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La croisière des aveux

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Cathpam
view post Posted on 9/3/2017, 18:20




Bonjour, à vous voilà je vous met le premier chapitre "La croisière des aveux" Je voulais créer une vie pour mes deux héros, je ne l'ais pas fait totalement toute seule mon fils et Gwen la fille d'une amie (qui m'appelle Candy depuis) m'ont aidé à faire quelques modification rajoutez certaine chose et en enlever d'autre.J'adore lire, mais c'est la première fois où je m' investie pour écrire. Je vous souhaite une bonne lecture.








LA CROISIERE DES AVEUX



C'était une nuit constellée d'étoiles, un ciel sans nuages, sans brume sur la mer. Elle était seule. Elle lui avait donné rendez-vous sur le pont du Mauretania le 1er décembre. Il fallait qu'il sache, comprendre pourquoi elle l'avait fait, et espéré qu'il la pardonne. Elle avait tout fait pour l'oublier. Sans succès. Elle s'était menti à elle-même et à son cœur, et à cause de cela, elle avait fait beaucoup de mal aux personnes qui l'aimaient. Lorsqu’ en mai 1918, elle partit pour la France comme infirmière de guerre, elle s'était donnée corps et âme dans son travail et s'était perfectionnée. La guerre et ses ravages y avaient malheureusement contribué. Mais rien n'y avait fait, elle l'aimait toujours. Maintenant elle est pédiatre et travaille entre la France et l'Angleterre. 10 ans ont passé depuis cette affreuse nuit où elle avait dit adieu à l'homme de sa vie.
Albert lui avait appris la mort de Suzanna. Il lui avait demandé de revenir, mais elle refusa, protestant avoir des obligations. Cela faisait plus d’un an qu'elle était morte. Albert lui avait écrit qu'il avait reçu une lettre de Terry ; il ne voulait pas la lui envoyer. Il voulait qu'elle vienne la chercher. Cette lettre de Terry qu'elle lut plusieurs fois pour être sûre qu'elle en comprenait le sens des mots, lui donna une lueur espoir. Il fallait qu'ils repartent ensemble.
Soudain, elle entendit de la musique. Elle connaissait son air, c'était la musique qu'il lui avait jouée à l'harmonica lorsqu'elle était enfermée dans le cachot de St Paul. Son cœur se mit à battre très fort dans sa poitrine, elle était submergée par l'émotion.

-Bonsoir Candy, comment vas-tu ?
Terry la regardait rempli d'émotion et d'admiration, avec un sourire aux lèvres.

-Bonsoir Terry, je vais bien oui... je vais bien. Et toi Terry ?

-Maintenant je vais bien Candy.

Candy se dit que ce n'était plus l'adolescent d'autrefois, c'est un homme avec ses beaux yeux bleus et ses longs cheveux bruns, un homme dont elle était toujours aussi amoureuse après tout ce temps.
Il s'approcha d'elle, la prit dans ses bras et déposait ses lèvres sur celles de Candy. Son regard puissant posé sur elle, il y vit une vraie femme avec sa chevelure plus courte couleur des blés et son regard émeraude. Puis il recula, avant de lui dire:

-Mademoiselle Tarzan taches de rousseur ne m'a pas giflé, c'est bon signe.

-Oh Terry, je le peux encore si tu le veux. (Riant et lui tirant la langue.)

-Non Candy, ce que je veux c'est te garder dans mes bras et pouvoir t'embrasser.

Elle glissa sa main dans les cheveux de Terry et pressa ses lèvres sur les siennes, il répondit à se baiser par une pression plus forte et passionnée.
Il était heureux que ce soit elle qui l'embrasse.

-M'aimeras-tu toujours après tout ce temps.

- OH ! Oui Terry mais... et toi ? Ta lettre ne disait seulement que tu n'avais pas changé, m'aimes-tu autant qu'avant.

-Oui, je t'aime plus que toute autre chose sur cette terre et je vais te le prouver. Candy je voudrait te poser une question. Il s'agenouilla. Candy, voudrais- tu me faire l'honneur, que dis-je, le privilège de devenir ma femme?

-Mais Terry ...! C'est si soudain, nous devons parler d'abord, nous redécouvrir.

-Non, c'est oui ou non, je ne veux que l'un ou l'autre, le oui ferait de moi le plus heureux des hommes Candy. J'ai trop attendu, je veux que tu sois ma femme. Je veux passer le reste de ma vie avec toi.

-Alors, oui Terry je veux être ta femme, je ne veux que ça.
Il lui prit la main.

-Suis-moi. (Il la fit courir dans les couloirs du bateau).

Ils arrivèrent devant une porte, il frappa et entra sans attendre de réponse.

-Capitaine Britchard, elle a dit oui, est-ce que tout est prêt ?

-Oui Monsieur Grandchester, nous vous attendions.

Soudainement, Candy vit apparaître Eleanor et Albert, avec un photographe derrière eux.

-Albert ! Eleanor ! ... mais que se passe-t-il ? Dit-elle surprise.

-Tu n'as pas encore compris que je ne voulais plus attendre, je veux que tu sois ma femme cette nuit ma douce Candy. Lui dit-il avec un regard suppliant.

Candy regarda Albert qui fit un geste d'approbation. Eleanor s'avança, remit une boîte à son fils et donna un bouquet de fleurs blanches à Candy avant de l'avoir prise dans ses bras avec les larmes aux yeux et lui dit:

-merci Candy, tu fais de lui le plus heureux des hommes sur cette terre.

Le capitaine demanda si l'on pouvait commencer. Tous dirent oui. Candy aurait aimé lui parler avant, mais il ne lui avait pas laissé le choix. Cette nuit elle deviendra Madame Grandchester, ce dont elle avait rêvé depuis des années. Perdue dans ses pensées, Candy revint à elle au moment où Terry lui passa l'alliance au doigt. Ce fût son tour de dire oui et de passer l'anneau au doigt de Terry, elle le fit les larmes aux yeux et sous les applaudissements des témoins et du photographe qui prenait des clichés. Tous purent voir la passion dans le baiser qu'ils échangèrent au moment où le capitaine leur dit: "vous pouvez embrasser la mariée."
Un banquet les attendait dans une petite salle privée du Mauretania. Chacun d'eux raconta comment il avait rencontré Candy. Candy raconta où et quand elle avait vu Terry pour la première fois sur ce bateau, un soir de nouvel an et comment leur amour était devenu une évidence pour eux.
Le repas terminé, Terry se leva, s'excusa auprès de ses invités, remercia le capitaine et leur dit que pour lui et son adorable épouse il était temps de rejoindre leur cabine. Candy se mit à rougir.
Eleanor et Albert se levèrent et leur souhaitèrent beaucoup de bonheur.
Il les remercia et entraîna son épouse sans qu'elle puisse rajouter quoi que ce soit. Devant leur cabine, Terry prit sa femme dans ses bras et ses lèvres touchèrent les siennes avec passion, Candy répondit à se baiser toute tremblante.

-Madame Grandchester.

-Oui, monsieur Grandchester, mon mari.

-C'est la première nuit que nous passerons en tant que mari et femme.

-Tu trouveras tout ce qu'il te faut dans la salle de bain, ma mère s'en est chargée et le reste de tes effets personnels te sera ramenée demain. Candy revint vêtue d’une chemise de nuit rose très claire qui laissait entrevoir ses formes.

-Je reviens de suite ma belle ! dit-il les yeux remplis de désir.

Assise sur le bord du lit, elle se dit qu'elle ne voulait pas gâcher cet instant, elle l'avait attendu depuis si longtemps. C'était décidé elle lui dirait tout plus tard.
De retour, Terry la regardait, il s'approcha d'elle. Quand elle le vit debout torse nu, elle fût parcourue par des frissons de désir. Elle se releva, et du revers de sa main, lui caressait le visage doucement, elle descendit toujours plus bas.
-Candy je ... j'ai tellement attendu ce moment ... Je ne veux pas te décevoir.

-Tu ne me décevras jamais mon amour.

-Ma douce Candy je t'aime.

Il déposa sur ses lèvres un baiser tendre et puissant à la fois, puis il fit glisser le tissu soyeux qu'elle portait, il la souleva et la déposa sur le lit, se déshabilla et s'allongea à ses côtés. Il regardait sa poitrine douce et soyeuse, la caressa doucement en déposant des baisers tendres et humides, ses mains se promenaient sur le corps de Candy qui se mit à gémir de plaisir.

-Je t'ai déjà dit que tu me rendais fou ma douce.

-Alors, viens mon amour ne faisons plus qu'un.

Il ne fallut pas lui dire deux fois, il entra en elle doucement, Candy poussa un petit cri, et lui susurra des mots d'amour à son oreille. Terry faisait de même, leurs corps bougeaient à l'unisson. Ils gémirent tous deux et Terry fut surpris par un picotement à l'épaule gauche.
Dans un tourbillon de plaisir, ils avaient atteint l'extase ensemble.
Épuisés, en sueur, ils se regardaient. On pouvait lire dans leurs yeux tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Toutes ces années de frustration sans se revoir sans se toucher venaient de disparaître. Dans leurs bras, Candy et Terry renaissaient.

-Je t'aime mademoiselle taches de rousseur, ton petit nez retroussé, tes petites taches, tout de toi... tu m'as tellement manqué. Je ne le dirai jamais assez.

-Oh Terry ! Toi aussi tu m'as manqué plus que tu ne peux l'imaginer. Terry... Je dois te parler... De...

D'un doigt il la fit taire.

-Non, pas maintenant. Il s'empara de sa bouche et recommença son balai de caresses et repartit dans les délices du plaisir.

Candy se réveilla la première, elle n'avait aucune idée de l'heure qu'il pouvait être, le corps endolori par les assauts incessants de son mari, elle avait bien du mal à se lever. Elle le regardait dormir, il avait un bras derrière la tête et l'autre sur le ventre. Elle le trouvait beau son homme, et enfin il était à elle et rien qu'à elle. Elle quitta la chambre pour se préparer et revint un moment après pour appeler le service de chambre. Elle s'installa dans le petit salon pour attendre le café. Quand elle entendit un léger coup à la porte, elle s'empressa d'aller ouvrir. C'était une jeune fille qui apportait le petit déjeuner, Candy lui dit merci et donna un pourboire. Elle se mit à table pour se verser un café qu'elle porta à ses lèvres, et faillit s'étrangler, quand elle vit Terry nu appuyé sur le mur qui sépare les deux pièces.

-Terry ! Ce n'est pas une tenue...enfin ! Il aurait pu y avoir quelqu'un.

-AH ! Ça c'est sûr il n'y a pas de tenue du tout. Tu désertes déjà le lit, je me suis senti bien seul à mon réveil.
-Pourquoi détournes-tu le regard ma belle ?

-Parce que si je te regarde je sais comment ça va finir et nous n'avons pas le temps.

-Ta mère et Albert nous attendent, alors s'il te plaît va te préparer et ... Depuis hier j'essaie de te parler.

-Tu n'es pas marrante tu sais ! Dit-il les mains sur les hanches pour la provoquer.

-Oui, je sais. (Et je vais l'être encore moins pensa-t-elle). Elle attendit qu'il revienne pour lui verser un thé.

-Tu veux manger quelque chose ?

-Non merci. Tu es bien sérieuse !

-Terry tu sais à quel point je t'aime et ma souffrance toutes ces années loin de toi t'imaginant avec elle m’a anéanti.

