candycandy, candyterry, candycandyfinalstory, anohito
Forum candyneige.com

Posts written by Lou99

view post Posted: 25/3/2020, 01:08 Je suis de retour sur le forum :) - PRESENTATION DES MEMBRES
Coucou miss capucine, j'étais super contente quand j'ai vu ton message, une agréable surprise :)
J'espère que tu te portes bien, c'est fou comme Candy peut nous accompagner à travers les années!!!
Je ne suis jamais allée au Japon, ce n'est pas le pays qui m'attire le plus mais pourquoi pas un jour! J'espère pouvoir voyager, dans le cadre de mon travail (quand je travaillerai) ou pour mon plaisir (parce que je pense que quand on va pour travailler on a pas le temps pour vraiment voyager).
Sinon je n'ai de mon côté pas lu la "suite" de Candy parue récemment en français, je songeais à la commander mais je ne l'ai pas fait. J'hésite, mais bien possible que je jette un oeil à cette suite un de ces quatre, en plus je n'ai lu aucune traduction du forum donc ce serait la surprise complète! Vous trouvez que ça vaut le coup, ça vous a plu? Si je le lis, ce sera en français car je n'ai que des connaissances basiques en italien et je risquerai de passer à côté de ma lecture.

Merci pour ton message Sophie :) Du coup l'année se passe bien, le master et la ville me plaisent beaucoup!

Et merci petiteneige2printemps pour ce message de re-bienvenue, je repasse de temps à autre sur le forum :)

Lou :Amour14:
view post Posted: 24/3/2020, 17:22 Après l'épisode 115 - Fanfics pour tous les âges
Coucou à tous et à toutes,

Et merci beaucoup pour vos derniers messages, ça me fait super plaisir de voir que cette fic, près de dix ans après, trouve toujours des lecteurs :Amour14:

Il n'y a pas, à ma connaissance, de suite au dernier message publié par Regina. Cette fanfiction a essentiellement été écrite sur l'ancien forum et depuis le déménagement du forum (il y a cinq ans ou quelque chose comme ça, je dirais), la chaîne d'écriture s'est dans mes souvenirs rompue, principalement parce que chacun des membres n'avait plus trop d'inspiration et/ou d'envie pour continuer. C'est ce dont je me souviens même si je ne peux pas parler au nom des autres contributeurs.

Merci et bon voyage au pays de Candy :Amour14:
view post Posted: 20/11/2019, 14:58 Laura ou la passion du théâtre - Autres Mangas/Animes/Films préférés (en dehors de Candy bien sûr!)
C'était aussi un de mes dessins animés préférés quand j'étais plus jeune :)
Très original dans le thème, qui plus est.
view post Posted: 20/11/2019, 14:51 Je suis de retour sur le forum :) - PRESENTATION DES MEMBRES
Le temps passe,mais Candy m'accompagne parfois dans un coin de ma tête sur mon chemin :wub:
Après trois ans de bi-licence allemand/lettres modernes dont un an passé en Allemagne, je suis actuellement en master de management international, également en Allemagne (mais dans une autre région, pas très loin de la France puisque je suis à Fribourg, qui est une ville magnifique :wub:)

Envie de changer le monde...

Je profite de la douceur de la vie.

Je vous souhaite à tous le meilleur pour cette période de l'Avent qui s'annonce :xmas1:

'Tite Lou devenue grande
view post Posted: 20/11/2019, 14:27 Retour au pays de Candy ! - Fanfics pour tous les âges
QUOTE (Perth77 @ 13/9/2019, 03:19) 
@Lou99 hi, its such a pity thsi story was left unfinished. real pity

Hi, thanks for the message!
I know and I think so, I've begun writing this story years ago and now I don't really know how to continue it. Did'nt spend so many time to write in between... I've always loved writing but I used to be not very self-confident.
Yet I think that if I continue it one day, it will be for pleasure, because I don't have to put so much pression on myself to make it!
But I want to say that I'm very very pleased that you all enjoyed it this way :Amour14:

French translation:

