candycandy, candyterry, candycandyfinalstory, anohito
Forum candyneige.com

"Des yeux verts", ma première FF sur Candy

« Older   Newer »
  Share  
view post Posted on 23/8/2015, 09:44
Avatar

Membre Débutant <50 messages

Group:
Member
Posts:
28

Status:


Commentaire :
A la veille de ses noces, Candy va enfin apprendre qui sont ses véritables parents.
Au niveau des années d’écart entre chaque personnage, je ne me suis appuyé sur aucune date «officielle» afin de servir mon récit et l’envoyer dans la direction que je désirais.



Lakewood, une belle soirée de printemps, quelques mois après la fin de la guerre.

Candy est dans le vaste jardin, assise sous la tonnelle qu’elle a faite installer au milieu de la roseraie. Il fait encore jour mais la Lune laisse déjà paraître son disque blanc. Albert, qui la cherche depuis quelques minutes, la voit et s’approche. elle l’aperçoit, lui fait un petit signe de la main et lui sourit.

-Candy, je voudrais te parler.

-Oui mon papounet, assieds-toi auprès de moi !

A ces mots, un sourire de bonheur se dessine sur le visage du jeune homme qui prend une chaise .

-J’ai des choses importantes à te dire.

-Bien, je t’écoute.

-Tu sais que lorsque je suis né, la joie d’avoir enfin un garçon, un futur Grand Oncle donc, a inondé de bonheur la famille.
J’étais le rayon de soleil de ma chère sœur, Rosemary, de dix ans mon ainée...

-La mère d’Anthony...

Tandis que le regard de Candy se perd un court instant dans le temps, Albert reste silencieux, il parait hésiter puis finalement se lance, d’une voix douce, en la fixant.

-Oui, la mère d’Anthony, et la tienne aussi!

Candy devient blanche d’un coup, vacille et manque de tomber de sa chaise de surprise.

-Quoi ? Qu’est ce que tu dis ? ? ?

-Oui, j’ai hésité longtemps à te le dire mais tu es la fille de Rosemary, tu es ma nièce et donc aussi... la sœur d’Anthony. Maintenant que tu te maries, je pense que le moment est venu de te l’avouer.
Ca va Candy ? tiens, bois une gorgée.

La main tremblante de Candy saisit le verre d’orangeade qu’Albert lui tend et elle en boit quelques gorgées.

-Quelle nouvelle... Je n’arrive pas à y croire... Mais, tu le sais depuis quand ?

-Oh, depuis toujours, depuis avant ta naissance. Et Elroy aussi le sait, et bien sur Georges. D’autres, des médecins et des domestiques, connaissent ta naissance mais ils ignorent que tu es « cet enfant-là ». Maintenant, tu ressembles tellement à ta mère que ceux qui l’ont connue et qui sont encore à notre service s’en doutent peut-être.

-Mais alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour me le dire, que j’étais une vraie André ?

-Tu vas comprendre. Veux-tu entendre toute l’histoire ?

Au milieu de la joie et des larmes, Candy acquiesce.

-Après la mort de nos parents, nous avons été, Rosemay et moi, logiquement confiés à Elroy.
Tu sais Candy, en ce temps là, malgré son goût pour l’étiquette, la Grande Tante n’était pas aussi froide et revêche qu’elle l’est aujourd’hui. « Sauver les apparences » était alors son maître mot mais derrière les grilles des grandes maisons des André, elle nous lâchait franchement la bride et nous étions quand même très libres et très heureux.

A 16 ans, Rosemary est tombé amoureuse de Vincent Brown, un jeune homme rencontré à l’une de ces réceptions que nous organisons souvent et que tu détestes tant. Celui-ci, fils d’un riche armateur, l’a rapidement épousée pour sa jeunesse, sa beauté et pour fonder une famille. Son grand amour, c’était la mer et les bateaux, mais c’était un homme doux et gentil, très attentionné. C’était donc, malgré tout, un ménage très heureux.

Ils se sont installé ici, à Lakewood, et Rosemary a imposé ma présence auprès d’eux. Elroy a un peu protesté mais Vincent a accepté cette condition sine qua non avec bonheur. Il fut pour moi bien plus qu’un beau-frère. Je te l’ai dit, c’est un homme absolument merveilleux, tu t’en rendras compte à la cérémonie car je l’ai invité.
Bien évidemment, quand tu le verras, ne lui parle pas de tes origines car, hélas, tu n’es pas sa fille. Il ignore même tout de ta naissance. Mais je te demande surtout le silence parce que les infidélités de son épouse sont une plaie qui ne s’est jamais vraiment refermée en lui.