-Candy il ne s'est jamais rien passé entre elle et moi, je lui avais dit que mon âme, mon cœur et mon corps n'appartenaient qu'à toi pour toujours. Elle savait que je n'aimais que toi. Et sous son air de petite fille... J'ai vécu l'enfer. Mon amour sans toi, j'étais un automate je ne vivais que pour le théâtre et... pour cette nuit.

-Justement nous devons parler, tout s'est passé si vite, je n'aurais jamais pensé que l'on puisse se marier sur un bateau. Comment as-tu fait?

-Lorsque j'ai reçu ta lettre et que j’ai lue que pour toi non plus, rien n'avait changé, ta déclaration d'amour m’a fait si chaude au cœur, j'en connais les mots par cœur.



Mon cher Terry.

Pour moi non plus les sentiments que j'éprouve pour toi n’ont pas changé, mon amour n'a toujours été qu'à toi, depuis ce fameux bal de mai, mais je ne l'ai comprise que lorsque tu as quitté St Paul pour me sauver. Tu partais accomplir ton rêve et de mon côté j'ai voulu faire la même chose, je voulais devenir infirmière et maintenant je suis pédiatre et toi un grand acteur. Terry mon amour, rejoins-moi sur le Mauretania le 1er décembre au coucher du soleil sur le pont, à l'endroit de notre première rencontre. Je t'aime Terry sache le également.

Ta mademoiselle Tarzan tache de rousseur.


-Tu voulais que l'on se revoie à l'endroit de notre première rencontre, sachant que l'on s'aimait toujours, je n'ai pas voulu attendre, j'ai écrit à Albert lui demandant ta main, qu'il me donna sans problème. Il m'a questionné sur comment j'allais procéder, je lui ai répondu que tu voulais que l'on se rencontre sur le Mauretania. J'allais contacter son capitaine et suivre ses directives. Je suis allé acheter les alliances. Ma mère devait s'occuper du reste, elle voulait prendre une robe de mariée, mais ne connaissant pas ta taille elle s'est abstenue.

-OH! Oui Terry, je t'aime et je voulais que tu le saches avant notre rencontre. Je ne sais pas par où commencer, te souviens-tu de l'année 1920 en janvier ? Pourquoi étais-tu sur ce bateau et pourquoi m’as-tu quitté ? Dit-elle en larmes.

-Oui Candy je me souviens, les jours précédents avaient été les pires de ma vie.
(Terry repartit dans le passé)

-Je me revois sortant de ma répétition ce-jour-là, où j'ai appris ta disparition. J'avais allumé une cigarette. Et dans ma tête je t'entendais me dire "arrête de fumer." Depuis un moment tu hantais mes nuits, tu m'appelais dans mes rêves et même la journée je ne faisais que penser à toi. C'était plus douloureux que d'habitude. Je me demandais sans cesse où tu étais, ce que tu faisais, si tu étais heureuse et je n'arrivais plus à me concentrer sur mon travail. Alors quand j'ai vu dans le journal ta photo et l'annonce de ta disparition en France, je suis devenu fou. Quand j'ai dit à Suzanna que je partais à ta recherche, elle nous à tous menacés de briser nos vies et nos carrières, mes parents, moi, mais surtout toi. Elle voulait te faire du mal et je n'en supportais pas l'idée, elle me dit qu'elle savait des choses sur toi, quand je lui ai demandé de quoi elle parlait ,elle s'est tu, je lui ai alors promis de revenir, elle s'est calmée, mais je ne lui faisais pas confiance. J'ai donc écrit une lettre à Albert.



Cher Albert,

Vous allez me prendre pour un fou, mais je viens d'apprendre la disparition de Candy. Je pars la chercher, je ne peux rester sans rien faire. Je l'aime comprenez-vous ?
Je demande votre aide pour faire surveiller Suzanna, elle nous a menacés. Elle veut s'en prendre à Candy. Je ne veux pas qu'on lui fasse du mal, elle a assez souffert et elle mérite d'être en paix. Ne lui parlez jamais de cette lettre, je ne veux pas qu'elle sache que je suis malheureux sans elle.
Merci Albert, mon vieil ami.
Terry.



-Et j'ai pris le bateau. Pendant la traversée, on m'a apporté un message:
"Candy retrouvée saine et sauve tout va bien, n'y va pas." J'étais soulagé tu ne peux pas imaginer à quel point. J'ai réfléchi et je me suis dit que je n'avais plus aucune raison d'aller te voir, je ne voulais pas te bouleverser, et nous revoir nous aurait fait plus de mal. J'allais attendre le prochain départ pour New York. Seul en Angleterre, j'étais perdu dans mes souvenirs et je ne faisais que revivre notre passé, ce baiser échangé lors du bal de mai et les gifles qui ont suivi. J'ai craqué, j'ai acheté du whisky et je me suis soûlé. Je suis resté dans ma cabine et cette nuit-là j'ai décidé de prendre l'air et remettre mes idées en place. Perdu dans mes pensées noires, j'ai bousculé quelqu'un et ce quelqu'un ce fût toi. Je t'ai rattrapé pour que tu ne tombes pas et quand tu m'as vu, tu t'es évanouie dans mes bras. Ne sachant quoi faire, je t'ai amené dans ma cabine, je n'en revenais pas tu étais là, je n'ai pas pu m'empêcher de te caresser le visage. Quand tu es revenue à toi, tu m'as dit que ce devait être un rêve et moi pour te prouver le contraire je t'ai embrassé et j'ai senti le désir monter en moi. Je voulais m'enfuir et tu m'as retenu, je t'ai prévenu que ce n'était pas une bonne idée, que je ne pourrai pas résister. Tu m'as demandé de ne pas t'abandonner, de ne pas te laisser, tu pleurais. Tu t'es accrochée à moi et tu m'as embrassé. Je n'ai jamais oublié Candy, je savais que ce que je m'apprêtais à faire était mal, mais je te désirais plus que tout, plus que de raison je t'ai porté sur le lit et t'ai demandé : « Le veux-tu vraiment ? », tu as répondu oui je te veux, je veux t'appartenir fait moi l'amour Terry. Tu m'as fait comprendre que tu n'avais jamais connu d'homme, j'ai compris que tu étais vierge, j'étais fière d'être le premier et honteux en même temps. Nous avons fait l'amour toute la nuit, avec passion avec rage, je voulais m'imprimer de ton corps, de ton odeur, t'entendre gémir sous mes caresses. Si tu savais à quel point j'aurais voulu que cette nuit ne s'arrête jamais. Au petit matin, je suis parti le cœur gros, mais rempli de souvenirs à chérir. Je t'ai laissé deux mots, " MERCI et PARDON"

Candy pleurait sous les révélations de son tendre Terry. Lui avait les yeux rouges.

-Terry, si j'avais su que tu n'étais pas heureux, j'aurais agi autrement, mais j'ai cru que tu l'aimais et que tu voulais rester avec elle. J'ai cru que j'avais été un caprice. C'est à moi de te demander pardon.
Maintenant écoute-moi jusqu'au bout ne m'interrompt pas. Je vais te dire ce qui m'est arrivé.
La mort d'Alistaire ainsi que l’annonce de tes fiançailles, j'étais anéantie, j'ai essayé de t'oublier, je faisais semblant d'être heureuse, je riais mais... À l'hôpital, les infirmières disaient qu'en France ils avaient besoin de nous. J'ai pris ma décision, je me suis portée volontaire et je suis partie pour la France en mai 1918 sans rien dire à personne. J'avais juste écrit une lettre pour Albert, lui expliquant mes raisons qu'il ne devait pas s'inquiéter, je serai prudente et lui demandant pardon. Je me suis investie dans mon travail, allant jusqu'à faire des visites chez l'habitant après la guerre. J'étais bien en France, je ne voulais plus revenir.
Puis il y a eu l'accident, ce jour-là j'étais fatiguée, j'ai cru voir quelque chose sur la route et puis... plus rien. Je me suis réveillée chez des gens très bien. Ils ont assisté à l'accident et m'ont ramené chez eux. Je me suis réveillée le lendemain un peu patraque, mais sans blessure grave. Il y avait leur petit garçon Marc, malade alors pour les remercier, je me suis occupée de lui pendant trois jours le temps que sa fièvre tombe. Ils m'ont ramené ensuite à l’hôpital. Et là j'ai eu un savon mémorable du médecin-chef, il ne m'a même pas laissé lui expliquer. Il avait reçu un appel de l'ambassade américaine, la presse avait appris ma disparition et l'avait publiée. Albert était inquiet, enfin bref. Je me suis faite sérieusement réprimander. Et quelques jours plus tard, je suis tombée malade et j'ai déliré plusieurs jours. Mon amie Cécile m'a répété que dans mon délire je disais toujours le même prénom "Terry", après ça le médecin-chef a décidé de me renvoyer en Amérique, je ne voulais pas, mais il ne m'a pas laissé le choix. La suite tu l'as dite. Je t'ai vu. Terry, mon corps a lâché. Quand tu as voulu partir je ne l'ai pas supporté. Ce qui est arrivé, je l'ai voulu autant que toi, je voulais t’appartenir, que tu sois le premier. Je voulais connaître l'amour dans tes bras.
Je n'avais dit à personne que l'on s'était rencontré sur le bateau. Je suis partie me reposer chez Archi et Annie, ils venaient d'avoir le petit Alban. J'y suis restée deux mois. Albert ne voulait pas que je reste seule, je ne me sentais pas très bien, je n'arrivais plus à manger, devant la nourriture j'étais prise de nausées. En riant, Annie me dit que j'avais les symptômes d'une femme enceinte.

Terry allait dire quelque chose, mais Candy le fit taire d'un doigt sur la bouche.

Non laisse-moi finir, je t'en prie, ne dit rien. Elle avait raison. Je suis allée voir Albert en pleure, lui disant que j'avais déshonoré le nom des André, je lui ai avoué notre aventure. Il ne m'a fait aucun reproche jusqu'à ce que je lui dise que je te détestais pour ce que tu m'avais fait. Après avoir fait l'amour avec moi, que tu sois repartis avec elle, je vous détestais tous les deux. J'étais hystérique, il m'a secoué, me disant que je devais me calmer que ce n'était pas bon pour le bébé, que ce que tu as fait tu n'avais peut-être pas le choix, il ne voulait pas que je doute de ton amour pour moi que je n'étais pas juste envers toi et que j'étais tout aussi responsable.
(Sous le choc de toutes ces révélations, Terry sentit ses forces l’abandonner, ses mains tremblaient et il avait le souffle coupé.)

- Il s'est occupé de tout avec George.
Je suis repartie en France avec Albert, j'étais enceinte de cinq mois. Je ne pouvais plus rester à Chicago, si la famille apprenait ma grossesse on aurait accusé Albert d'en être responsable. C'était l'occasion pour la tante Elroy de nous chasser de la famille. (Candy s'arrêta de parler pour le regarder)
Terry était perdu il avait peur d'entendre la suite, avait-elle eu un enfant où l'avait-elle perdu.

Ton fils est né le 12 octobre à 15h20, il pesait 3 kg. (Candy arrêta de parler et le regarda droit dans les yeux.)

-Candy tu ... tu veux... me dire que... que j'ai un fils de 7 ans. (Dit-il d’une voix toute tremblante)

- Oui Terry, il s'appelle Graham Williams André. Terry je te jure que je ne l'ai pas prémédité... Mais avec mes soucis de santé, la fatigue accumulée, je n'ai pas fait attention. Tiens prend-la. (Candy lui tendit une photo de leur fils, il ne pouvait avoir aucun doute sur sa paternité, père et fils étaient semblables.) Il regardait la photo avec de grands yeux et un sourire sur les lèvres.

-Il me ressemble, on pourrait penser que c'est moi. Où est mon fils Candy ?