Salut, merci pour vos messages !
Je me dis la même chose, mais ça fait vraiment longtemps que j'ai commencé à écrire cette histoire et du coup maintenant, je ne sais pas trop comment la poursuivre. Il faut dire que je n'ai pas consacré beaucoup de temps à l'écriture, entre temps... J'ai toujours adoré écrire mais j'ai trop souvent été peu sûre de moi par le passé.
Maintenant, je pense que si j'en viens à écrire la suite de cette histoire un jour, ce sera uniquement pour le plaisir, parce que ça me semble inutile de me mettre autant de pression !
Mais je suis vraiment très très heureuse de voir que cette histoire vous a tant plu ! :Amour14:

Lou99
view post Posted: 20/11/2019, 14:19 La philo selon Candy - Vos "précieux"
QUOTE (jeanne * @ 10/6/2018, 20:13) 

www.youtube.com/watch?v=K2Z0bMiXJKg



L'invitation

Je ne veux pas savoir ce que vous faites dans la vie.
Je veux seulement connaître vos désirs, savoir si vous avez assez d’audace pour imaginer la réalisation de vos rêves les plus chers.

Je ne veux pas savoir quel âge vous avez.
Je veux savoir si vous oserez vous rendre ridicule au nom de l’amour, d’un rêve ou de l’aventure de la vie.

Je ne veux pas savoir quelles planètes vous influencent.
Je veux savoir si vous avez touché le centre de votre propre douleur, si les trahisons de la vie vous ont permis de vous ouvrir, ou si la peur de souffrir encore vous a fait vous refermer sur vous-même.

Je veux savoir si vous pouvez regarder la souffrance en face, la mienne ou la vôtre, sans essayer de la cacher, de l’atténuer ou de la nier.

Je veux savoir si vous pouvez laisser la joie vous habiter, la mienne ou la vôtre, si vous pouvez danser de bonheur et vous laisser remplir d’extase jusqu’au bout des doigts et des orteils, sans faire appel à la prudence, au réalisme, sans appeler les limites de la condition humaine.

Je ne veux pas savoir si l’histoire que vous me racontez est vraie.
Je veux savoir si vous seriez capable de décevoir une personne pour rester fidèle à vous-même; si vous pouvez faire face à des accusations de trahison sans vous trahir vous-même.

Je veux savoir si vous pouvez être fidèle et ainsi digne de confiance.

Je veux savoir si vous êtes capable de saisir la beauté du quotidien, même quand tout n’est pas joli, et si vous pouvez nourrir votre vie de sa présence.

Je veux savoir si vous pouvez vivre malgré l’échec, le mien ou le vôtre, et tout de même vous tenir sur le rivage du lac et crier aux reflets argentés de la pleine lune: «Oui!»

Je ne veux pas savoir où vous vivez, ni combien d’argent vous avez.
Je veux savoir si vous pouvez vous lever, après la nuit de la souffrance et de désespoir, malgré votre fatigue et votre douleur profonde, et faire ce qu’il faut pour nourrir les enfants.

Je ne veux pas savoir qui vous connaissez, ni comment vous avez fait pour arriver ici.
Je veux savoir si vous resterez au centre du feu avec moi, sans reculer.

Je ne veux pas savoir ce que vous avez étudié, ni où, ni avec qui.
Je veux savoir ce qui vous nourrit de l’intérieur, quand tout le reste s’évanouit.

Je veux savoir si vous pouvez être seul avec vous-même et si vous aimez vraiment la personne qui vous tient compagnie dans vos moments de solitude.


L'invitation

Oriah Mountain Dreamer


Merci pour cette belle citation !
view post Posted: 9/8/2017, 07:01 Les recettes de cuisine Candy Candy par Gastronogeek ! - Candy Candy
Bonjour,

Je passe en coup de vent avec cette petite info insolite qui m'a bien fait rire. Hier, je me baladais dans les allées de ma médiathèque, et je tombe soudain sur un livre dont j'avais déjà eu écho : Gastronogeek (par Thibaud Villanova et Maxime Leonard, auteurs du site du même nom). Le livre propose un petit éventail de recettes directement inspirées de références telles que Harry Potter, Doctor Who, Dragon Ball... Par curiosité, je l'ouvre, et je tombe sur une page consacrée à notre héroïne. :P

