pas à être ceci ou cela et ainsi devenir conditionné, mais juste à être.
Source inconnue



Le sage et le scorpion

Un Sage voyant un scorpion se noyer, décida de le tirer de l'eau mais lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua.
Par l'effet de la douleur, le Sage lâcha l'animal et celui-ci tomba à l'eau une seconde fois. Il tenta de le tirer à nouveau et l'animal le piqua encore. Quelqu'un qui était en train d'observer se rapprocha et lui dit :
« Excusez-moi, mais vous êtes têtu ! Ne comprenez vous pas qu'à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l'eau il vous piquera ? »
Le Sage répliqua :
« La nature du scorpion est de piquer, et cela ne va pas changer la mienne qui est d'aider. »
Alors, à l'aide d'une feuille, il tira le scorpion de l'eau et le sauva de la noyade. Puis il dit:
« Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait mal, prends juste des précautions. Les uns poursuivent le bonheur, les autres le créent. Quand la vie te présente mille raisons de pleurer, montre-lui que tu as mille raisons pour sourire. Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation. Parce que ta conscience est ce que tu es, et ta réputation c'est ce que les autres pensent de toi... Et ce que les autres pensent de toi...c'est leur problème."
Aider, donner, oui mais sans s'abandonner.
Prendre soin des autres tout en prenant soin de soi.
Au regard de nos valeurs et de l'amour que nous portons en nos cœurs. Source inconnue



Petite histoire de folie

La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa :

- On joue à cache-cache ?
- Cache-cache ? C'est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez.
- Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le
prochain à compter.

Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,... la Folie commença à compter.

L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher. La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir étaient désespéré en voyant que la Folie était déjà à quatre-vingt-dix-neuf.

- CENT ! cria la Folie. Je vais commencer à chercher...

La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle
découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité... Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda

- Où est l'Amour ?

Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un œil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.

Aujourd'hui, l'Amour est aveugle et la Folie l'accompagne toujours.



Sur la parole et l'art de parler

Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et dit:
- Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.
- Arrête! interrompit l'homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis?
- Trois tamis, dit l'autre, rempli d'étonnement?
- Oui, mon bon ami: trois tamis! Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis! Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me
dire est VRAI?
- Non, je l'ai entendu raconter et...
- Bien, bien. Mais assurément, tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est au moins quelques chose de BON?
- Hésitant, l'autre répondit: non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...
- Hum! dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis et voyons s'il est UTILE de me raconter ce que tu as envie de me dire...
- Utile? pas précisément.
- Eh bien! dit Socrate, en souriant, si ce que tu as à me dire, n'est ni VRAI, ni BON, ni UTILE, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier! "



Le soufi et le premier ministre

Toute la cour est là, attendant l'arrivé du roi, quand un fakir soufi en haillons entre et va nonchalamment s'asseoir sur le trône. Le premier ministre n'en croit pas ses yeux.

- Qui crois-tu être pour entrer ici et te conduire de cette manière? Lui demande-t-il. Te prendrais-tu pour un ministre?
- Un ministre? Rétorque le soufi. Non, je suis bien plus que cela.
- Tu ne peux pas être le premier ministre, parce que le premier ministre, c'est moi. Serais-tu le roi?
- Non pas le roi. Plus que cela.
- L'empereur?
- Non, encore plus!
- Le Prophète , alors?
- Plus encore!
- Serais-tu Dieu?
- Non, je ne suis pas Dieu. C'est encore bien plus que cela.
- Mais il y a rien, au-dessus de Dieu!
- C'est exact, répond le soufi. Je suis ce Rien.

Raconté par Ramesh Balsekar, dans "L'appel de l'Etre."
 
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Le bien et le mal

C'est un fermier qui reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin vient le voir et lui dit:
- Vous avez beaucoup de chance, ce n'est pas à moi qu'on offrirait un si beau cadeau!
Le fermier lui répond:
- Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose!
Plus tard, le fils du fermier monte le cheval, celui-ci rue et éjecte son cavalier. Le fils du fermier se brise la jambe.
- Oh! Quelle horreur! fait le voisin, vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose. Celui qui vous a offert ce cheval l'a fait exprès pour vous nuire, maintenant votre fils est estropié à vie!
Mais le fermier ne semble pas gêné, il dit calmement:
- Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose!
Là-dessus, la guerre éclate et tous les jeunes sont mobilisés sauf le fils du fermier et sa jambe brisée. Le voisin revient alors et dit:
- Votre fils sera le seul du village à ne pas partir à la guerre, il a beaucoup de chance! Et le fermier de répéter:
- Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose...



La perle précieuse

On raconte en Inde qu’un sage marchait un soir le long des plages de l’océan et qu’il arriva devant un petit village de pêcheurs. Il le traversait en chantant et s’en éloignait pour continuer son chemin, lorsqu’un homme se mit à courir après lui.

— S’il vous plaît, s’il vous plaît ! Arrêtez-vous ! Donnez-moi la perle précieuse ! Le sage posa son baluchon.
— De quelle perle parlez-vous ?
— Celle que vous avez dans votre sac. Cette nuit, j’ai rêvé qu’aujourd’hui je rencontrerais un grand sage et qu’il me donnerait la perle précieuse qui me rendra riche jusqu’à la fin de mes jours. Le sage s’arrêta. Il ouvrit son sac et en sortit effectivement une belle perle. Elle était énorme et elle brillait de mille feux.
— Sur la grève, tout à l’heure, j’ai aperçu cette grosse boule. Je l’ai trouvée jolie et l’ai mise dans ma besace. Ce doit être la perle rare dont tu parles. Prends-la, elle est à toi.