-Il est avec George. Ils nous attendent à Southampton.

Terry se leva et faisait les cent pas devant la petite table.

-Pourquoi ne pas m'avoir prévenu ? (il était en colère.) J’avais le droit de savoir, c’est tout de même mon...fils, j'aurais pris soin de vous, nous aurions enfin été réunis.

- En es-tu vraiment certain ? Je te l'ai dit, je pensais que tu étais heureux et je ne voulais pas bouleverser ta vie, j'avais peur que tu me le prennes. Albert m'a dit que ce ne serait bon ni pour toi ni pour moi que tu le saches. Tu serais encore pris entre deux. Elle ne t'aurait pas si facilement laissé partir.

-J'ai compris ! C'est ma faute, la lettre que je lui ai envoyée, il a eu peur pour nous. Peur de Suzanna.

Il prit Candy dans ses bras et lui demanda pardon puis il l'embrassa pour lui prouver qu'il l'aimait.

-Oublions le passé, parle-moi de notre fils.

-Il est merveilleux, mais d'abord je dois te dire autre chose sur la naissance de Graham, j'espère que tu ne nous en voudras pas. C'était l'idée d'Albert. Il a envoyé George en France, là-bas il a réussi à retrouver un ancien réseau de fabrication de faux papiers, je ne connais pas les détails. Il en a fait au nom de Terrence Graham Grandchester et Albert a reconnu Graham sous cette identité. Ensuite il est reparti pour Chicago. Ton fils porte ton nom Terry.

-Il l'a reconnu sous mon nom. Mais comment faites-vous pour justifier mon absence auprès de lui.

-Que parfois la vie sépare ceux qui s'aiment. Quand Graham serait plus grand, j'avais décidé de lui dire la vérité sur toi, sur elle. Je voulais tout lui dire, d'ailleurs il y a une lettre pour lui et pour toi au cas où il me serait arrivé quelque chose.

-Je n'en reviens pas !

-Il m'a permis d'être heureuse sans toi. Je ne voulais plus vivre je repensais toujours à cette nuit et je t'imaginais lui faire l'amour à elle et j'étais folle de jalousie. Tu me manquais tellement, ton corps, tes baisers, tes caresses. Bref ! j'ai voulu mourir. Mais je ne veux pas en parler maintenant.

-Pardon mon amour, pardonne-moi Candy.

- Tu n'as pas à me demander pardon. Maintenant nous devons aller rejoindre Albert et ta mère. Terry repris sa femme dans ses bras pour l'embrasser.

Albert et Eleanor attendaient dans le petit salon privé de la veille. Albert devait parler à Eleanor.

-Eleanor, je dois vous parler.

-Oui Albert je vous écoute, de quoi voulait vous me parler.

-De Terry et Candy. Je souhaite seulement que vous ne nous en vouliez pas de vous avoir caché ce que je m'apprête à vous révéler.

-Vous avez l'air grave Albert.

-Oui ça l'est, Candy et moi avons caché une chose importante dans le but de protéger tout le monde du scandale. Eleanor, Terry vous a-t-il parlé de son retour, lorsqu' il est allé rechercher Candy en France en décembre 1919.

-Non, mais en y repensent il avait changé il avait l'air...moins grave, plus rêveur.

-Vous allez vite comprendre pourquoi. Je dois d'abord vous dire que j'ai toujours su qu'ils s'aimaient ses deux là et ce que j'ai fait, je l'ai fait pour eux, surtout pour Candy, elle a toujours été ma priorité et son bonheur compte plus que tout pour moi. Après sa disparition, furieux le médecin- chef de Candy a décidé de la renvoyer en Amérique. Mais ses surtout parce que je le lui avais demandé, mais Candy ne le sait pas. Elle a dû reprendre le bateau furieuse, elle est restée enfermé dans sa cabine, sauf le dernier soir ou elle est sortie prendre l'air. Elle a été bousculée par un homme et elle s'est évanouie et s'est réveillé dans une cabine. Deviné qui était cet homme?

- Cet homme s'était... Terry?

-Oui, Eleanor c'était votre fils qui avait bousculé et ramener Candy dans sa cabine. Je n'ai heureusement pas eu tous les détails, mais ce qui devait arriver arriva et votre fils n'a pas laissé que des souvenirs après son départ.

-Vous ne voulez pas dire qu'elle...?

-Si Eleanor, il a 7 ans et s'appelle Graham.

-Un enfant ! Candy a eu un enfant de Terry.

-Cet enfant à changeait sa vie, elle ne vit plus que pour lui, elle l'a élevé seule, je ne pouvais pas rester.

Un coup à la porte arrêta leurs discutions.

C'était Candy et Terry qui arrivaient main dans la main. Eleanor se jeta sur Candy en pleure.

-OH ! Candy que d'épreuve encore pour vous. Vous avez élevé votre fils seul.

-maman tu l'étouffes.

-Pardon, comment sa va vous deux ?

-On va bien ne t'inquiète pas, j'ai compris, je n'en veux à personne. Dit-il en regardant Albert. Il s'approcha de lui et lui tendit la main.

-Vous ne m'en voulez pas ?

D'un geste de la main Terry fit comprendre à Candy de venir près de lui ce qu'elle fit aussitôt. Dans les bras l'un de l'autre ils se regardaient avec amour.

-Je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour mon fils votre initiative était géniale.

-Quelle initiative ? Demanda Eleanor.

-Celle de reconnaître Graham sous mon nom avec des faux papiers.

-Je n'ai trouvé que cette solution. Je ne sais pas si Candy vous a expliqué dans quelle position nous étions. Répondit Albert.

-Candy m'a tout expliqué, je comprends. Par ma faute j'ai encore causé des soucis à celle que j'aime le plus au monde.

-Où est mon petit-fils ?

Candy qui n'avait encore rien dit pour le moment pris la parole.

-Il nous attend à l'hôtel Terry et moi, mais il ne sait pas pour vous deux, il va être content.

-Mais qui s'occupe de lui ? Demanda Eleanor.

-Il est avec George et une gouvernante de l'hôtel, je lui avais promis de tout faire pour revenir avec son père.

-Tient maman, une photo en attendant que l'on puisse le rencontrer.

-Oh ! mon Dieu ! Terry comme il te ressemble tant au même âge.

Ils prirent leurs repas tout en continuant de parler de Graham. Toute la journée Candy raconta les exploits de son fils et Terry l'écoutait avec des yeux étincelants de fierté, il ne connaissait pas son fils, mais il l'aimait déjà et se dit que plus jamais il ne les abandonnerait.

De retour dans leur cabine Terry regardait la photo et prit la parole.

-Cela me fait bizarre d'être père, je ne le connais pas, mais je l'aime déjà, Candy est-ce-que je serais un bon père.

-Oui Terry je suis sûre que tu seras un bon père parce que tu aimes ton fils et je serais avec toi. Et nous l'élèverons ensemble.

-Il est beau notre fils.

-Hihi...Tu dis ça parce que c'est ton portrait.

Il se rapprocha de sa femme la pris par la taille posa sa tête sur son torse en mettant une main dans ses cheveux et lui dit:

-non, je dis cela parce qu'il est une partie de nous deux.Candy veux-tu me faire une promesse. Je veux que tu me donnes d'autres enfants, un bébé que je puisse voir grandir. Je ne veux plus que l'on soit séparé, plus jamais.

-Je te promets que nous ferons tout pour avoir d'autres enfants mon amour. Et si on commençait tout de suite ?

-J'en dis que je suis d'accord avec toi ma douce.

Elle s'était mise à caresser son dos. Quand elle remarqua 3 griffures.

-Oh !Mon Dieu !Il va falloir que je me calme sinon tu vas finir avec la peau du dos en lambeau.

-Ce n'est pas grave, j'aime que tu me prouves ton amour, vient et fais l'amour ma douce.

-Tout ce que tu veux Terry.

Elle commença par caresser son visage lentement, puis descendit le long de son cou, le torse toujours en douceur, retirant les boutons de sa chemise un par un, toujours lentement, continua comme ça jusqu'à l'endroit de sa virilité. Il se mit à gémir il la prit dans ses bras, il la porta dans la chambre. Il retira sa robe et le reste à une vitesse inouïe. Leurs petits jeux érotiques les amenèrent à s'endormir au lever du soleil. Ils voulaient rattraper le temps perdu toutes ses années loin l'un de l'autre. Et ce fût comme cela toutes les nuits. Les journées étaient faites de promenades avec Eleanor et Albert.
Cependant, la dernière nuit. Candy demanda à Terry d'être sage, parce que le lendemain il allait rencontrer leur fils et qu'il leur faudrait beaucoup d'énergie pour s'occuper de lui. Et, il fallait se mettre d'accord pour savoir où ils allaient vivre. Candy ne voulait plus vivre aux États-Unis, même si elle y retourne de temps en temps seul, elle ne voulait pas exposer Graham. Et pour Terry il n'y avait rien en France. Ils décidèrent de vivre en Angleterre. Terry quitterait la compagnie Strasford et irait voir la "Shakespeare Memorial Compagny" Il chercherait une maison à Strastford-upon-Avon. Candy donnerait sa démission en France et verrait bien si elle continuait de travailler et d'enseigner en Angleterre.


FIN du premier chapitre.
 
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Cathpam
view post Posted on 15/3/2017, 21:45




La rencontre pères & fils


Sur le port de Southampton, blotti dans les bras de George, Graham attendait avec impatience le retour ses parents. Ils venaient d'arrivée en même temps que le bateau. Graham espéré que sa mère est réussie à ramener son père, il était si fière de son papa.

-Tonton, regarde le bateau, ce sont eux. Ils arrivent ! Tu crois que maman a réussi à le faire venir.

-Calme-toi voyons, Graham, ils n'arriveront pas plus vite en gesticulant comme tu le fais. Tu pourrais te faire mal, quand diraient tes parents ? Et oui je pense que ta mère va ramener ton père.

-Pardon Tonton George. Dit-il d'un air boudeur. Je suis tellement pressé de voir mon papa.

Quand soudainement, il vit un grand monsieur aux cheveux poivre et sel, qui le regarder avec insistance et qui se rapprocher. Graham prit peur et serra George plus fort.

-Que se passe-t-il Graham, pourquoi trembles tu ?

-C'est ce monsieur, pourquoi il me regarde comme ça.

George se retourna et pria l'étranger de cesser ce regard qui effraye tant Graham.

-Euh... Pardon... Je ne voulais pas lui faire peur, j'ai entendu dire qu'il attendait ses parents et il ressemble tant à mon... Terrence !

-Oui... C'est moi le père de cet enfant.
Répondit Terry qui venait d'arriver. Graham se retourna et vit ses parents main dans la main, Albert et une très belle dame. George posa le petit garçon, qui se précipita dans les bras de son père. Pendant ce temps, Eleanor s'était avancée vers Richard, s'éloigna du petit groupe et lui expliqua pour Graham.

-Richard ce petit garçon, est notre petit-fils Graham. Il est le fruit de l'amour entre Terry et Candy. Si tu le souhaites, tu peux venir demain à l'hôtel. Je t'expliquerai tout. Je te dirai que leur histoire ressemble un peu à la nôtre. Mais j'y pense, quelle étrange coïncidence à te trouver ici.

-En fait je suis venu chercher l'un de mes amis. Et toi Eleanor ?

-Je dois te laisser, au revoir Richard, j'espère te voir demain pour Graham et pour notre fils.

Sans donner ni attendre de réponse. Eleanor rejoignit les autres, qui avaient commencé à avancer, sans se préoccuper de Richard le père de Terry. Elle n'était pas à l'aise devant cet homme qu'elle avait tant aimé et qui lui avait pris son fils.