-Oh... Rosemary...Maman...

-euh... que veux-tu, cela arrive, mais écoute la suite.

Ta mère, puisque c’est donc ta mère, a toujours été valétudinaire. Tu es infirmière, tu sais donc de quoi je parles.

Malgré son jeune âge, car elle n’avait pas dix huit ans quand Anthony est né, sa grossesse a été difficile et l’accouchement un vrai calvaire qui ont beaucoup amenuisé ses forces.

Donc elle ne pouvait plus se permettre toutes les distractions qui emplissaient sa vie et, son mari étant souvent absent pour de longues périodes et malgré ma présence et celle d’Anthony, elle s’ennuyait sans doute un peu.

Sa santé l’obligeait souvent à se rendre à Chicago pour des examens et je l’y accompagnais, c’était, disait-elle, « notre descente en ville ».

Elle a rencontré un médecin qui, par sa douceur, a su toucher son cœur.
Il s’appelait Christian LeNotre et lui donna tout ce dont l’absence de son mari la privait.
Candy, ne fait pas cette tête, n’oublie pas qu’elle n’avait pas 20 ans et qu’elle était belle. Alors que ses amies étaient choyées par leur époux, elle était privée de cette tendresse pendant parfois six mois.

Cela dura quelques temps puis ce que devait arriver arriva, Elroy l’apprit.

Elle l’apprit car tout se sait quand on a de l’argent et que l’on passe son temps à surveiller son entourage parce que l’on voit le mal partout. Mais elle ne fit rien.

Le vrai drame éclata quand Vincent fut informé par une lettre anonyme. On n’a jamais su qui la lui a envoyée mais maintenant, avec ce que je sais, je ne doute pas qu’elle était de la main de Sarah, la mère de Neil et d’Eliza, qui devait jalouser grandement Rosemary.

A coup de milliers de dollars, Vincent fit partir à l’autre bout du monde ce médecin. Ce dernier choisit l’Afrique où il est mort de la malaria il y a trois ans. Je l’y ai rencontré et je lui ai parlé de toi. Je suis désolé mon ange, mais il n’a pas désiré te connaître.

Candy serre les dents, des larmes coulent sur ses joues.

-Oh... Ce n’est pas grave, j’aurai eu un père pendant quelques secondes...

Réalisant la bêtise qu’elle vient de dire, Candy se jette dans les bras d’Albert.

-Oh pardon Albert, mon papounet, ce n’est pas ce que je voulais dire.

Elle pleure longuement, sur elle, sur sa mère, sur le monde entier...

-Ne t’inquiète pas, je t’ai bien comprise. Et puis peu m’importe d’être un peu moins ton père puisque je suis désormais aussi ton oncle et que je resterai à jamais le frère protecteur dans lequel tu m’as toujours reconnu, ça ne change pas grand chose entre nous ma fille !

Ils se regardent, les mots sont inutiles, l’amour qui danse dans leur yeux pourrait éclairer le monde...

-Allez reprenons !
Malgré cette aventure et l’humiliation subie, Vincent ne songea même pas au divorce. Il y compris au contraire ce que c’est que d’avoir une épouse et il lui promit, si elle l’attendait encore six mois, d’écourter ses voyages suivants de moitié et de mieux s’occuper d’elle et du petit Anthony. Ta mère aimait son mari, passionnément, alors elle resta puisqu’on ne la répudiait pas.

Mais le mal était fait, Rosemary était enceinte et les dates ne pouvaient convenir aux semaines de présence de son epoux, Elroy fut furieuse quand elle lui confia son embarras.

Pour elle, pas d’autre choix, il fallait faire disparaître l’enfant. J’avais presque 10 ans et ne pus rien faire pour contrecarrer la Grande Tante. Un avortement était impensable mais elle espérait secrètement que la santé fragile de ta mère l’empêcherait d’aller au terme de sa grossesse. Mais tu tins bon pendant neuf mois.

Tu es née ici, dans le secret de la chambre que je t’ai donnée et où tu vas continuer à vivre avec ton mari.