Le pêcheur était fou de joie. Il saisit la perle et partit en dansant, tandis que le sage s’allongeait sur le sable pour y passer la nuit. Mais, dans sa hutte, le pêcheur ne dormait pas. Il se tournait et se retournait sur sa couche. Il avait peur qu’on lui vole son bien. De toute la nuit, il ne put trouver le sommeil. Aussi, au petit matin, il prit la perle et partit rejoindre le sage.

— Je te rends cette perle, car elle m’a procuré plus d’inquiétude que de richesses. Apprends-moi plutôt la sagesse qui t’a permis de me la donner avec autant de détachement. Car c’est cela la vraie richesse.

Conte hindouiste



Les riches et les pauvres

C’était la famine. Mais tout le monde ne mourait pas de faim pour autant : les riches avaient pris soin de remplir leurs greniers de blé, d’huile et de légumes secs. Khadidja dit alors à Nasreddine, son mari :

— La vie dans le village est devenue intolérable : la moitié des gens est très riche, pendant que l’autre moitié n’a pas de quoi manger. Si toi, qui es respecté de tous, tu arrivais à convaincre les premiers de partager leurs richesses, alors tout le monde vivrait heureux.
— Tu as absolument raison, femme, j’y vais de ce pas.

Nasreddine quitta la maison et ne revint que le soir, complètement épuisé.

— Alors, lui demande Khadidja avec impatience, tu as réussi ?
— À moitié.
— Comment cela, à moitié ?
— Oui, j’ai réussi à convaincre les pauvres.

Parabole de Nasreddine Hodja (figure de l’humour et de la sagesse chez les Arabes, les Turcs et les Persans depuis le XIIIe siècle)



Les voyageurs sous le platane

Un jour qu’ils marchaient en plein soleil de midi sur une route écrasée de lumière, des voyageurs se mirent en quête sous le platane d’un coin tranquille pour se reposer. Ils aperçurent un platane et coururent sans tarder profiter de la fraîcheur de son ombre. Ils étaient étendus sous son feuillage et devisaient de tout et de rien, lorsque l’un d’eux, levant les yeux vers l’arbre, s’écria :

— Cet arbre ne sert vraiment à rien. Il ne porte jamais de fruits !

Il y eut un instant de silence, puis le platane répliqua :

— Ingrats que vous êtes ! Vous osez me dire inutile alors que vous profitez de mon ombre !

Il en est de même des hommes : certains sont si déshérités que, même lorsqu’ils rendent service, ils ne persuadent personne de leur utilité.

D’après le fabuliste grec Ésope (VIe siècle)



Le savant et le passeur

Une rivière était si large qu’il n’y avait pas de pont pour la traverser. Aussi un passeur s’était-il installé sur ses rives. Contre quelques misérables piécettes, il faisait traverser les voyageurs.
Or il advint qu’un grand lettré, encombré de livres et de dictionnaires, eut à utiliser ses services. Au moment où il montait dans la barque, le passeur lui souhaita la bienvenue et parla avec lui de choses et d’autres. Le savant se rendit compte qu’il n’avait pas beaucoup d’érudition et ne maîtrisait pas bien la grammaire.

— Dis-moi, mon ami, lui demanda-t-il, as-tu jamais été à l’école ?
— Non, lui répondit le passeur, en continuant à ramer.
— Alors, mon ami, tu as perdu la moitié de ta vie.

Le passeur en fut blessé, mais il garda le silence.
Lorsque la barque fut au milieu du fleuve, un courant rapide la renversa, et les deux hommes se retrouvèrent à l’eau, assez loin l’un de l’autre. Le passeur vit que le savant se débattait pour ne pas se noyer. Il lui cria :

— Est-ce que tu as appris à nager, maître ?
— Non, répondit le savant, en continuant à se débattre.
— Alors, mon ami, tu as perdu toute ta vie.

Conte du Moyen-Orient



Les deux branches de l’arbre

Il y a bien longtemps, sur une lande desséchée, se trouvait un arbre extraordinaire. Il était très vieux, aussi vieux, disait-on, que la Terre ; et il donnait des fruits merveilleux, dorés et luisants comme des soleils. Ces fruits faisaient ployer deux énormes branches. Hélas, personne ne pouvait profiter de ce don du ciel, car l’une des deux branches portait des fruits empoisonnés ; et l’on ignorait laquelle. Tous salivaient donc devant ces fruits offerts, mais aucun n’y touchait. Vinrent des temps de famine. Un printemps trop glacial ravagea les vergers, un été trop sec brûla la moisson. Seul le vieil arbre portait ses fruits, plus beaux que jamais. Alors les villageois se rassemblèrent autour de ses branches, l’envie au cœur. Il leur fallait choisir : risquer la mort en mangeant les mauvais fruits, ou mourir de faim en n’y touchant pas. Ils tournaient autour de l’arbre, indécis, lorsqu’un vieil homme, que plus rien ne rattachait à la vie, osa faire le geste. Il saisit un fruit d’une branche et mordit à pleines dents. Tous le regardèrent. Puis, voyant qu’il croquait et croquait encore, ils se précipitèrent pour se nourrir à leur tour. La chair des fruits était suave, elle rassasiait de la faim comme de la soif. Et, miracle ! au fur et à mesure qu’on les cueillait, d’autres fruits repoussaient.

Durant plusieurs jours, la population du village festoya en riant de sa peur passée. Dire qu’ils avaient failli mourir de faim à cause de l’autre branche empoisonnée !

À quoi bon d’ailleurs garder cette branche, aussi inutile que dangereuse ? À la nuit tombée, ils prirent une hache et la coupèrent au ras du tronc. Hélas, lorsqu’ils revinrent le lendemain, tous les fruits étaient tombés. Ils pourrissaient sur le sol. Et l’arbre, le bel arbre aussi vieux que la Terre, était mort.