Terry tenait son fils à bout de bras pour mieux le regarder. Tout le stress des dernières heures avait disparu. Candy lui avait pourtant dit qu'il ne devait pas avoir peur, que son fils attendait leur retour avec impatience, et de pouvoir être dans les bras de son père, avant de partir elle avait dû lui promettre de tout faire pour ramener son papa et que c'est pour cela qu'elle lui avait donné rendez-vous sur le bateau.

-Papa tu es là, je suis content papa. Oh mon papa a moi.

-Moi aussi, je suis content mon fils.

Il le serra très fort contre sa poitrine avec des yeux remplis de larmes. Terry se sentait comblé, il avait enfin la femme qu'il avait toujours aimée et de plus elle lui avait donné un fils qui de surcroit l'adorer.

-Pourquoi tu pleures papa, tu n'es pas content de me voir.

-Oh ! si mon fils je suis plus que content de te voir, je suis si fière d'être ton père, ta mère et toi... vous êtes ce que j'ai de plus merveilleux.

-Et moi alors, je n'ai pas le droit à un câlin. Demanda Candy à son fils, tout émue, elle aussi avait la larme à l'oeil.

-Maman! merci, merci ma maman d'avoir ramené mon papa. Viens bisou. Tonton Albert ! bisou.

Après avoir embrassé sa mère et Albert, Graham posa une question à son père.

-Papa c'est qui la belle dame qui pleure ?

-Vois-tu Graham, il s'agit de ta grand-mère. Lui dit Terry.

-Oui mon ange.( intervint Candy) c'est la maman de ton papa. Je t'ai dit que moi je n'avais ni maman ni papa, mais ton père en a et ce sont ta grand-mère et ton grand-père tu comprends ?

-Oui j'ai compris, là c'est ma grand-mère et là-bas mon grand-père.

-Comment as-tu compris... ? Ton grand-père attend quelqu'un d'important il ne peut pas venir. Il essayera de venir nous voir demain. Lui dit Eleanor en s'approchant du petit garçon.

- À demain grand-père. Cria-t-il de toutes ses forces.

Richard qui s'éloignait se retourna l'air ébahi et répondit avec un grand sourire et lui fit signe.

- À demain Graham. Puis il partit.

Tous avaient un sourire aux lèvres. Terry regardait son fils, puis sa femme qui parlait avec Eleanor, George et Albert. Et pensa " Tu es bien le fils de ta mère."

-Grand-mère un bisou, je suis content de voir aussi la maman de mon papa.

Eleanor s'approcha plus près de son petit-fils et l'embrassa sur le front.

-Je suis contente de te connaître Graham.

-Bon ! Si nous partions maintenant ? Dit Albert.

Terry mit son fils à terre, qui aussitôt prit sa main et celle de sa mère. Il regardait ses parents chacun leur tour. Tous prirent le chemin de l'hôtel, qui ne se trouvait pas très loin. Dans la suite Candy ne s'étonnait plus du luxe, mais aimait ces couleurs d'un vert pastel, il y avait au centre une belle table ronde avec 4 chaises avec poser dessus un magnifique chandelier. Candy demanderait s'il était possible d'avoir une plus grande table et d'autres chaises elle prévoyait de prendre ces repas dans la suite avec tout le monde. Graham voulut retourner dans les bras de son père, qui le porta à nouveau.

-Qui y a-t-il ? Dit Terry.

-Papa tu vas rester avec nous ? Tu ne vas plus partir, tu n'a plus d'obligations, hein ?

-Oui Graham, papa reste avec vous je ne vais plus partir, je reste avec toi et ton adorable maman pour toujours.

-Papa ! j'aurais le droit d'avoir un petit frère ?

Terry éclata de rire, il rit tellement que les larmes coulaient.

-Tu entends ça Candy.

-Non désolée, je m'occupe de ranger les bagages.

Viens écouter ce que veut notre fils. Répète à maman ce que tu m'as demandé.

Graham prit sa mère par le cou.
-Maman ! Dit-il. J'ai demandé à papa, si j'aurais le droit d'avoir un petit frère.

-Hein ? Tu veux un petit frère. Dit-elle surprise par la demande de son fils.

-Oui!( lui répondu son père) tu auras un jour un frère ou une soeur.

-Ah non ! Pas de soeur.

-Bé? Pourquoi Pas une soeur ? tu sais on ne peut pas choisir Graham.

-Parce que c'est méchant une soeur, la petite soeur de mon copain Jean n'arrête pas de l'embêter et de lui tirer les cheveux.

Terry regardait Candy, il ne savait pas quoi répondre à son fils.

-Graham, si la petite soeur de Jean fait cela, c'est qu'elle veut que son grand frère s'occupe d'elle. Tu comprends ce que je dis ? Et comme papa vient de te le dire, on ne peut pas choisir.

-Oui maman. Ce sera une surprise Alors.

Terry et Candy rirent de bon coeur, et le petit garçon en fit autant.

-Oui ce sera une surprise pour tout le monde. Maintenant tu vas aller faire une petite sieste, le voyage a été fatigant pour papa et moi, nous voulons nous reposer un peu avant le repas. Graham, je voulais te dire également de ne plus venir dans la chambre comme tu le fais d'habitude, tu dois attendre que quelqu'un vienne te chercher, d'accord mon ange?

-Oui maman, mais je veux que papa me lise une histoire.( Graham se retourna vers son père) Tu es d'accord papa. Bisou maman.

-Oui, je vais te raconter une histoire prépare ton livre, j'arrive. Je dois parler à maman.

-Candy, ma mère t'a-t-elle dit pourquoi mon père était sur le port ?

-Oui, mais va lui lire son histoire, nous en parlerons après.

-Un bisou comme dirait Graham. Lui dit Terry

Terry revint une demi-heure plus tard, le petit garçon s'était endormi la tête posée sur la cuisse de son père au bout de vingt minutes, n'ayant pas cessé de poser des questions. Terry n'avait pas résisté à le regarder dormir. "

-Il dort. Tu avais raison, il faut une sacrée énergie pour s'occuper de lui. Il n'a fait que poser des questions. Il ne me fait aucun reproche sur mon absence, il m'a accepté les bras grands ouverts. Sans me connaître. Candy tu m'aideras à être un bon père n'est ce pas, j'ai si peur de mal faire.

- Terry ! je suis sûre que tu seras un bon père, je serais là. Et il te connaît, il sait tout de toi, ou... presque.

-Merci ma douce. Bon ! si on en revenait à mon père.

-Ton père était là pour un ami. Lorsqu'il a vu Graham, il t'a vu en lui et ça lui a fait un choc. Terry depuis quand n'as-tu pas vu ton père ?

-Depuis le jour où je lui ai demandé de nous aider et où il a refusé, je lui ai dit adieu. Je me suis juré de ne plus dépendre de son argent et de son nom.

-Terry quand il a su, par une lettre anonyme, que tu avais quitté l'école, il est venu en menaçant la mère supérieure de lui retirer son soutien financier si elle ne te retrouvait pas. Ils m'ont fait appeler pour me demander si je savais où tu étais parti, je leur ai dit ce que je savais. Il est partis furieux, j'ai couru après lui, et me suis accrochée à sa calèche qu'il fit stopper. J'ai demandé à lui parler, j'ai pu lui dire que tu étais parti pour accomplir ton rêve, suivre ta voie, que s'il t'aimait il devait te laisser ta liberté et ne pas te poursuivre. Il a demandé si c'était à cause de moi que tu étais parti. Je lui ai répondu que oui. Que nous avions été piégés par le même auteur que sa lettre. Il m'a dit que tu avais de la chance, et il m'a ramené à St Paul, il a revu la mère supérieure pour lui certifier qu'il continuerait ses dons. Ton père t'aime Terry, maladroitement certes, mais il t'aime pour preuve il t'a laissé tranquille. Terry, il vient demain, parlez-vous.

-Je ne sais pas ma douce il ne me l'a jamais dit ni même montré. Viens Serre moi fort dans tes bras, j'en ai besoin.

Candy prit Terry dans ses bras. Au bout d'un moment, il la porta, la conduisit dans leur chambre et ils se donnèrent l'un à l'autre.
Ils se réveillèrent en fin d'après-midi. Graham avait tenu parole, il attendait assis sur le lit quand ses parents vinrent le chercher.

-J'ai fait un gros dodo et vous.

-Nous aussi, maintenant il faut te préparer.

-Oui maman.

Ils allèrent tous faire une promenade pour voir les illuminations de Noël. Graham ne lâchait jamais ses parents. Candy proposa de passer les fêtes en France. Tous avaient accepté. Le repas fut bref. Ils étaient fatigués. Dans la chambre Candy donna les raisons à Terry pour leur départ en France, elle voulait lui faire l'endroit où leur fils était né, et lui présenter celle qui l'avait aidé toutes ces années.


Le lendemain, Eleanor attendait Richard dans une salle privée de l' hôtel à l'abri des regards indiscrets. On l'avait avertie qu'il arriverait à 10 h.

-Bonjour Eleanor.

-Bonjour Richard.

-Comment vas-tu Eleanor ?

-Je ne suis pas ici pour te parler de moi, mais je vais bien. Je suis là pour te parler de notre fils et notre petit-fils.

-Je ne savais pas que Terry avait un enfant.

-Figure-toi, que nous non plus, nous ne l'avons appris que sur le bateau. Seules trois personnes connaissaient l'existence de Graham, Albert, George et une amie infirmière de Candy présente lors de la naissance.

-Qui sont Albert et George pour Candy ? Lui demanda Richard.

-Albert est le père adoptif de Candy et George et leur protecteur, mais ça c'est une autre histoire. Autant que tu le saches tout de suite, tu ne pourras rien faire pour les séparer, notre fils adore sa femme, il a vécu l'enfer loin d'elle, à cause d'une autre femme qui tombé folle amoureuse de lui, mais lui ne pensé qu'à sa chère Candy. Eleanor raconta une partie de l'histoire de Terry et de Candy, jusqu'à leur mariage sur le bateau.

-Ils ont bien souffert tous les deux. Et rassure-toi je ne ferais pas ce mon père ma fait. Je me souviens de cette jeune fille qui s'était accrochée à ma calèche pour me parler. Elle m'avait demandé de ne pas poursuivre Terrence, de le laisser vivre son rêve, de ne pas intervenir dans sa vie. J'ai donc suivi sa carrière de loin pendant un moment sans intervenir. Il a réussi seul dans de telles conditions. Je suis fier de mon fils.

-Richard c'est à lui qu'il faut le dire, il a besoin de savoir que même séparés, ses parents l'aiment. Il a tant manqué d'amour jusqu'à maintenant, je ne l'avais jamais vu si heureux, il aime sa femme et son fils de tout son être.

-Je sais que je dois lui demander pardon, mais lui, voudra-t-il m'écouter.

-j'en suis sûr Richard, Candy lui aura sûrement parlé, c'est elle qui nous a réconciliés, elle en fera de même pour vous deux. Candy l'a transformé, elle est la seule personne qu'il écoute. Pour moi, elle est un ange, j'ai vu la détresse de notre fils lorsqu'il a dû se séparer d'elle, il s'est même perdu un temps, tomba dans l'alcool et là encore s'est elle qui l'en a sorti sans même lui parler, le simple fait de la voir il s'est repris. Et si nous allions lui parler maintenant et faire connaissance avec notre petit-fils. Je dois t'avertir c'est un sacré numéro.

