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La véritable magie de Noël

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view post Posted on 23/12/2016, 16:09
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Coucou le forum ! Je reviens aujourd'hui avec une mini-fic spécial Nöel avec une adaptation de plusieurs contes de Noël ! C'est ma petite façon de souhaiter à tous un Joyeux Noël ! :xmas4: :xmas1:
Bonne lecture ;)


La véritable magie de Noël





C’était le soir de Noël.

Dans chaque maison de Chicago, on pouvait entendre des rires et des cris de joie, poussés par des familles heureuses de se retrouver pour Noël. Tout le monde était heureux.

Enfin, tout le monde, non. Une jeune fille errait dans les rues de Chicago, seule. Elle avait le pas chancelant, elle grelottait de froid sous son mince châle et elle pleurait. Dans la rue, peu de gens faisaient attention à elle. Après tout, une mendiante dans les rues de Chicago, le soir de Noël, ce n’est pas ce qu’il manquait. Peu de gens se demandait pourquoi elle pleurait. Peut être avait-elle faim ? Ou froid ? Non, bien sûr que non, elle était passée au-dessus de tout ça depuis bien longtemps. Peu de gens se demandait aussi comment elle s’appelait, une mendiante parmi tant d’autre, pourquoi s’en soucier ? Pourtant, celle-ci à une histoire bien particulière mais personne ne peut se l’imaginer derrière cette apparence.

Cette jeune fille s’appelle Candy et elle a 17 ans. C’est un âge bien jeune pour mendier dans la rue penseraient certaines personnes. Pourquoi n’était-elle pas en train de fêter Noël avec sa famille, se demanderait d’autres. Mais je pense que vous connaissez tous Candy, alors je ne vais pas m’attarder sur son histoire et vous raconter comment elle en est arrivée là.
Voilà plusieurs semaines qu’Albert est introuvable. Les Legrand sont parvenus à leur fin et Candy est renvoyée de l’hôpital St Johanna. Son travail à la petite clinique de docteur Martin n’a pas été suffisant et ne pouvant payer son loyer, Candy est expulsée de son appartement, non sans regrets de son propriétaire.

Patty se remet petit à petit de la mort d’Alistair et passe ses vacances en Floride chez sa grand-mère. Annie et Archibald se sont mariés et sont maintenant en voyage de noces.

Voilà, Candy est seule. On pourrait penser que ses amis l’ont abandonné, mais Candy ne leur a jamais fait part de son malheur. Oui je dis bien son malheur mais je ne parle pas de sa misère mais de son cœur meurtris. Elle ne pleure pas sa misère mais bien son amour perdu. Un mois qu’elle a laissé son cœur à New York à son bien aimée, un mois qu’elle le pleure comme au premier jour. Je parle bien sûr de Terry.

Terry, ce seul homme qui avait réussi à s’emparer de son cœur et de le garder enfermé au plus profond de lui-même. Elle l’avait laissé à Suzanne et ils sont sûrement en train de fêter Noël heureux, pensa Candy.
Une seule pensée la hantait : elle aimerait être à la place de Suzanne. Elle avait beau se dire que c’était mal de penser de cette façon et d’envier le bonheur des autres. Mais en ce moment elle enviait Suzanne, être avec l’homme qu’on aime, fêter Noël, ne plus se soucier de rien, être heureux. Oui, elle voulait enfin être heureuse.

Elle continuait de marcher dans la rue et croisa une femme avec un bébé dans les bras et une petite fille accrochée à sa jupe. Enfin, ce qu’il restait de sa jupe. La femme, comme la petite fille était vêtue de guenilles, bien pire que les siennes remarqua-t-elle. Elle s’approcha d’eux et malgré sa misère, malgré son malheur, elle leur donna son mince châle qui avait réussi jusqu’ici à lui apporter un peu de chaleur dans ce froid glacial. La femme la remercia chaleureusement et s’enveloppa avec son bébé et sa petite fille dans le châle, dernière source d’espoir dans ce malheureux Noël où les plus démunis crève la faim.

Candy continua de marcher sans aucun but. Elle leur avait donné son châle en pensant que malgré sa misère, d’autres gens souffrent bien plus qu’elle.

Elle alla s’assoir dans un coin, près d’un grand immeuble résidentiel. Elle sortit de sa poche une petite boîte d’allumettes qu’elle avait trouvées sur le sol dans la matinée. Il n’en restait que quelques unes.

Elle avait compris que c’était la fin, au moins, elle n’ennuierait plus personne.