D’après un conte de l’Inde
 
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L’aveugle et le paralytique

Dans une ville d’Asie, il y avait deux malheureux. L’un était aveugle, l’autre paralysé des jambes. Et tous deux étaient pauvres, si pauvres qu’ils priaient tous les jours le ciel de leur ôter la vie. À quoi bon vivre en pareilles disgrâces ?

Or il advint que l’aveugle, qui était venu mendier sur la place du marché, entendit les cris du paralytique. Ses suppliques l’émurent. Il venait enfin de trouver un frère de souffrance. Il s’assit près de lui. Ils bavardèrent, et quelques heures à peine suffirent à en faire des amis.

— J’ai mes maux et vous avez les vôtres ! Unissons-les, proposa l’aveugle. Ils seront moins affreux.

— Hélas, répondit le paralysé, je ne peux pas faire un seul pas, et vous-même, vous n’y voyez pas. À quoi servirait donc d’unir nos deux misères ?

— À quoi ? reprit l’aveugle. C’est fort simple ! À nous deux, nous possédons tout le bien nécessaire : j’ai des jambes et vous avez des yeux. Moi, je vais vous porter, et vous serez mon guide. Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.

En quelques minutes, le marché fut conclu. Et ils partirent au gré des rues pour un nouveau destin, un beau sourire éclairant leurs visages.

D’après le fabuliste français Florian (1755-1794)


La petite araignée

En ce temps-là, le Soleil était fixé d’un côté de la Terre. L’autre moitié vivait dans le froid et les ténèbres. Aussi, les animaux du côté froid envoyèrent leurs meilleurs guerriers pour tenter de dérober un morceau du soleil et le ramener. Le loup, l’ours, l’élan… tous échouèrent. Les uns furent bloqués par les gardes du Soleil, les autres brûlés cruellement par le feu volé. Ceux qui revinrent ne ramenèrent qu’une boule éteinte tant le chemin du retour était long. Toutes les bêtes du côté froid grelottaient et se désespéraient.

Un jour pourtant, une petite voix sortie de l’obscurité appela l’assemblée des animaux :

— Moi, je peux essayer !

Lorsque les animaux s’aperçurent qu’il ne s’agissait que d’une minuscule araignée, tous se moquèrent :

— Allons, tu n’es pas un guerrier, tu n’es qu’une femelle et tu es faible. Comment oses-tu te proposer quand les plus grands d’entre nous ont échoué ?

Mais la petite araignée était déjà partie. Elle avança patiemment, petit pas après petit pas. Le chemin est long, à pas d’araignée. Mais sa petite taille avait des avantages. Elle lui permit de se glisser sans peine entre les gardiens du Soleil. Là, elle déroba une minuscule boule de feu, et construisit de ses petites pattes un bol de terre. L’araignée est habile. Elle tissa même autour du bol de quoi protéger le feu du vent et du froid. Et elle se remit en chemin. La route est longue, à pas d’araignée. Mais jamais elle ne faiblit, avançant lentement, patte après patte. Et quand elle parvint du côté froid, sa flamme brillait toujours. Elle permit à tous les animaux de profiter de la chaleur et de la lumière. Et aucun n’a oublié qu’il devait ce bonheur à une minuscule araignée…

Conte raconté par Béatrice Tanaka dans Contes en F


Regarde

Il y avait un homme très riche. Il y avait un homme très pauvre. Chacun d’eux avait un fils et chacun d’eux vivait de part et d’autre d’une grande colline. Un jour, l’homme très riche fit monter son fils au sommet de la colline et, embrassant tout le paysage d’un grand geste du bras, il lui dit :

— Regarde, bientôt tout cela sera à toi!

Au même instant, l’homme très pauvre fit monter son fils sur l’autre versant de la colline et, devant le soleil levant qui illuminait la plaine, il lui dit simplement :

— Regarde !

source inconnue


La légende du colibri (légende amérindienne)

Un jour, un grand incendie se déclare dans la forêt.
Tous les animaux, terrifiés, observaient impuissants ce désastre.
Seul le petit colibri, aussi frêle que déterminé, s’active en allant chercher quelques gouttes d’eau dans son bec, qu’il jette sur le feu, recommençant son manège sans relâche.
Au bout d’un moment, le tatou agacé par cette activité à ses yeux inutile, lui dit :

- Colibri ! Tu n’es pas un peu fou ? Tu crois que c’est avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ?
- Je le sais, répond le colibri, mais moi, au moins, je fais ma part.


Changer le monde

Un homme se réveille un matin avec l’espoir de changer le monde. Il va sur la place du marché, grimpe sur une caisse en bois et commence à raconter des histoires. Des histoires qu’il espère si belles, qu’elles toucheront les gens, qu’elles les feront changer d’attitude. Au début, certains écoutent, attentivement. Puis rapidement, tout le monde s’en désintéresse. Il ne se décourage pas pour autant. Tous les jours, il retourne sur la place du marché et continue à raconter ces histoires.
Le temps passe, les gens se sont habitué à ce vieux fou. Sa barbe a poussé, sa voix n’est plus qu’un faible murmure. Il ne lui reste pour tout public qu’un chien et un enfant.
Un jour, l’enfant vient voir le conteur.
- Et le vieux, pourquoi tu contes ? Tu vois bien que personne ne t’écoute, alors pourquoi tu contes ?
Le vieux eu un sourire triste
- Avant, je racontais pour changer le monde.
- Ben tu vois bien que ça ne marche pas. Que personne ne t’écoute. Alors pourquoi tu continues ?
- Maintenant, si je raconte, c’est pour que le monde ne me change pas…

Rapporté par plein de gens, notamment Jean-claude carrière dans le cercle des menteurs
 
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view post Posted on 15/7/2014, 14:37

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There are only two ways to live your life. One is as if nothing is a miracle, the other is as though everything is a miracle.