-J'en ai eu un aperçu hier sur le port. Il ressemble tant à notre Terrence, mais lui on peut voir qu'il est heureux.
Eleanor conduisit Richard jusqu'à la suite où Terry l'attendait. Elle frappa à la porte et entra.

-Bonjour Terry, je vais rejoindre Candy et Graham.

-Bonjour maman a plus tard. Bonjour père comment- allez-vous ?

-Bonjour Terrence, je vais bien et toi.

-Je suis enfin heureux père et ces grâce à ma femme et mon fils.

-Ta mère m'a appris toutes les épreuves que vous avez du vivre.
Terrence je m'en veux aujourd'hui, pour tout le mal que je t'ai fait, je me rends compte que si j'étais intervenu quand tu me l'as demandé vous n'auriez pas autant souffert. Pardon également pour mon indifférence envers toi. Terrence je t'ai enlevé à ta mère pour avoir mon fils mais aussi une parie d'elle avec moi. Mais ma douleur a été plus forte que mon amour pour toi tu lui ressembles tellement, tu me faisais mal sans le savoir. Une dernière chose mon fils, tu as de la chance de pouvoir enfin être avec la femme que tu as toujours aimée comme j'ai pu le comprendre.Prends en grand soin. Encore pardon mon fils.

-Merci père pour ces mots, mais laissons le passé. Et si nous allions voir mon chenapan de fils, il a hâte de rencontrer son grand-père. Je dois vous prévenir qu'il a une énergie débordante, il ne manque pas d'audace, tout comme sa mère, hier il nous a demandé s'il pouvait avoir un petit frère. ( Ils se mirent à rire)

-Ta mère m'a aussi prévenu. Ton fils est un gentil garçon et j'ai hâte également de pouvoir passer du temps avec lui, et vous, si Candy et toi me le permettez.

-Oui père. Venez allons les rejoindre.

Dans la chambre Terry vit son fils se tenir bien droit les mains dans le dos. Mais lorsque le petit garçon vit son grand-père il courut vers lui en criant.
-Bonjour, grand-père comment ça va ?

-Graham ! cria Candy.

-Laissé le je suis si heureux de voir mon petit-fils.

Graham se jeta dans les bras de son grand-père et lui prit la main pour le conduire à son espace de jeux.

-Grand-père tu viens avec nous au restaurant ?

Richard se retourna vers son fils, qui s'était rapproché de sa femme et la tenait par la taille. Terry compris dans le regard de son père qu'il cherchait son approbation.

-Si cela ne vous pose pas de problème père nous en serions ravis.

-Il n'y a pas de problème pour moi, je pourrais passer plus de temps avec vous tous. Dit-il en regardant Eleanor discrètement. Il chatouillait le ventre de Graham, qui riait de bon coeur. Terry regardait la scène d'un air attendri, il aurait voulu que son père soit comme cela avec lui étant petit, mais cela ne servait à rien de ressasser le passé comme il venait de le dire.

Albert et George les avaient rejoint pour partir au restaurant. Pendant le repas Richard demanda ce que le petit groupe comptait faire pour les fêtes de fin d'année, Terry avait répondu qu'ils partaient pour la France le 20 décembre, mais qu'il espère trouver un domaine avant.

-Où cherchez- vous un domaine ? Demanda Richard.

-À Stratford Upon Avon où dans les environs, je voudrais intégrer la "Shakespeare Memorial Company" et ne pas habiter trop loin du théâtre.

-Quel genre de domaine chercher vous quelque chose de grand avec beaucoup de terrains ?

-Oui on aimerait bien.

Le déjeuner s'était bien passé. Richard avait invité tout le monde dans son château près d'Edimbourg. Il avait précisé que la Duchesse serait absente. Tous avaient accepté sauf Eleanor. Richard demanda discrètement à Graham d'intervenir auprès de sa grand-mère. Sans succès elle prétendit ne pas se sentir très bien et voulait rester à l'hôtel. Avant de prendre congé Richard voulut parler à Albert et George. Seule dans sa chambre Eleanor fluminé. "Pour qui me prend t-il, osé se servir de notre petit-fils pour je j'aille où il vit avec cette femme, pour laquelle il m'a quitté, et qui de surcroit à rendu mon fils si malheureux, que notre fils lui pardonne et une chose mais moi..."


Richard revint les chercher 2 jours plus tard. Ils partirent de très bonne heure. Pour l'occasion Terry avait loué une voiture mise à la disposition par l'hôtel. Richard avait prévenu qu'il devrait faire un détour pour une affaire urgente. Il prit Albert dans sa voiture. Graham s'était rendormi après que Candy eut fini de le préparer et Terry l'avait porter jusqu'à la voiture. Sur la route Terry et Candy évoquèrent leurs souvenirs en Ecosses. Après un long trajet Richard s'arrêta devant un grand portail, qu'il alla ouvrir. Il y avait une grande allée bordée de cyprès, au loin on pouvait apercevoir une fontaine surmontée d'un ange. La famille aperçut enfin une magnifique demeure, avec des murs blancs des colonnes de chaque côté de la grande porte. Candy se tourna vers Terry.

-Qu'est-ce que l'on fait ici ?

-Je l'ignore ma douce. je sais seulement que nous sommes à Stratford Upon Avon.

Arriver devant la grande porte du manoir, Richard donna une explication.

-Il s'agit du domaine Hamilton, il est composé de 8 chambres 6 salles de bains 2 bibliothèques plusieurs salons, une salle de bal et d'autres pièces non aménagées sur 2 étages et il y a un bois derrière le manoir la rivière Avon le traverse il est sur 5 hectares. Qu'en pensées vous ?

-Si l'intérieur est à la hauteur de l'extérieur c'est prometteur. Fit Candy. Richard ouvrit l'immense porte du manoir. À l'entrée de chaque côté il y avait de grande porte blanche avec des liserées doré un peu plus loin on pouvait voir en dessous de l'escalier qui était séparé en deux, un jardin d'hiver.

-Elle est superbe l'entrée est immense. Dit Candy

-Je vais vous expliquer ce que nous faisons ici, Henry Hamilton est un ami de longue date, mais depuis plusieurs années il ne vit plus en Angleterre, il vit à New York, d'ailleurs nous sommes allés te voir jouer à Broadway, tout comme moi il t'a trouvé superbe dans le roi Lear. Mais passons, il m'a chargé de vendre ce domaine et s'il vous plaît, il est à vous ce sera mon cadeau de mariage. Ne répondait pas tout de suite. Venez le visiter.

-OH ouiiii... allons-y Terry.

Ils visitèrent le domaine et Candy le trouvait magnifique, elle insista auprès de Terry pour qu'il accepte le cadeau de son père en signe de paix pour l'avenir de leurs relations père-fils.

-Il te plaît tant que ça ?

-Oui Terry, tu imagines 8 chambres, combien d'enfants nous pourrions avoir.

-Oh toi alors tu sais trouver les arguments.

-Accepte s'il te plaît, mon amour.

-D'accord, si tu le veux vraiment.

-Merci mon amour, et puis nous sommes où tu voulais.

Candy s'approcha plus près de lui pour le prendre dans ses bras et lui donner un baiser. Ils redescendaient pour donner leur réponse à Richard.
-Père nous acceptons votre cadeau, Candy adore cet endroit.

Richard tendit les clefs à Terry qui les lui prit.

-Merci père.

-Merci Richard, vous me comblez de bonheur, il y a quelques petits travaux à effectuer et il sera parfait, ce manoir.

-Je suis heureux que cet endroit vous plaise c'est comme si ce manoir n'attendait que vous. Ma chère Candy faite une liste des changements que vous désirez et comment vous voulez que ce soit et à votre retour de France vous n'aurez plus qu'à vous installer. Je vais vous présenter les personnes chargées de l'entretien de la maison et du parc, ils vivent à demeure. Venez ils doivent être dans la cuisine.

-Mr et Mme Grays je vous présente les nouveaux propriétaires, mon fils Terrence et son épouse Candice que tout le monde appelle Candy.

-Et moi c'est Terry.

-Terrence, Candy je vous présente Paul Grays et son épouse Léonie.

-Nous sommes enchantées de faire votre connaissance Mr et Mme Grandchester.

-Nous de même. Avait répondu Terry.

-Mais !Où sont Graham et Albert ? Demanda Candy.

-Nous sommes là ! Répondit Albert qui revenait du jardin avec Graham.
Terry fit les présentations pour Albert. Après que Graham ce soit jeté dans ces bras.

-Maman, papa c'est beau ici.

-Tu trouves mon poussin ?

-Oui papa.

-Tant mieux, nous allons y vivre après notre retour de France.

-C'est vrai papa !

-Oui mon poussin.

-Papa, ne m'appelle pas mon poussin.

-Ah! d'accord, mon grand ça te va !

-Oui papa.

Albert les interrompu: "loin de moi de casser l'ambiance, mais nous avons pas mal d'heures de route à faire, si nous voulons arriver avant la nuit."

-j'aurais préféré partir après le déjeuner. Répondit Candy.

-Je connais une charmante petite auberge qui se trouve sur notre chemin, nous pourrions y être avant midi si nous partons maintenant. Dit Richard.

-Très bien. Dit Candy.

Ils reprirent la route, et s'arrêtèrent pour manger. Après un bon repas ils avaient marché un peu pour se dégourdir les jambes. Pour repartir, Candy avait pris la place de Terry et Albert celle de Richard.Ils avaient fait deux autres poses et changé de nouveau de chauffeur, avant d'arriver au château Grandchester.

à suivre
 
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Cathpam
view post Posted on 15/4/2017, 07:19




Souvenir d'Ecosse

Après de nombreuses heures de route, ils arrivèrent enfin devant le château des Grandchester.
Terry stoppa la voiture et se tourna vers sa bien-aimée. Il la trouva assoupie, la tête penchée légèrement vers l'arrière, offrant son cou, dégagé de ses cheveux qu'elle avait rassemblés de l'autre côté.
Son regard posé sur elle, il se dit qu'il avait vraiment de la chance que la vie lui ait donné une autre opportunité d'être avec celle qu'il avait aimée dès le premier regard.
Sa mademoiselle taches de rousseur était enfin à lui et lui avait donné un fils, qu'il adore et dont il était très fier.
Le fruit de cette merveilleuse nuit, qui leur permit de continuer à vivre, lui avec les souvenirs, et elle avec leur enfant. Il se demandait ce qui se serait passé si...
Mais non, il ne voulait pas retourner en arrière.
A quoi bon ressasser ces tristes années de solitude et de souffrance loin d'elle.
Maintenant, seuls le présent et l'avenir comptent.
Ici en Ecosse, ils allaient créer d'autres merveilleux souvenirs tous ensemble.
N'en pouvant plus, il s'approcha de ce cou qu'elle lui offrait, et déposa de légères pressions avec ses lèvres.
Dieu que c'était bon se dit-il. Avec une main, il prit son cou pour rapprocher ses lèvres. De son pouce, il caressa son menton et avec sa langue il mouilla ses lèvres, il trouvait ça très excitant.
Puis elle ouvrit les yeux et lui dit:
-Terry! Continue, ne t'arrête pas mon amour.
-Papa, Maman!!! Surprise par la voix de son fils, Candy se redressa brutalement ce qui eut pour effet de percuter le nez de son cher et tendre amour. Ils sortirent tous deux de la voiture.
-Oh là là! Cria Candy.
Terry se tenait le nez. Candy vit du sang.
-Mon Dieu, mon amour penche la tête en avant, je vais prendre un mouchoir.
-Maman qu'est-ce-que tu as fait à mon père?
-Ton père a voulu me réveiller et sans le faire exprès je l'ai cogné. Ne t'inquiète pas mon chéri, papa n'a rien de grave(enfin j'espère se dit-elle).
Candy donna un mouchoir à son homme.
-Oh mon amour, je suis tellement désolée. Fais-moi voir, tu n'as pas trop mal?
-Ça m'apprendra à vouloir être romantique. Non ça va, c'est juste gênant. Je me sens ridicule.
Avec toute cette agitation, Richard et Albert, accompagnés d'un homme et d'une jeune fille, sortirent du château se demandant ce qu'il pouvait bien se passer.
Ils virent une Candy tout affolée, un Terry avec la tête en avant tenant un mouchoir devant son nez et un petit garçon qui riait, plié en deux.
-Mais que se passe-t-il ici? Demanda Richard.
Graham alla vers son grand-père qui le prit dans ses bras. Le petit avait arrêté de rire et commença à lui parler .
-C'est ma faute grand-père. Papa faisait des bisous dans le cou et sur la bouche de Maman et je les ai interrompu.
Je crois que j'ai fait peur à Maman et sa tête a cogné le nez de Papa. Richard et Albert se retenaient pour ne pas éclater de rire.
-Il faudrait calmer un peu vos ardeurs les amoureux. "Hélène conduisait Monsieur Terrence et son épouse dans leur chambre pour qu'ils puissent se nettoyer et se changer."
-Bien votre grâce. Répondit la jeune fille. Candy tenait Terry par la taille pour le guider, il avait toujours la tête en avant.