Elle craqua la première allumette. Elle entoura la flamme de sa main et lui semblait se retrouver devant la grosse cheminée de la maison avec Mlle Pony qui leur contait des contes de Noël. Elle voulut étendre ses jambes pour les réchauffer mais la cheminée disparut. L’allumette c’était éteinte. Elle repensa à Mlle Pony et elle pleura, que penserait-elle d’elle aujourd’hui ? Elle chassa cette idée et craqua la deuxième. Cette fois-ci, elle éclaira le mur du bâtiment et put voir à travers. Il y avait une grande table avec au centre, une grosse dinde rôti. Autour de la table se trouvait Annie, Archi, Patty, Albert, Alistair et tous ses petits frères de la maison de Pony qui riait joyeusement. Elle voulut les toucher mais elle ne toucha que le mur de briques de l’immeuble. L’allumette c’était éteinte. Il ne lui restait qu’un petit bout de bois brûlé dans ses doigts bleuit par le froid. Elle en craqua une suivante et elle vit un énorme sapin de Noël qui brillait de mille feux. Elle leva les yeux pour mieux le voir mais il disparut et à la place, elle vit les étoiles dans le ciel. Sa première pensée fut quand Terry lui avait dit que même à l’autre bout du monde, ils resteraient connectés grâce aux étoiles.
Candy frotta une autre allumette et elle le vit avec ce sourire qu’il ne réservait qu’à elle.
« Terry, souffla-t-elle »

« Je t’en supplie, reste avec moi, je sais que tu partiras quand l’allumette s’éteindra, comme la cheminée, le repas ou le sapin ! »

Alors elle frotta une autre allumette, puis une autre et encore une autre pour retenir son bien aimé. Elle frotta le peu d’allumettes qui lui restait et à chaque fois, il lui apparaissait plus grand, plus beau, plus fort.
A minuit, elle commença à s’endormir et elle sentit qu’il la prenait dans ses bras, comme pour la bercer. Elle s’endormit alors apaiser, le sourire aux lèvres.


C’était le soir de Noël.
Terry fêtait Noël chez sa mère, pour la première fois. Il regardait la fenêtre mélancolique ressassant un souvenir douloureux. Il neigeait comme ce soir-là, pensa-t-il. Sa mère entra dans le salon et s’assit sur le sofa. Elle le regarda de dos et le questionna :

« - Terry, pourquoi ne vas-tu pas la chercher ?

- Nous avons déjà eu cette discussion maman, lui répondit-il sans se retourner »

Sa mère se releva, le regard triste et repartit. Terry continuait de regarder la neige.

Une fois qu’il avait payé la prothèse de Suzanne, elle était partit sans prévenir avec sa mère, sans aucune raison mentionné. Eléonore avait donc pensé que se serait une occasion pour son fils d’aller retrouver Candy, mais ce dernier avait refusé. Il avait dit qu’il ne voulait pas la faire souffrir de nouveau en lui faisant part de la vraie nature de Suzanne et que Candy avait peut être refait sa vie et il ne voulait pas briser l’équilibre qu’elle avait réussit à récupérer.

Malheureuse de le voir si triste, Eléonore lui avait proposé de fêter Noël avec elle pour la première fois. Il avait accepté mais son humer n’avait pas changé. Le repas c’était passé dans le silence malgré les tentatives d’Eléonore pour engager la conversation qui restèrent vaines. Ils attendaient minuit, l’heure de l’ouverture des cadeaux. Eléonore avait un peu peur de la réaction que son fils pourrait avoir lorsqu’il découvrirait son cadeau. Elle avait acheté un aller simple pour Chicago. Il se mettrait certainement en colère en lui demandant de se mêler de ce qu’il la regarde mais elle était préparée.

La pendule sonna minuit. Terry ne bougea pas d’un poil mais sa mère sursauta, sortit brusquement de ses pensées. Elle se leva et on toqua à la porte. A ce moment-là, Terry se retourna et lui demanda si elle attendait quelqu'un. Elle secoua négativement la tête et il prit l’initiative d’aller ouvrir la porte, sous la surprise de sa mère.
Ce qu’il vit lui donna la chair de poule et lui hérissa les poils. Elle était là, étendue sur le palier de la porte, toujours vêtu de ses haillons et endormit. Il l’avait reconnu malgré ses misérables habits et la saleté accumulée des derniers jours. Sa mère accouru et poussa un petit cri de stupeur de voir la jeune fille ainsi. Il la porta pour l’emmener dans une des chambres de la maison.

Dans sa torpeur, Candy se blottit contre Terry et elle sourit. Elle se dit que finalement, la mort n’est pas si mal que ça. Mais ce n’était que le début d’une nouvelle vie bien remplit mais ça, elle ne le savait pas encore.

Dans le ciel, un jeune homme blond regardait Candy rentrer dans la demeure et dit :
« Joyeux Noël Candy, je t’avais promis que je veillerai sur toi même de là haut. »

Il s’élança alors dans les airs dans un magnifique traineau conduit par des rennes, au côté de son meilleur ami vêtu de rouge.

Fin

 
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