Il y a seulement deux façons de vivre votre vie. La première c'est de faire comme si rien n'est un miracle, et la seconde c'est de faire comme si tout en est un.


— Albert Einstein
 
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icon1  view post Posted on 16/7/2014, 10:38
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La rose et les épines

Un homme planta une rose et l'arrosa fidèlement, et avant qu'elle ne fleurisse, il l'examina. Il vit le bouton qui fleurirait bientôt et aussi les épines. Et, il pensa:
"comment est-il possible qu'une fleur si magnifique provienne d'une plante chargée d'autant d'épines pointues ? "
Attristé par cette pensée, il négligea d'arroser la rose, et avant qu'elle ne fût prête à fleurir, elle mourut.
Il en est ainsi pour beaucoup.
A l'intérieur de chaque âme, il y a une rose.
Les qualités plantées en nous à la naissance grandissent parmi les épines de nos erreurs.
Beaucoup d'entre nous se regardent eux-mêmes et voient seulement leurs épines, leurs défauts. Nous désespérons, en pensant peut-être que rien de bon ne peut sortir de nous. Nous négligeons d'arroser le bien qui est en nous et finalement il meurt.
Nous ne réalisons jamais notre potentiel.
Quelques personnes ne voient pas la rose à l'intérieur d'elles-mêmes, quelqu'un d'autre doit la leur montrer.
Un des dons les plus extraordinaires qu'une personne puisse posséder est d'être capable de passer à travers les épines et de trouver la rose à l'intérieur des autres.
C'est la caractéristique de l'amour, de regarder une personne, et connaissant ses erreurs, de reconnaître la noblesse dans son âme, et de l'aider à réaliser qu'elle peut dépasser ses erreurs. Si nous lui montrons la rose, elle fera la conquête des épines. Alors elle fleurira, et plus loin fleuriront trente, soixante, une centaine de plants comme celui qui lui a été donné. Notre devoir en ce monde est d'aider les autres en leur montrant leurs roses et non leurs épines.
Alors seulement nous atteindrons l'AMOUR que nous devrions ressentir pour chacun ; alors seulement nous fleurirons dans notre propre jardin !
auteur inconnu


Le sapin et le pommier

Un jour d'automne, un pommier, mécontent de son sort, confia sa déception au "pomiculteur".
La nature avait été injuste envers lui, en lui donnant une apparence toute difforme, alors que le magnifique sapin qui s'élançait à ses côtés faisait l'envie de tous les hommes qui, d'années en années, ne cessaient de le décorer de magnifiques étoiles illuminées.
Le "pomiculteur" répondit alors:

_ Tu es difforme, c'est vrai. Mais souviens-toi que tu es un arbre greffé dès ton jeune âge et que tu rappelles à l'homme qu'il est lui aussi un peuple déformé par ses fautes et ses faiblesses, mais capable aussi de donner de bons fruits.
Tu es émondé, c'est vrai aussi,mais c'est pour que tes fruits n'en soient que plus magnifiques.
Et, parlant de ses fruits, le vieux "pomiculteur"tira une belle pomme du pommier, sortit son couteau et d'un trait horizontal, la coupa en deux parties égales. Il montra les deux moitiés au pommier et pointant avec son couteau l'étoile formée au milieu par les pépins, il lui dit :

_ Tu vois, le sapin a les étoiles qu'on lui ajoute, mais toi c'est au milieu de toi que tu as tes étoiles. C'est dans ton cœur même qu'est ta beauté!
source inconnue



Gnothi seauton
Nosce te ipsum
Connais-toi, toi-même


Un vieil Arabe à l'apparence misérable, mendiant sa vie, s'avançait dans les rues d'une ville. Personne ne lui prêtait la plus légère attention. Un passant lui dit avec un vrai mépris :

— Mais que fais-tu ici ? Tu vois bien que personne ne te connaît.

L'homme pauvre regarda calmement le passant et lui répondit :

— Que m'importe ? Je me connais moi-même, et cela me suffit. C'est le contraire qui serait une horreur : que tous me connaissent, et que je m'ignore.
source inconnue



***Le seul, le vrai, l'unique voyage c'est de changer de regard (Marcel Proust )***
 
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icon1  view post Posted on 17/7/2014, 11:49
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Paul

Paul a une question qui lui tourne dans la tête depuis quelques jours. Aussi va t il voir sa maman et lui demande:
_ Maman c'est quoi le bonheur?
Sa maman sourit, arrête son repassage et répond:
_ c'est se réveiller avec toute sa petite famille autour de soi et le sourire de son petit garçon.
Paul marque un temps et va dans le salon.
_ Papa c'est quoi le bonheur?
Le père dépose son journal.
_ C'est d'avoir un bon métier qui te permette de faire vivre une famille, de partir en vacances.
Paul n'est pas satisfait et grimpe à l'étage au dessus où vivent pépé et mémé.
_ Pépé c'est quoi le bonheur?
_ Ah! c'est d'avoir vingt ans, de courir, sauter, de faire du vélo...
Paul court dans la cuisine.
_ Mémé c'est quoi le bonheur?
Mémé sourit.
_ c'est d'avoir un petit fils comme toi, gentil, souriant, curieux.
Paul redescend, en chemin il rencontre le voisin d'en face de chez ses parents.
_ Monsieur s'il vous plait c'est quoi le bonheur?
_ Le bonheur! Ca n'existe pas, c'est un truc pour faire bosser les gens en leur faisant croire qu'au bout ça ira mieux.
Paul ne sait trop que penser, il sort dans la rue et passe devant la boulangerie, il entre.
_ S'il vous plait madame c'est quoi le bonheur?
- Oh! je n'ai pas le temps j'ai trop de travail.
Paul ressort et manque de rentrer dans le curé de l'église voisine, lui doit savoir se dit il.
_ Bonjour monsieur le curé c'est quoi le bonheur?
_ Le bonheur! Houla! c'est de savoir que l'on est pas seul, qu'en chacun de nous il y a Dieu.
Paul marchait et ne savait plus trop quoi penser, il passa devant le cordonnier, c'était un vieux monsieur toujours avec le sourire.
_ Bonjour monsieur c'est quoi le bonheur?
_ Bonjour, dit le cordonnier, le bonheur, c'est vrai ça qu'est-ce que le bonheur ? On arrive sur terre tout le monde parle du bonheur, et personne ne sait à quoi il ressemble puisque personne ne l'a rencontré. Le bonheur, je pense que c'est quand on a le cœur qui sourit. Quand tu reçois un bonbon, ça te fait plaisir ?
_ Oh oui monsieur.
_ Et bien on peut dire que c'est du bonheur. Quand ta maman te prends dans ses bras pour te faire un câlin, tu es bien ?
_ Oui.
_ C'est aussi du bonheur, le bonheur c'est ça, de petites ou grandes choses qui nous font sourire le cœur. Le fait que tu sois venu me voir, mon cœur sourit j'éprouve du bonheur. Fais confiance à ton cœur. L'amour que l'on donne et reçoit est un immense océan de bonheur et il n'a pas de limite.
_ Paul sourit, s'approcha du vieil homme et l'embrassa sur la joue, ça piquait bien un peut à cause de la barbe mais Paul fut heureux et il repartit en chantant.
Le vieux cordonnier essuya une toute petite larme sur sa joue, une perle de bonheur!
source inconnue