Dans leur chambre, Candy s'occupait du nez de Terry et n'arrêtait pas de s'excuser. Puis, elle enleva sa veste et commença à déboutonner sa chemise blanche couverte de sang séché.
-Oh! Mon amour, je suis tellement désolée, mais je crois que ton père a raison, il faut que l'on se calme.
-On en reparle dans dix ans d'accord? Pour l'instant, j'ai besoin de câliner ma tendre épouse. (Candy se mit à rire)
Oui, bon... Tendre et douce il faut le dire vite, à part ce petit incident, tu es mon tendre amour, ma douce Candy. Tu sais ma chérie, depuis que je t'ai retrouvé j'ai l'impression d'avoir 15 ans.
-Tu es incorrigible.
-Non je suis amoureux de ma femme. Voudrais-tu qu'il en soit autrement?
- Non mon amour, surtout pas! Mais il faut que l'on fasse attention, pour ne pas choquer notre fils. Heureusement que le jour décliné, il n'a pas vu ce que nous faisions vraiment.
-Je crois au contraire que tout cela l'amuse, il est heureux d'avoir ses parents et de les voir s'aimer.

Après avoir réalisé une rapide toilette tous les deux, ils allèrent dans la chambre de leur enfant. Terry descendit juste après avoir embrassé son fils, il avait confié à Candy l'endroit où il se trouverait. Pendant que Graham riait avec Hélène, Candy regardait la jeune fille et se dit qu'elle ne devait pas avoir plus de 15 ans. Quand la jeune fille s'aperçut que le couple était dans la chambre, elle se tourna vers eux, baissa la tête, mit ses mains devant elle et leur dit:
-Monsieur, Madame Grandchester, puis-je faire quelque chose pour vous ?
-Non-mademoiselle, restez avec Graham. Je viendrai vous chercher pour le repas.
Candy avait observé la jeune fille brune avec sa queue-de-cheval, ses yeux noisette et sa fine silhouette. Mais ce qui avait choqué Candy, c'était ses mains abîmées, comme les siennes lorsqu'elle travaillait pour les Legrand. Elle voulait comprendre pourquoi discrètement.
-Hélène, puis-je vous parlez.
-Oui Madame.
-Depuis quand êtes-vous au service du Duc? Et quel âge avez-vous?
-Je suis normalement au service de Madame la Duchesse, depuis 2 ans mais Monsieur le Duc a voulu que je vienne avec lui. La Duchesse n'était pas très contente mais le Duc ne lui a pas laissé le choix. Et je vais avoir 15 ans le 15 Mai.
- Très bien, je vous laisse, Graham soit sage.
-Oui maman.
Candy descendit rejoindre les hommes, en suivant les indications que Terry lui avait données. Elle regardait autour et fit un saut dans le passé. Elle vit les mêmes armures d'autrefois, les portraits également (Oh Terry nous étions si heureux ici tous les deux, je me souviens quand je me suis jetée dans tes bras après que tu m'aies fait peur, les mots sont encore dans ma mémoire " Candy derrière toi" "c' est la meilleure façon pour serrer une fille dans ses bras." Tu ne l'as jamais su mais mon coeur battait si fort entre tes bras. Je sais maintenant que nous nous aimions déjà à cette époque, mais j'étais encore trop jeune pour vraiment comprendre. J'aurais voulu qu'à ce moment-là tu m'embrasses.) Candy arrivait devant une double porte et y donna un coup. Terry vint à sa rencontre et lui déposa un chaste baiser sur les lèvres, lui prit la main et l'entraîna sur le canapé face à la cheminée.
-Tu vois ma douce, la pièce n'a pas changé.
-Oui mon amour, justement, il y a un instant j'étais plongé dans mes souvenirs.
-De bons souvenirs j'espère...
-Ici je n'ai eu que des bons souvenirs avec toi. Même la fois où tu m'as fait peur.
-Je m'en souviens, je te voulais dans mes bras et j'aurais voulu t'embrasser mais après les gifles, je n'ai pas osé.
-J'aurais voulu que tu le fasses.
-Ah oui ! Un baiser ! Comme ça... Et il lui prit ses lèvres sans se préoccuper de la présence des deux autres hommes.
-Regardez Albert! Ne sont-ils pas magnifiques? Je n'ai jamais vu mon fils aussi heureux, ils s'aiment, ils ont besoin l'un de l'autre pour se compléter. On dirait deux adolescents.
-Vous avez raison Richard, les voir heureux fait plaisir, ils ont enfin le bonheur qu'ils méritent.
-Albert, permettez-moi de vous poser une question.
-Oui que voulez-vous savoir.
-Quand, et dans quelles circonstances aviez-vous décidé d'adopter Candy?
-En fait, c'est grâce à mes trois neveux, Alistair, Archibald et Anthony le fils de ma défunte soeur. Ils avaient rencontré Candy chacun leur tour et ils sont tous les trois tombés sous son charme. Surtout Anthony, mais lui était le préféré de la petite-fille de 13 ans pour être franc. Moi je l'avais rencontré alors qu'elle n'avait que 6 ans, elle était sur une colline et elle pleurait. Je lui ai dit qu'elle était plus jolie quand elle souriait que quand elle pleurait. Par la suite M. Legrand est allé la chercher à l'orphelinat pour qu'elle soit la compagne de jeux de sa fille Eliza. Mais elle et son frère lui ont fait des sales tours, mais voyez-vous, malgré toutes les misères que la famille Legrand lui a faite, elle n'a jamais baissé les bras.
Albert racontait au Duc la vie de Candy, toute sa vie jusqu'à son mariage. Il raconta pourquoi il l'avait adopté. Son amour pour Terry au collège, ses peurs, ses rêves avec lui, sa descente aux enfers après leur séparation. Puis son départ pour la France après l'annonce des fiançailles, les conditions de la naissance de Graham, sa vie en France et surtout sa renaissance depuis qu'elle avait épousé Terry, depuis qu'ils étaient tous les trois. Plus discrètement, il lui avoua avoir rencontré Suzanne Marlow avant son départ pour la France avec Candy et George. Albert précisa à Richard qu'ils en discuteraient en tête à tête. Les deux hommes étaient devenus très complices et pendant le repas ils se moquaient gentillement des amoureux sur le fait qu'ils étaient toujours collés l'un l'autre.
Graham s'était attaché à la jeune Hélène, ce qui n'échappa pas à sa mère, qui les regardait avec un air attendri. Terry demanda à son père s'il avait des chevaux et si par bonheur celui-ci avait récupéré sa jument Céodra. Le duc lui confirma que oui, qu'il avait même un pur-sang nommé Shadow et qu'un poulain allait bientôt voir le jour. Le jeune couple avait prévu une balade avec leur fils pour le lendemain. Richard avait également présenté le personnel très restreint du château. Il y avait James, l'homme à tout faire, il était rond et de taille moyenne. Il y avait également la cuisinière Agate qui était secondée par Marie. L'une était mince et grande, l'autre tout le contraire. Ils ne tardèrent pas après le repas. En effet, le voyage avait été long. Pourtant Terry voulut faire plaisir à son fils en lui jouant de l'harmonica à la place d'une lecture. Il avait été décidé qu'Hélène resterait avec Graham. Le lit était grand, ils pouvaient se permettre de dormir ensemble.
Le lendemain, Graham était ravi de faire une balade à cheval avec ses parents. On lui avait promis de revenir en été pour qu'il puisse avoir la joie de se baigner dans le lac. Il était sur Shadow avec son père et Candy avait pris Céodra. Terry apprit que Catherine et Marc étaient partis s'installer à Edimbourg où ce dernier avait entrepris de prendre la suite de son père dans la fabrication de kilt et de tartan. Candy promit à Graham de voir avec Albert pour l'élaboration d'un kilt aux couleurs de la famille André. Le jeune homme était fier de Marc qui, à une époque, se faisait passer pour son petit frère.
Ensemble, ils avaient visité le village et l'abbaye où avait séjourné sa mère avec Annie et Patricia qu'il connaissait parce que sa mère lui en avait parlé. Mais il ne les avait jamais rencontré.
Après avoir ramené les chevaux ils prirent la voiture pour aller manger dans un pub très fréquenté par les villageois. Terry qui ne se présentait pas comme le fils du Duc de Grandchester était jaloux. Tous les hommes, jeunes ou âgés se retournaient pour admirer la beauté de Candy et sa simplicité. Mais aucun n'aurait pris le risque de s'approcher. Un seul avait essayé, il fut immédiatement refoulé par le père et le fils. Le petit s'était posé devant sa mère, les mains sur les hanches en disant que sa maman ne parlait pas aux inconnus. Et derrière, Terry avait lancé un regard meurtrier. L'homme s'excusa et se retira. Ils avaient pu manger tranquillement à l'écart et rire de la réaction du petit garçon. Candy leur dit qu'avec deux gardes du corps comme eux, elle ne risquait plus rien. Le bonheur se lisait sur leurs visages. Graham faisait en sorte de ne jamais délaisser l'un de ses parents mais c'était toujours à son père qu'il posait ses questions.
Ils étaient rentrés au château avant que le jour décline. Graham demanda à son grand-père Richard où était son amie Hélène. Il l'avait rejoint dans la cuisine et se mit à aider les trois femmes dans la préparation du diner. Terry s'était mis à jouer au piano avec Candy à ses côtés, la tête posée sur son épaule et la main gauche lui caressant le dos. Il jouait une de ces compositions de musique mélancolique comme lui, à l'époque où son coeur était brisé et son âme partagée entre devoir et amour. Il avait mis des paroles sur cette musique. (We said goodbye)* D'une voix douce, il la chantait pour que seule sa femme puisse entendre les paroles.
You'll never find another guy
That loves you more than I can do
You'll never another man oh, no
'Cause I don't leave your mind more
I'll never find another girl
That pleases me more than you can do
I'll never love another girl oh, no
'Cause you don't leave my mind no more
No,no more
Why,why,oh why
Why did we say goodbye?
Why did you say goodbye to me?
Why did I say goodbye?
I said goodbye to you
Why,why oh,why
Why did we say goodbye? Why did you say goodbye to me?
Why did I say goodbye?
I said goodbye to you
Oh,no
I said goobye
I said goodbye to you.