C’est Georges qui s’est occupé de tout. Elroy n’a même pas voulu te voir et il t’a de suite emportée. Mr Brown n’en a jamais rien su et Rosemary ne t’a jamais revue.

Je la connaissais bien, ma sœur, et je trouvais qu’elle se remettait trop bien d’avoir du t’abandonner pour ne pas avoir prévu son coup. Elle m’a vite avoué son plan pour que tu lui reviennes : Justifiant vouloir un deuxième enfant, mais ne pouvant le porter en raison de sa santé fragile, elle aurait su convaincre son mari de t’adopter.

Mais physiquement, ta mère n’a jamais vraiment récupéré de ta naissance, cela l’a encore beaucoup affaiblie. Elle ne t’as survécu que deux ans et n’a jamais pu réaliser son projet.

Par l’intermédiaire de Georges, nous avons toujours gardé un œil sur toi et les dons qui ont permis à la maison de Pony de bien vivre étaient assez conséquents.

Dans ses derniers instants, ma sœur m’a fait promettre de m’occuper de toi au détriment de toute autre priorité, ce que je lui ai juré sur ma vie de faire.
Tu vois Candy, si je n’ai jamais été loin de toi, c’est parce que ta mère aussi le voulait.

Quand elle nous a quittés, les rires ont cessé à Lakewood et j’ai commencé à m’échapper de cette vie qui sans elle ne me plaisait plus.

Je n’ai jamais oublié ma promesse, Candy, tu as été mon seul vrai but dans la vie, tu l’es encore aujourd’hui et je suis fier d’être devenu ton père. Je suis allé te voir plusieurs fois mais de loin. Comme tu étais toujours gaie et enjouée, je ne me suis jamais inquiété pour toi. Et puis un jour je t’ai vu pleurer et j’ai osé t’aborder. Je revenais d’une fête du Clan et je portais donc ma tenue traditionnelle. Georges, comme à son habitude, m’attendait dans la voiture de l’autre coté de la colline. Tu m’as pris pour un Prince et ne m’a jamais oublié, les liens du sang sans doute.

Quelques temps plus tard, j’ai entamé ma vie de bohème, gardant toujours un œil sur toi. De toute façon, Georges n’était jamais bien loin derrière moi mais cet homme admirable n’est qu’un bien léger boulet et je me sentais enfin parfaitement libre.

Je ne connaissais pas beaucoup les Legrand et l’idée que j’en avais alors était toute contraire à la réalité. Je trouvais à cette époque en eux l’exemple d’une tribu où tout le monde s’aime et se soutient. J’ignorais absolument que le ciment de cette famille était le vice et la méchanceté.

Donc lorsque Georges fut chargé de trouver une demoiselle de compagnie à la, hum.. hum..., douce et charmante Eliza, j’eus l’idée de te faire engager à cette place. J’en suis désolé Candy, tu as vécu l’enfer pendant de long mois par ma faute là-bas. J’en ai été mortifié lorsque je l’ai appris à notre première rencontre.

Sans vraiment en être sûre, Elroy s’est bien vite douté de qui tu étais, tu ressemblais trop à ta mère, tu avais les même yeux verts, la même couleur de cheveux. Auparavant, elle ne s’est jamais soucié de « cette enfant de la honte » comme elle se plaisait à le dire lorsque tu allais naître, même si tu es de son sang. Mais maintenant que tu étais devant elle, elle revoyait sa pauvre nièce et tu es entrée dans son cœur, même si elle ne l’a jamais laissé paraître. Elle est comme ça, elle distribue plus facilement les punitions que les bons points. Et même si elle te paraît aujourd’hui acariâtre, elle même elle a fait pas mal de bêtises dans sa jeunesse.

-J’ai du mal à voir la Tante Elroy faire le mur !

- Son veuvage anticipé et par la suite le poids de sa charge au décès de mon père l’ont changée mais, à 20 ans, c’était paraît-il quelqu’un de gai et de vif. Je l’ai moi aussi appris récemment. Ma position m’a obligé à m’informer sur toute la famille et, ah ma fille, si tu savais combien de secrets plus ou moins obscurs compte notre histoire, tu t’enfuirais peut-être...

Mais revenons à nos affaires.

Pensant t’avoir reconnu, Elroy convoqua Georges qui, ayant agis sur mes ordres, l’a envoyé paître. C’est donc à moi qu’elle s’est adressée pour connaître tes origines.