Une quête du bonheur

Un beau matin, fatigué de la vie, fatigué de lui,
Il est parti à la recherche du bonheur.
Il crut le voir et se dit qu’il pourrait le saisir
En tendant simplement la main.
En chemin, il vit dans le fossé
Le bonheur de la beauté des coquelicots, des marguerites et des bleuets.
Il s’en fit un bouquet qui aussitôt dans ses bras se dessécha et s’effeuilla.
Sûr, le bonheur n’était pas là.

Un peu plus loin, il vit dans une forêt,
Le bonheur et la clarté d’un rayon de soleil.
Il courut vers lui pour en être inondé.
A peine arrivé, un nuage du ciel éteignit la lumière jaillie dans le bois.
Sûr, le bonheur n’était pas là.

Enfin, oublié sur un banc,
Il fut bien étonné de trouver un violon.
Il le prit à pleines mains pour en tirer un son, mais le violon grinça pleura.
Sûr, le bonheur n’était pas là.

Fatigué de lui, fatigué de la vie,
Ce soir-là, bredouille, il rentra chez lui.
Le lendemain, il repartit.

En chemin, il vit au fond du fossé un enfant qui pleurait.
Il cueillit un coquelicot, une marguerite et un bleuet
Et les lui offrit pour le consoler.

Un peu plus loin, il vit dans la forêt un vieillard qui grelotait.
Il tira le rayon du soleil vers lui pour le réchauffer.

Enfin sur le banc, il vit un jeune homme qui chantait.
Il prit le violon et fit glisser l’archet pour l’accompagner.

Le bouquet de fleurs et le sourire retrouvé de l’enfant,
Le rayon de soleil et le repos du vieillard,
La musique du violon et la mélodie du jeune homme,
Le parfumèrent
Le réchauffèrent,
Et le bercèrent
De bonheur.

source inconnue



Recette du BONHEUR

Prenez deux décilitres de PATIENCE
Une tasse de BONTÉ
Quatre cuillers de bonne VOLONTÉ
Une pincée d'ESPOIR et
Une dose de bonne FOI.
Ajoutez deux poignées de TOLÉRANCE
Un paquet de PRUDENCE
Et quelques brins de SYMPATHIE
Une poignée de cette petite plante rare
Que l'on appelle HUMILITÉ
Et une grande mesure de bonne HUMEUR.
Assaisonnez de beaucoup de bon SENS
Laissez mijoter...

Et vous obtiendrez une
~ BONNE JOURNÉE
source inconnue



***Change en toi ce que tu veux changer dans le monde. (Gandhi)***

 
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icon12  view post Posted on 18/7/2014, 10:34
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Partout sur la terre voyageait un couple mystérieux :
Lui, se nomme Amour et Elle, Tendresse.

Elle passe son temps à le nourrir pendant que lui emporte les palmes du succès !
Elle est, semble-t-il, plus naturelle...
Une drôle de petite chaumière les abrite, elle a nom "cœur" ou "esprit" selon les êtres.
A l'aube de leur vie, Elle est déjà plus forte que Lui, plus présente peut être ;
Lui, semble-t-il ose moins se dire et parfois l'empêche, Elle, de s'exprimer.
Plus pudique ou plus méfiant ? nul ne le sait.
Bien souvent, on l'invite Lui à venir réchauffer notre chaumière
mais souvent on oublie que Elle, si elle se donne, Elle a aussi et souvent besoin
de se ressourcer, de recevoir.
Si vous ne savez par leur donner un cocon pour les y loger,
ils s'amenuisent et meurent dans l'indifférence,
mais pour qui sait les regarder et les abreuver,
Ils seront son bâton de vieillesse, et de pèlerin.
Ils se soutiennent, sont indissociables. On eut crû un moment qu'Ils n'étaient
qu'un, mais d'aucuns ont osé s'en jouer et maintenant,
il n'appartient qu'à de rares élus de les abriter tous les deux ensemble...

....Et n'a-t-on jamais vu sur un vieux banc de bois,
sourire sous la neige de leur cheveux,
Monsieur Amour et Madame Tendresse, tout au bout de leur route à deux ?

source inconnue



La fourmi amoureuse

Le roi Salomon, cheminant un jour par les sentiers du désert, rencontra une fourmilière. Toutes les fourmis aussitôt vinrent à lui pour saluer l'empreinte de ses pas. Une seule ne se soucia pas de sa présence. Elle resta devant son trou, occupée à un labeur apparemment infini. Salomon l'aperçut à l'écart de ses compagnes. Il se pencha sur son corps minuscule et lui dit :

— Que fais-tu donc, bête menue ?