Candy fut émue par cette chanson. Elle comprenait la solitude et la souffrance du jeune homme qu'elle avait laissé un soir d'hiver.
Pensant lui épargner une souffrance face à un choix difficile, elle savait maintenant qu'elle avait fait une très grosse erreur et par ce choix, ils avaient souffert tous les deux.
Mais après réflexion, elle se dit que sans toute cette souffrance il n'y aurait jamais eu cette fabuleuse nuit sur le bateau et elle n'aurait jamais donné naissance à ce merveilleux petit garçon. Des larmes coulaient. Lorsque Terry eut fini de jouer, il lui prit son visage et avec ses pouces, essuya ses larmes et l'embrassa en lui disant que tout cela appartenait au passé. Derrière, des applaudissements retentirent, c'était Graham qui avait quitté la cuisine pour écouter la musique. Il demanda à son père s'il pouvait lui apprendre à jouer du piano. Il lui expliqua qu'il avait déja demandé à sa mère, mais que celle-ci lui avait répondu qu'elle n'avait pas l'oreille musicale pour lui apprendre.
- "En gros elle est nulle". Répliqua le petit.
Terry se mit à rire et confirmait à son fils que c'était la pure vérité. Il apprit à son fils qu'une fois il lui avait donné un cours de piano ici même et que ce n'était pas franchement une réussite.
-"Terry ne te moque pas de moi où tu risques de le regretter." Lui dit-elle.
-Quoi c'est la vérité, tu es douée pour certaines choses mais pas pour la musique. En lui disant cela, il avait un sourire malicieux et Candy comprit tout de suite ce qu'il voulait dire. Elle lui fit de gros yeux et se mit à rire. En quittant la pièce, Terry lui dit au creux de l'oreille:
-Nous n'avons pas inauguré le lit hier soir, chose que je veux rectifier cette nuit ma douce. Alors prépare-toi et ne prévois pas de dormir avant l'aube. Je t'aime ma belle amante.
- Je t'aime homme de mon coeur. Aller, arrête tes bêtises et allons manger. Il nous faut des forces pour ce que tu prévois. Notre fils est déjà à table avec nos pères.

- Toujours les derniers, vous deux! Votre fils vient de nous dire qu'il était fier d'avoir aidé à la préparation du repas. Leur dit Albert.
-Papa, Maman, demain je veux aider Agate, Marie et Hélène en cuisine, nous allons préparer quelque chose de spécial pour vous.
-Très bien mon grand. J'irai me promener seul avec ta maman.
-Tu es content d'avoir Maman pour toi tout seul. Moi je l'ai eu longtemps pour moi seul, maintenant à toi de profiter aussi. Tous se mirent à rire aux paroles innocentes du garçon.

Cette nuit-là, Terry tient parole et ils ne s'endormirent qu'aux premières lueurs du jour. Candy et lui s'aperçurent qu'elle prenait de plus en plus d'assurance. Terry n'avait plus besoin de la guider. Les caresses et les baisers sur le corps de son mari étaient devenus instinctifs. Leurs corps se comprenaient de mieux en mieux, ils bougeaient à l'unisson en parfaite harmonie. Ils ne faisaient plus qu'un un seul corps, une même âme.
A leur réveil, au milieu de la matinée, ils se retrouvèrent seuls. Même Graham n'était pas dans sa chambre. Candy alla dans les cuisines pour une collation. Agate et Marie s'affairaient à préparer le repas du midi. James demanda à Candy s'ils avaient l'intention de prendre les chevaux aujourd'hui. Elle lui répondit que s'ils faisaient du cheval aujourd'hui ils ne prendraient que la jument de son époux.
-Agate, mon fils devait vous aider, pourquoi n'est-il pas avec vous ?
-Demandez à James Mme Grandchester, il doit savoir ou ils sont tous partis.
-James savez-vous où sont M. le Duc, mon père et mon fils.
En prononçant le nom de James, celui-ci raisonnait dans la tête de Candy, elle fut prise de vertiges. Mais pourquoi? Elle ne comprenait pas, et se dit que ce léger gêne devait être dû au manque de sommeil. Après la collation prise avec Terry, ils partirent faire une balade à cheval. Comme prévu, ils ne prirent que Céodra. Arrêtée devant le lac, Candy rompit le silence.
-Te souviens-tu Terry de cet été-là? Nous étions tous ensemble, Alistair, Archibald, Annie et mon amie Patty.
Cela fait longtemps que je ne les ai pas vu. Oh et le pauvre Alistair, je me suis renseignée sur sa mort, les circonstances, j'y ai même rencontré la bonne amie de Domy, un ami d'escadrille. Elle est devenue infirmière. Elle me disait qu'Alistair avait été peinée d'apprendre notre séparation. Hier, lorsque tu jouais j'ai repensé au cachot de St Paul. Sais-tu que je t'ai couru après?
Je suis arrivée juste après le départ du bateau, j'ai crié ton nom et aussi que je t'aimais. J'étais totalement perdue. Je ne savais pas quoi faire, comment rester là-bas sans toi. Comme cette horrible nuit. Candy se mit à pleurer.
-Candy ne pleure pas! Je ne supporte pas quand tu pleures. Viens dans mes bras ma douce, mon amour, nous sommes une famille, plus jamais on ne sera seul toi et moi. Je t'aime ma Candy, je t'ai aimé dès que je t'ai vu sur ce bateau. Mon amour pour toi n'a jamais disparu. Terry leva le menton de Candy pour lui essuyer ses larmes. Moi aussi je me suis perdu un temps, j'ai tout quitté et me suis retrouvé à jouer avec une troupe ambulante minable à Rockstowm jusqu'au jour où j'ai eu une hallucination de toi en pleurs. J'ai entendu "ton rêve Terry, tu as oublié ton rêve" je me suis repris et je suis retourné à New York.
-Ce n'était pas une hallucination, j'étais là-bas, j'ai eu le coeur brisé quand je t'ai vu. On se moquait de toi et ça m'a mise hors de moi. Je leur ai dit de se taire, que tu étais un grand acteur. Je croyais que tu ne m'avais pas vu. Tu as changé et je suis partie, là j'ai vu ta mère, elle m'a dit que maintenant tu t'en sortirais, que tout ça c'était grâce à moi. Je ne l'ai pas cru. OH Terry... j'ai tellement souffert, pour couronner le tout cet imbécile de Neil voulait m'épouser.
- Quoi ! Que dis-tu? Neil voulait se marier avec toi?
- Eh oui ! Il m'a même fait enlever. Il a réussi à m'attirer en se faisant passer pour toi, heureusement Albert s'en est chargé, enfin je veux dire le grand-oncle William. Tout ça est derrière nous, tu as raison nous sommes une famille et j'espère qu'elle va bientôt s'agrandir.
- Oui moi aussi.
Terry embrassa Candy, il ne supportait pas de la voir malheureuse. Un feu dévorant se mit à le consumer de l'intérieur, puis il la fixa dans les yeux.
-Je crois qu'il vaut mieux s'arrêter là. Aller vient! Si on reste ici , on va avoir des problèmes.
-Pourquoi aurait-on des problèmes ?
-Parce que là, maintenant j'ai envie de te faire l'amour, voilà pourquoi on risque d'avoir des problèmes.
-OH ! Terry. Dit-elle en lui faisant une grimace.
Ils reprirent le chemin du château Grandchester. Dans les écuries, Terry ne put s'empêcher de montrer son amour à sa femme. Ils s'occupèrent ensuite de sa jument Ceodra. De retour dans les murs du château, ils s'aperçurent qu'ils étaient toujours seuls.
-Mais où sont-ils donc passés ?
-Je ne sais pas Candy. Et si on en profitait?
-Terry ! Tu n'en as jamais assez, mais j'adore ça, mais je voudrais prendre un bain.
-Je vais te proposer mieux, on va le prendre à deux ce bain, d'accord? Et puis tu m'as promis un enfant.
-Oui mon amour.
Ils s'amusèrent comme deux gamins.
Le reste de la famille rentra vers 18 h. Candy était heureuse. Graham et son grand-père s'entendaient à merveille.
Terry et Candy étaient allongés devant la cheminée, lorsque Graham entra pour leur montrer ce qu'Albert lui avait donné.
-Regardez Papa et Maman, les jouets que tonton Albert m'a donnés.
-Vous étiez à la résidence André ?
-Oui maman, j'ai vu le portrait de la soeur de tonton, vous vous ressemblez. Je peux aller jouer dans ma chambre avec Hélène?
-Oui, tu peux aller jouer mais un câlin avant mon ange. Lui dit son père.
-Alors les amoureux, vous avez passé une bonne journée? Je suis venue te proposer un billard mon fils. Et vous Candy que voulez-vous faire ?
-Mais la même chose si cela ne vous dérange pas, je sais jouer au billard.
-Mais pas le moins du monde. Je propose de faire deux équipes, Albert et vous contre Terrence et moi.
-Tu es d'accord mon chéri, pour qu'Albert et moi vous mettions une racler?
-Tu vas voir toi! Père, il faut lui montrer à cette demoiselle que nous sommes imbattables.
-Pas de problème mon fils, on va leur montrer comment jouent les Grandchester.

-Tu serais prêt à faire un petit pari avec ta femme? Lui dit-elle au creux de son oreille en sortant de la pièce.
-Et que parie-t-on?
-Hum... je ne sais pas encore, il faut que je réfléchisse. Mais je m'engage à faire ce que tu veux si vous gagniez et je veux que tu me promettes la même chose. Lui dit-elle au creux de l'oreille.
-D'accord ma douce, tu as ma parole.
-Que faites-vous tous les deux? On vous attend.
-On règle quelques comptes, on arrive.
Ils jouèrent pendant plus de 2 heures, Candy rappela le petit pari à Terry. Elle se mit à rire aux éclats en voyant la tête qu'il faisait.
-Mais où as-tu appris à jouer ? Tu nous as laminés.
-En France, avec mon amie Cécile, il n'y a pas que le billard, j'ai appris à jouer aux cartes également.

Après le repas, nos amoureux mirent Graham au lit. Terry en profita pour prendre son harmonica puis alla embrasser son fils avant qu'il ne soit couché. Il redescendit, laissant Candy faire la lecture à leur fils. Il alla rejoindre son père et Albert dans l'un des salons du château. Son père lui proposa un digestif et un cigare, il accepta le digestif mais refusa le second. Il avait fait la même proposition à Albert un peu plus tôt, celui-ci avait répondu la même chose que Terry. Il attendit que Candy redescende et lui dit de venir près de lui, à côté de la cheminée. Elle se mit à ses côtés et posa sa tête sur son épaule, il se mit alors à jouer de l'harmonica. Richard écoutait son fils jouer.
-Je ne savais pas que tu avais un harmonica.
-C'est un cadeau que m'a fait Candy quand nous étions à St Paul. Mademoiselle taches de rousseur ne voulait pas que je fume sur sa colline alors à la place elle m'a offert un harmonica. Et depuis, il ne me quitte plus. Terry se mit à jouer de l'harmonica, la tête de Candy posé sur ses genoux. Elle se revit dans le cachot de St Paul, lui qui jouait sa balade irlandaise. Elle se souvient qu'il lui avait redonné du courage cette nuit-là, pour ensuite la laisser seule. C'est en voyant le bateau partir qu'elle avait compris qu'elle l'aimait de tout son coeur. Ce jour-là, elle aussi, avait pris la décision de quitter St Paul. Richard et Albert regardaient les amoureux, le père du jeune regrettait sa décision de ne pas être intervenu ce jour là où, pour la première et dernière fois, son fils lui avait demandé quelque chose.
-Albert, si vous saviez à quel point je m'en veux d'avoir refusé d'aider mon fils.
-Richard, ce n'est pas la peine de revenir là-dessus. Laissez le passé où il est, concentrons-nous sur leur avenir. Ils ont certes beaucoup souffert, mais leur amour en est que plus fort maintenant et rien ni personne ne pourra les séparer. Bon je vous souhaite à tous une bonne nuit.
Candy et Terry firent de même, ils remercièrent tous Richard et Albert mit une main sur l'épaule de celui-ci et Richard fit un signe d'approbation. Et souhaita une bonne nuit à tous. Dans leur chambre, Terry prit Candy par la taille et l'embrassa dans le cou.