-George rembarrer la Grande Tante ? j’aurai aimé voir ça.

-Il peut se le permettre crois-moi. C’est lui qui seul a tenu les rênes de nos affaires pendant près de vingt ans. Elle le respecte et l’admire, je crois même savoir qu’ils ont eu une liaison.
Oh ne fait pas cette tête Candy : George est arrivé chez nous autour de ma naissance, c’était un magnifique jeune homme et Elroy, tout juste veuve à 35 ans, était encore très attirante.
Devant les autres, ils amusent la galerie mais je sais qu’en privé ils se tutoient. Leur langue a fourché une ou deux fois en ma présence et, quand j’étais jeune, quand il m’arrivait à moi aussi d’écouter aux portes, je les ai entendu plus d’une fois prononcer de doux mots.
La seule fois où je l’ai questionné, il n’a jamais voulu me le dire, ce qui sonne comme un aveux. Mais mon opinion est faite, ils s’aiment depuis bientôt 30 ans.
Ah ça te défrise hein?

-assez oui...

-C’est pourtant ainsi.

Tu t’en es sans doute rendu compte, Elroy et moi avons une relation fusionnelle et, même si nous sommes en désaccord sur quasiment tous les sujets que nous abordons, nous nous adorons. C’est d’ailleurs aussi grâce à ce rapport que j’ai pu mener ma vie de bohème pendant tant d’années, elle me passait beaucoup trop de choses.

Lors de cette discussion avec elle, j’ai admis notre lien de parenté, elle a voulu te chasser mais j’ai refusé.
Mon amour pour toi ma nièce, la promesse faite à ta mère, ainsi que le serment de ne pas dévoiler tes origines ont rapidement fait céder la Grande Tante. D’ailleurs si je te raconte tout ça, c’est bien sur parce que j’ai son accord et qu’elle m’a délié de mon serment. Etant officiellement ma fille, quelle importance que tu saches que je suis ton oncle n’est-ce pas ?

Mais ce que je voulais surtout, c’est que tu sois heureuse. J’ai donc entamé la procédure d’adoption dès ma majorité atteinte. Je n’avais plus qu’à mettre ma signature quand j’ai reçu les lettres de tes cousins. Ah tu nous avais tous ravi notre amour...

Tu sais que c’est par Elroy que Georges a su que l’on t’envoyait au Mexique ? Sans m’en informer ni attendre mes ordres, il a été te chercher sur la route et t’a ramené. Tu étais ma priorité, tu étais donc également la sienne.

Et tu es devenue une André, tu as en quelque sorte retrouvé ta place.

La mort d’Anthony a eu de bien grave conséquence sur la famille et, rejetant la faute sur toi, Elroy t’as en quelque sorte exclue de notre clan où tu venais de rentrer. Mais je t’assure encore une fois qu’au fond de son cœur tu as ta place.

La suite, tu la devines, je t’ai suivi en Angleterre et te voyant entre de bonnes mains avec Terry, je suis parti en Afrique rencontrer ton père et suis tombé amoureux de cette terre.

Puis le temps pour moi était enfin venu de prendre officiellement la tête de la famille, même si dans la réalité mes ordres ne se discutaient plus depuis bien longtemps déjà... Alors je suis rentré en passant par l’Italie...

Un doux silence se prolonge désormais, les premières étoiles commencent à scintiller.

-Allez ne pense pas trop à tout ça, demain va être une longue journée et il est l’heure d’aller au lit.
Nous partons tôt. La cérémonie commence à midi sur ta chère colline.

Albert se lève, tend sa main à Candy qui se lève à son tour.
Elle a 21 ans, elle n’a jamais été aussi belle. Il la regarde avec tout l’amour dont il est capable en tant que père, oncle et frère.

-Tu feras une superbe épouse, Terry a beaucoup de chance...

FIN
 
Top
view post Posted on 6/2/2021, 13:57

Membre Actif >100 messages

Group:
Member
Posts:
954

Status:


Très bon fanfic sauf l aventure avec Georges et tante elroy hihi tante elroy en cougard j y crois pas trop pour le reste oui sauf pour le père de candy qui est médecin ça a mon avis ne tient pas la route mais plus un autre homme
 
Top
1 replies since 23/8/2015, 09:44   778 views
  Share