La fourmi lui répondit, sans se laisser autrement distraire de son travail :

— Vois, roi des rois, un grain après l'autre je déplace ce tas de sable.
— Ô fourmi généreuse, lui dit Salomon, n'est-ce point là un labeur exagéré pour tes faibles forces ? Ce tas de sable te dépasse de si haut que tes yeux ne sauraient en voir la cime. Aurais-tu la longévité de Mathusalem et la patience de Job, tu ne pourrais espérer l'effacer de ta route.
— Ô grand roi, lui répondit la fourmi, c'est pour l'amour de ma bien-aimée que je travaille ainsi. Cet obstacle me sépare d'elle. Rien ne pourra donc me distraire de son effacement. Et si à cette œuvre j'use toutes mes forces, au moins je mourrai dans l'étrange et bienheureuse folie de l'espérance.

Ainsi parla la fourmi amoureuse. Ainsi le roi Salomon découvrit, sur le sentier du désert, le feu de l'amour véritable.

ETRAITS DU LIVRE D’HENRI GOUGAUD
« L’arbre d’amour et de sagesse »




***Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi.*** (Alain)
 
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icon1  view post Posted on 19/7/2014, 12:15
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Le fermier satisfait

II y avait un fermier dont les champs et les vignes portaient plus de fruits que ceux de ses voisins. On en parlait dans le pays comme d'un mystère. Certains n'étaient pas loin d'y voir quelque sorcellerie...
Un dimanche matin, au sortir de la messe, ces hommes entraînèrent le fermier à la taverne. Et tout en buvant un verre, ils l'entreprirent sur ce sujet.
_ Si je vous comprends bien, répondit-il, vous pensez que mes terres portent plus de fruits que les autres, et qu'il y a là quelque diablerie !
_ Nous le pensons parce que nous le voyons, répliquèrent-ils. Qui pourrait en douter en contemplant chaque année tes récoltes ?
Le fermier réfléchit un instant, puis il reprit :
_ Après tout, vous avez peut-être raison. Pourtant je n'y vois pas de diablerie. C'est tout simplement que j'ai le temps et la saison toujours à mon gré.
Eux, de s'ébahir encore plus:
_ Hé donc, comment peux-tu faire ?
-_Ah, dit-il, c'est que mon gré suit le gré du temps et des saisons.
Je ne souhaite jamais un autre temps que celui que nous avons. Je ne lutte pas contre les désagréments de nos saisons. Je les accepte et les accompagne, toujours satisfait. Ainsi, j'obtiens toujours de la terre ce qu'elle peut me donner de mieux.
(D'après un conte traditionnel français)



Au bord de la rivière Piedra se trouve un monastère entouré d'une végétation florissante, une véritable oasis au milieu des terres arides de cette région d'Espagne. C'est là que la petite rivière devient un cours d'eau torrentueux et se divise en de multiples cascades.
Le voyageur traverse la contrée, écoutant la musique de l'eau. Soudain, au pied d'une cascade, une grotte attire son attention. Il observe soigneusement la pierre polie par le temps et les belles formes que la nature a patiemment créées. Puis il découvre, inscrits sur une plaque, les vers de Rabin-dranath Tagore :

"Ce n’est pas le marteau qui a rendu ces pierres si parfaites, mais l'eau, avec sa douceur, sa danse et sa chanson.
Là où la dureté ne fait que détruire, la douceur parvient à sculpter."
Source inconnue



Les graines magiques

Deux frères étaient paysans.
Or le fils ainé avait toujours de plus belles récoltes que son frère.
Il ramenait souvent dans sa grange, des graines étranges qu'il cachait dans un coffre qu'il fermait à clé.
Son frère jaloux, l'épiait, et se dit :
"Ce doit être des graines magiques que mon frère utilise pour avoir de si bonnes récoltes. Je vais toutes les voler et les semer et on verra bien qui de nous deux aura la plus belle récolte".
Quelques temps plus tard, les graines se mirent à germer puis à pousser rapidement, tellement rapidement qu'elles envahirent tout son terrain en un rien de temps.
Mais ce n'était pas une céréale magique qui poussait mais des ronces épaisses et très épineuses et bientôt, il ne pût pénétrer dans son champs.
Alors qu'il se morfondait sur son sort, son frère vint le trouver et lui dit :
"Pauvre de toi, tu a cru en la facilité et tu récoltes la difficulté. Tu as volé les graines que je ramassais pour éviter qu'elles ne détruisent nos récoltes.Ton avidité a été plus fort que ton courage. "
Il en est de même pour tout. Si tu ne sais pas l'origine d'une phrase, ne la répète pas. Tu sèmerais alors peut-être des mensonges et tu pourrais récolter de la haine. De même, si tu ne connais pas la profondeur d'un sentiment, n'en parle pas. Tu sèmerais alors des émotions d'espoir et tu pourrais récolter des flots de tristesse. En toutes choses, vérifie d'abord la qualité de ce que tu sèmes et alors tes récoltes seront belles, abondantes et te nourriront pour toujours".
Conte de Joéliah.



Paroles d'amérindiens

Enfant, je savais donner; j'ai oublié cette grâce depuis que je suis devenu civilisé.
J'avais un mode de vie naturel alors qu'aujourd'hui, il est artificiel.
Tout joli caillou avait une valeur à mes yeux,chaque arbre qui poussait était un objet de respect.
Maintenant, je m'incline avec l'homme blanc devant un paysage peint dont on estime la valeur en dollars.