-Terryyy...!
-Oui ma douce, tu veux quelque chose?
-Tu as deviné, j'aimerais emmener Hélène avec nous, je voudrais qu'elle s'occupe de Graham et puis quand nous aurons un autre enfant, je ne pourrais pas tout faire, tu comprends.
-J'ai compris, tu veux que je demande à mon père si on peut lui prendre son employée?
-Terry, elle n'a que 14 ans et j'ai vu ses mains, j'avais les mêmes quand j'étais chez les Legrand. Elle est orpheline comme moi. Et ton fils l'adore.
-Ne t'inquiète pas, je demanderai à mon père. Il suffit que je lui dise que Graham l'adore, je suis sûr qu'il sera d'accord. Et il me semble que tu as parlé d'un autre enfant n'est -ce pas?
-Oui en effet, je t'ai fait une promesse, nous aurons d'autres enfants.
Candy se rapprocha de Terry et l'embrassa tout en lui caressant le torse et déboutonna sa chemise.
-Bonne nuit mon amour.( Et elle se retourna.)
-Eh ! Tu ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça, viens ici.
-Non! Toi viens ici. Dit-elle près de leur lit. D'un regard, Candy lui fit comprendre qu'elle le désirer.
Il s'avança tout en retirant sa chemise déboutonnée, il fixait Candy dans les yeux et lui dit:
-Candy ce sera toujours comme ça nous deux.
-Et pourquoi ce serait autrement mon amour? Nous avons vécu le pire, il nous reste le meilleur pour l'avenir. Mais il faut savoir que rien n'est jamais acquis, il faut se battre pour ce que l'on a.
Puis ils allèrent se préparer chacun leur tour pour la nuit. Candy attendait son époux assise sur le bord du lit face à la porte de la salle de bain, dans une position plutôt aguichante. Terry revint de sa toilette, il vit Candy avec un air songeur. Il n'aimait pas la voir triste, il voulait qu'elle soit toujours heureuse comme avant.
-Terry, je me rends compte que j'aurais dû me battre pour nous, mais nous étions si jeunes et seuls face à ce drame.
-Chut ma douce ne pense plus au passé, pense à notre avenir avec notre merveilleux petit garçon. Nous aurons le temps plus tard de parler du passé. Pour l'instant, je ne veux qu'une chose, te prouver à quel point je t'aime et rattraper toutes ces années d'abstinence.
- Terry ! Veux-tu me dire que tu n'as touché aucune autre femme.
- C'est pourtant vrai après notre nuit d'amour je n'ai pas réussi à toucher une autre femme, je ne voulais pas salir ton souvenir, tes caresses sur mon corps, tes mots d'amour tes gémissements. Oh candy si tu savais, je ne comprends pas comment j'ai réussi à ne pas avoir une pneumonie avec toutes ses douches froides.
-Tu as eu de la chance parce que moi je suis tombée malade plus d'une fois. Parfois quand je regardais notre fils, notre nuit me revenait en pleine figure. Cette nuit-là, tu m'as offert le plus beau cadeau. Tu me manquais mais grâce à lui, je n'avais besoin de rien d'autre. Notre sacrifice... Terry mit ses lèvres sur les siennes pour l'empêcher de continuer. Leurs baisers étaient toujours merveilleux, tendres, puissants, préludes à leur nuit fougueuse.
-Arrête et vient, montre-moi à quel point tu m'aimes ma douce, mon tendre amour, ma vie. Fais-moi l'amour Candy.

Candy eut une nuit agitée. A son réveil, elle avait une migraine à cause de son horrible cauchemar qui revenait sans cesse, celui avec du sang et des cris. Quand Terry se réveilla à son tour, il vit qu'elle le regardait en faisant une drôle de tête.
-Que se passe-t-il Candy ?
-Ce n'est pas grave, j'ai un début de migraine, je vais rester encore un peu au lit. Excuse-moi pour le petit déjeuner. Terry laissa sa femme se reposer et rejoignit Albert et son père.
-Mais où est Candy? C'est rare de vous voir seul Terry, vous êtes inséparables. Demanda Richard.
-Elle ne se sent pas bien. Ce matin, elle a préféré rester au lit et continuer à se reposer.
- Le souhait de Graham serait-il exaucé ? Lui dit Albert.
-Nous faisons tout pour, en tout cas.
Terry avait répondu sans réfléchir à ce qu'il disait. Ce qui provoqua l'hilarité des deux autres hommes.
-EUH ! Pardon, je n'aurais pas dû dire cela. Veuillez m'excuser, je suis navré.
-Regardez Richard, il est devenu tout rouge, comme un gamin pris en faute.
-OH ! Mon Dieu, si elle apprend que j'ai dit ça, elle va me tuer. Arrêtez, si elle vous entendait, elle me ferait ma fête. Mais qu'est-ce qui vous fait tant rire.
-Tu peux en être sûr, elle ne te loupera pas.
-C'est le sourire jusqu'aux oreilles que tu avais, quand tu as dit ça.
-Depuis que j'ai appris que j'avais un fils, je rêve d'avoir un autre enfant pour que je puisse le voir grandir. Eh oui, il n'y a pas 36 façons d'avoir un enfant.
-Mais si mon fils, tu ne connais pas le kamasutra?
-Père, je vous prie de ne pas en rajouter. Et puis franchement, nous n'en avons pas besoin.(il se mit à rire également) Bon arrêtez de vous moquer de nous.
-Terry on ne se moque pas de vous, mais juste de toi.
-Nous ne sommes pas fous, on n'a pas envie que Candy se venge de nous. Dit Albert.
Albert reprit son sérieux.
-Terry nous nous moquons gentiment, mais nous connaissons les épreuves que vous avez traversées. Je sais tout l'amour que tu as pour Candy et vous êtes mariés maintenant, il est normal de prouver son amour à la femme que l'on aime. Pas comme il y a 8 ans, si tu vois ce que je veux dire... Si un enfant arrivait, nous serions tous très heureux.
-Terrence, je dois te parler. (lui dit Richard) J'ai fait établir l'acte de propriété de votre domaine et celui de ce château, ils sont à vous. Je dois également te dire que je n'ai rien changé à ma succession, il est prévu que tu sois le prochain Duc de Grandchester. Je voudrais que tu en parles à ta femme et que vous me donniez votre réponse demain.
-Père, je pensais que ce serait votre autre fils et non moi.
-Terrence tu es mon fils aîné, le titre te revient.
-Je ne sais quoi dire.
-Terrence, tu n'as rien à craindre pour ton mariage, tu ne pouvais trouver mieux que Candy. Ta femme a toutes les qualités d'une future Duchesse et je ne te ferais jamais ce que mon père m'a fait.
- Promets-moi d'y réfléchir avec Candy. Tiens-je te laisse le coffret avec les actes de propriété à l'intérieur. Ce coffret est transmis de génération en génération au Duc de Grandchester, si tu acceptes, tu devras à ton tour le transmettre à Graham lorsque celui-ci sera marié.
-Très bien Père, je vais vous laisser.
Terry alla rejoindre Candy qui allait sortir de la chambre de leur fils.
-Terry ! Pourquoi es-tu remonté ?
-Nous devons parler, je dois donner une réponse à mon père demain.
-Une réponse pour... quoi ?
-Viens, je vais te le dire.
Ils rentrèrent dans leur chambre et se mirent devant la cheminée de pierres blanches avec les armoiries des Grandchester. Terry prit les mains de sa femme et la regarda droit dans les yeux.
-Ma douce, je viens d'apprendre par mon père que je suis toujours son successeur, le futur Duc de Granchester. Il m'a demandé de t'en parler et de prendre une décision. Je ne sais pas quoi penser, je pensais qu'il m'avait déshérité, mais il n'en est rien! C'est moi qui dois devenir le prochain Duc. Il a fait établir un acte de propriété de ce château, si je signe, il sera à nous. Tiens, regarde dans le coffret, il y a aussi l'acte pour le domaine.
Terry lui tendit le coffret de famille de bois sculpté et recouvert de pierres précieuses.
-Mais Terry ! Cela doit être ta décision et en aucun cas la mienne, c'est toi le futur Duc, pas moi. Je ne peux donc pas choisir à ta place.
-Candy! Réfléchis! Si je deviens duc, toi tu deviendras automatiquement la Duchesse.
-Hein ! Que dis-tu? Moi Duchesse !
(Candy fit de gros yeux et cacha sa tête avec ses mains.)
-Mais oui tu es ma femme, tu l'as oublié! Graham serait quant à lui, mon successeur.
-Ah! Mais oui, c'est vrai, je n'y avais pas pensé! Que je suis bête.
(Si la situation n'était pas aussi importante, celle-ci serait comique, à les voir tous les deux en panique)
Candy reprit son sérieux.
-Terry qu'attends-tu de moi ?
-Dis-moi si tu le veux déja.
-Écoute, pour moi que tu sois Duc ou mendiant, cela n'a pas d'importance. Tout ce dont j'ai besoin, c'est de ta présence et de ton amour. Que tu acceptes ou non d'être le futur Duc, je te suivrai quoi qu'il advienne. Tant que notre amour n'est pas en péril.
-Tu n'as vraiment rien à craindre! Mon père a dit que tu avais toutes les qualités pour être Duchesse.
-AH BON ! Ton père a dit cela?
-Je lui donnerai une réponse avant notre départ.
-Terry, as-tu demandé pour Hélène?
-Non, pardon j'ai oublié, je vais le faire de suite.
Terry et Candy avaient rejoint les autres dans le petit salon. Il précisa à son père qu'il aurait sa réponse avant leur départ. Il lui demanda également si Hélène pouvait rester avec eux. Elle s'occupait à merveille de Graham et le petit l'adorait.
Richard accepta immédiatement. Candy le remercia vivement et les quitta pour prévenir Hélène et surtout pour lui demander si elle était d'accord de les suivre. La jeune fille accepta, très heureuse à l'idée de rester avec Graham, qu'elle considère un peu comme un petit frère. Candy lui demanda de se préparer pour le départ, prévu 2 jours plus tard. Les deux derniers jours passèrent très vite. Terry avait demandé à son père s'il pouvait repartir avec quelques oeuvres de Shakespeare. Celui-ci avait répondu que dorénavant tout lui appartenait et que s'il le désirait, il pouvait tout prendre. Il prendrait le maximum que puissent contenir les voitures et enverrait quelqu'un prendre le reste. Richard repartit avec eux pour que Terry rende la voiture de l'hôtel. Il avait été convenu qu'il passerait une nuit dans leur nouvelle maison.
à suivre.

*La chanson est de Dave Maclean
 
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view post Posted on 29/4/2023, 23:20
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Véronique

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Génial, j'attends la suite de l'histoire.
Merci de m'avoir fait rêver
 
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3 replies since 9/3/2017, 18:20   776 views
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