Ohiyesa, écrivain amérindien contemporain
 
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icon14  view post Posted on 20/7/2014, 06:04
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Diogène de Sinope

Un jour, assis sur le pas de la porte d'une maison quelconque, Diogène était en train de manger un plat de lentilles.
Dans tout Athènes, il n'y avait pas de nourriture moins chère que les lentilles.
Autrement dit, cela revenait à connaître une situation d'extrême précarité.
Un ministre de l'empereur passa par là et lui dit : « Pauvre Diogène ! Si tu apprenais à être plus soumis et à flatter un peu l'empereur, tu n'avalerais pas autant de lentilles. »
Diogène cessa de manger, leva les yeux et, regardant intensément son riche interlocuteur, répondit :
« Pauvre de toi, mon frère. Si tu apprenais à consommer un peu de lentilles, tu n'aurais pas besoin d'être soumis et de flatter autant l'empereur. »

Telle est la méthode de Diogène. C'est celle du respect de soi, lequel consiste à mettre sa dignité au-dessus de ses besoins d'approbation.
« Nous avons tous besoin de l'approbation des autres. Cependant, si le prix est de ne plus être nous-mêmes, c’est trop cher payer."


«Un ami est une seule âme qui habite deux corps. Il faut tendre la main à ses amis sans replier les doigts.»


«Pour vivre heureux, dispose d'une raison droite ou d'une corde pour te pendre. Construis ta vie comme une œuvre d'art, forte, unique et parfaite. Érige en toi ta propre loi, à la fois inébranlable et vivante.»


«Les bêtes sauvages et libres sont plus heureuses que les hommes. L''homme qui n'est pourtant qu'une bête trahit sa nature profonde en se conformant aux opinions de la foule.»


«Homme, tu es le seul dieu assez puissant pour te rendre heureux. Sois à toi-même ton propre maître et ton esclave. Entraîne-toi à tout surmonter, c'est de la boue et de la souffrance que naissent les âmes fortes.»


"A la question : D'où es-tu?, Diogène répond : Je suis citoyen du monde car la seule vraie citoyenneté est celle qui s'étend au monde entier.


Comme on lui demandait ce qu'il y avait de plus beau au monde, Diogène répondit : «Le franc-parler.»


"Diogène lézarde au soleil de Corinthe, auprès du Cranéion, quand Alexandre le Grand l'aborde et lui dit, grand seigneur : Demande-moi ce que tu veux... Ce à quoi le cynique répond : Ôte-toi de mon soleil. Et continue son farniente..."

Le même Alexandre aurait avoué un jour : « Si je n'étais Alexandre, je voudrais être Diogène. »
 
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icon1  view post Posted on 21/7/2014, 12:09
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Parole de sage

" Quand tu te lèves le matin, remercie pour la lumière du jour, pour ta vie et ta force.
Remercie pour la nourriture et le bonheur de vivre.
Si tu ne vois pas de raison de remercier, la faute repose en toi-même."

(Tecumseh, chef Shawnee ( 1768 - 1813) )



Le droit d’être différent

Les grands de ce monde ont coutume de maintenir leur bonne entente par de petits cadeaux. Aussi, un jour, l'ambassadeur de Turquie fit porter au roi de Hollande les bulbes précieux d'une plante de son pays qu'il appelait «tulipe». Sans attendre, le jardinier du roi planta les bulbes en terre, mais son geste
souleva dans les allées une vraie tempête :
_ Pas d'étrangères chez nous! s'écrièrent les autres fleurs, Elles vont déparer au milieu de nos belles couleurs ! Les embryons de tulipes, qui les entendirent, restèrent donc honteusement cachés au fond des bulbes. Les jours passaient, mais rien ne sortait. Le jardinier, qui était un peu sorcier, se douta qu'il y avait anguille sous roche et fit sa petite enquête auprès des tulipes cachées.
_ Que se passe-t-il ? murmura-t-il. Pourquoi ne voulez-vous pas sortir de terre ?
Quand il apprit le fin mot de l'histoire, il se dressa sur ses deux jambes et apostropha le jardin :
_ Vous n'avez pas honte ? Comment osez-vous traiter les tulipes d'étrangères ? Voulez-vous que je vous rappelle vos origines?... (Silence gêné!) Toi, l'œillet, tu viens d'Amérique... Toi, le chrysanthème, de Chine... Vous, le dahlia et le zinnia, du Mexique... Toi, l'hibiscus, tu as grandi sous les tropiques... Et toi, le camélia, dans la plus lointaine Asie...
Toutes les fleurs baissèrent leur tige...
Elles s'excusèrent sans tarder auprès des tulipes, qui acceptèrent de sortir de leur nid de racines.
Le jardinier s'éloigna en maugréant:
_ Qui sait si celle que vous appelez «étrangère» ne sera pas un jour le symbole même de ce pays ? Il en est souvent ainsi avec les «étrangers»...

source inconnue



Le philosophe et le Chat-huant

Persécuté, proscrit, chassé de son asile,
Pour avoir appelé les choses par leur nom,
Un pauvre philosophe errait de ville en ville,
Emportant avec lui tous ses biens, sa raison.
Un jour qu’il méditait sur le fruit de ses veilles,
C’était dans un grand bois, il voit un chat-huant
Entouré de geais, de corneilles,
Qui le harcelaient en criant :
« C’est un coquin, c’est un impie,
Un ennemi de la patrie ;
Il faut le plumer vif : oui, plumons, plumons,
Ensuite nous le jugerons. »
Et tous fondaient sur lui, la malheureuse bête,
Tournant et retournant sa bonne et grosse tête,
Leur disait, mais en vain, d’excellentes raisons.
Touché de son malheur, car la philosophie
Nous rend plus doux et plus humains,
Notre sage fait fuir la cohorte ennemie,
Puis dit au Chat-huant : « Pourquoi ces assassins
En voulaient-ils à votre vie ?
Que leur avez-vous fait ? » L’oiseau lui répondit :
« rien du tout, mon seul crime est d’y voir clair la nuit. »

(Jean Pierre Claris De Florian)



« L’homme devra payer jusqu’au dernier centime tout ce qu’il fait aux animaux. »

Pythagore (-560 env. -480 av. JC) philosophe Grec et mathématicien
 
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icon1  view post Posted on 22/7/2014, 11:57
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" Il est des moments où il faut choisir entre vivre sa propre vie pleinement, entièrement, complètement, ou traîner l'existence dégradante, creuse et fausse que le monde, dans son hypocrisie, nous impose. "


" La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit. "


" Dire qu'un livre est moral ou immoral n'a pas de sens, un livre est bien ou mal écrit c'est tout. "


" Effacer le passé, on le peut toujours : c'est une affaire de regret, de désaveu, d'oubli. Mais on n'évite pas l'avenir. "


" Je puis être parfaitement heureux tout seul. Avec la liberté, des fleurs, des livres et la lune, qui ne serait pas parfaitement heureux ? "


" Soyez-vous même, les autres sont déjà pris. "

Oscar Wilde

 
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icon1  view post Posted on 23/7/2014, 14:55
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Les raisins

Un Persan, un Arabe, un Turc et un Grec, affamés, errent dans le désert. Rêveur, le Persan évoque le goût des angûrs et souhaite en manger sur-le-champ. L’Arabe remarque qu’il serait bien plus agréable de manger des inabs. Le Turc le reprend en affirmant que les usums seraient plus indiqués dans leur situation. Le Grec surenchérit en louant les vertus des iztafils. Voulant tous avoir le dernier mot, les quatre hommes commencent à se quereller. Alors qu’ils sont que le point d’en venir aux mains, un sage, croisant leur chemin, comprend l’objet de leur querelle et les calme aussitôt en leur disant :

_ Cessez de vous battre ! Vous parler de la même chose. Vous voulez tous manger du raisin. Celui-ci se nomme angûr en persan, inab en arabe, uzum en turc et iztafil en grec.

Source inconnue



Le sens de la paix

Il était une fois un roi qui voulait offrir un prix à l'artiste qui ferait la plus belle peinture de la paix.
Plusieurs artistes ont essayé. Le roi a regardé les peintures, mais il en aimait seulement deux et il avait à choisir entre ces deux peintures.
La première image était celle d'un lac calme. Le lac était un miroir parfait pour les montagnes majestueuses autour. Au-dessus il y avait un ciel bleu avec quelques nuages blancs. Tous ceux qui ont vu cette peinture ont pensé que c'était l'image parfaite de la paix.
L'autre peinture avait aussi des montagnes. Mais elles étaient abruptes, rocheuses et le sommet sans arbre. Au-dessus, il y avait un ciel orageux avec de la pluie et des éclairs. À côté de la montagne,il y avait une grosse chute d'eau. Cela ne ressemblait en rien à la paix.
Mais après que le roi l'eut bien regardée en détail, il a vu derrière la chute un petit buisson qui avait poussé sur le rocher. Dans le buisson, une maman oiseau avait bâti son nid. Là, au milieu de tout ce remous d'eau, était assise la maman oiseau sur son nid... en parfaite paix.
Le roi choisit la seconde, et expliqua :

"La paix ne veut pas dire être à un endroit où il n'y a ni bruit, ni trouble. Non... La paix veut dire être au milieu de toutes ces choses perturbantes, mais être toujours au calme dans son cœur."

Source inconnue



Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire." (Albert Einstein)
 
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icon1  view post Posted on 24/7/2014, 15:14
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Le paon qui n’avait pas d’amis

Un matin, le paon se réveilla en se trouvant bien seul. Il se mit à se lamenter. Il n'avait pas d'amis. Personne ne venait jamais le trouver, ni parler, ni jouer avec lui. Bon nombre l'admirait pour son beau plumage, mais nul n'était son ami. Il alla se plaindre auprès de l'éléphant, qui était, en ce temps-là, le plus sage des animaux.

_ Regarde-moi, lui dit-il, je suis sans conteste le plus gracieux des oiseaux, pourtant on me fuit comme si j'avais la peste. Jamais une visite, jamais un signe d'amitié ! Dis-moi, toi que l'on prétend sage parmi les sages, pourquoi cette injustice et comment y remédier?
_ Il n'y a qu'une façon d'avoir des amis, lui répondit l'éléphant, c'est d'en être un soi-même. Au lieu de reprocher aux autres de ne pas venir vers toi, t'es-tu auparavant soucié d'aller vers eux?

Source inconnue



La tache

Autrefois vécut un guerrier qui se trouva cinq ans durant pris de passion pour une femme. Elle était subtile, sensible, fraîche et belle comme un printemps, sauf qu'elle avait dans son œil droit un point blanc, une tache infime aussi menue qu'un grain de sel. L'homme, d'abord, ne la vit pas. Le temps passa. Hélas, tout passe. Son cœur brûlant se refroidit. Il fronça, un jour, les sourcils.

_ Femme, dit-il, viens au soleil, que je voie de près ta figure. Tu as une tache dans l'œil. Depuis quand est-elle apparue?

Elle répondit, la tête basse :

_ Depuis que tu ne m'aimes plus.

Henri Gougaud



Le droit de rêver

Le seul fait de rêver est déjà très important
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer
Et d'oublier ce qu'il faut oublier
Je vous souhaite des passions
Je vous souhaite des silences
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil
Et des rires d'enfants
Je vous souhaite de résister à l'enlisement
A l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque
Je vous souhaite surtout d'être vous....


Jacques Brel.
 
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111 replies since 11/7/2014, 20:12   2443 views
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