~ Entrée : Le millefeuille des mille tourments, qui évoque la nostalgie vis-à-vis de la Maison Pony (betteraves, vinaigre de framboise)
Plat principal : Pique-nique avec Monsieur Albert (salade sylvestre)
Dessert : Des baisers sucrés de Terry (macarons framboise et myrtille) ~

En fouillant un peu j'ai trouvé un extrait sur google doc avec les recettes complètes de l'entrée et du dessert, pour les personnes que ça pourrait intéresser : Gastronogeek : 42 recettes inspirées des cultures de l'imaginaire

J'ai aussi découvert que Candy avait aussi eu une petite recette dans un autre de leurs livres, intitulé Le livre des potions.

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ça m'a fait pensé au forum, je trouve ça juste trop migon et je voulais vous le partager. :Amour14:
view post Posted: 7/7/2016, 19:51 Commentaires pour Retour au pays de Candy ! - Commentaires pour les Fanfictions
Coucou Jeanne,

Merci encore pour tes compliments (et pour le bac) !
Je vais essayer durant ces vacances, si ce n'est d'écrire de nouveaux chapitres, de rédiger un scénario pour la suite de la fanfic, histoire d'avoir une ligne directrice (car actuellement, j'écris vraiment selon mon instinct). La difficulté que je rencontre c'est que je veux faire entrer en scène beaucoup de personnages différents, et c'est dur de ne pas s'éparpiller.
A la rentrée je vais en bi-licence de lettres modernes et de LLCER Allemand, je vais continuer à baigner dans un univers littéraire qui saura, je l'espère, me pousser à écrire davantage.

A bientôt,

Lou
view post Posted: 29/6/2016, 10:19 Me revoilà ! - PRESENTATION DES MEMBRES
Coucou Idefix,
Très contente de te revoir parmi nous ! :mouton01:
Eh oui, le temps passe, et pour la petite Lou aussi, elle n'est plus si petite. :happy2:
Au plaisir de te lire,
Lou
view post Posted: 25/6/2016, 17:50 Retour au pays de Candy ! - Fanfics pour tous les âges
Bonsoir !

Me revoici, après de longs mois. Je n'ai pas du tout oublié mon projet et compte bien le mener à terme (quitte à ce que cela prenne dix ans ^^). Je vous propose aujourd'hui ce troisième chapitre, que j'ai pris, comme d'habitude, beaucoup de plaisir à écrire.
Au plaisir de lire vos impressions à travers la rubrique commentaires,

Lou99

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Chapitre III



Ecosse, 1931

Chère Patricia,

Je ne sais trop comment débuter cette lettre. La première fois que j'ai écrit à quelqu'un, je crois bien que j'étais moins embarrassée et troublée qu'aujourd'hui, et ce, malgré mon inexpérience en la matière.

Pourtant, nous sommes des amies de longue date et il m'a toujours semblé ridicule de chercher maintes formules alambiquées pour exprimer sa pensée. Certes, je ne suis pas écrivain, comme toi, mais mon avis sur l'expression des sentiments est tranché : on ne devrait jamais chercher ses mots quand on parle à quelqu'un qu'on aime.

Tu vois, je suis toujours ta Candy, et tu me retrouves dans toute ma spontanéité. Patricia... Je t'imagine lisant cette lettre, le coeur auréolé par ton habituelle bienveillance. Patricia, aujourd'hui je cherche mes mots, aujourd'hui cette lettre est brouillonne et digne du plus médiocre écrivain de pacotille, mais j'éprouve le besoin de te l'écrire. Depuis des mois, c'est la première fois que je me laisse le droit d'exprimer mon désarroi et ma vacuité intérieure persistante. C'est si dur. Il le faut pourtant. Je dois laisser galoper les mots sur le papier, leur conférer cet étrange pouvoir d'apaisement tandis que ma plume les fait danser.

Sache que je regrette amèrement ma conduite des derniers mois. Je sais que tu as sûrement en tête mille justifications à mes agissements. Le fait qu'ils soient excusables ne les légitimise pas pour autant.

Je regrette. Combien de lettres as-tu rédigé à mon intention avant que je ne daigne enfin t'adresser une réponse à travers la présente ? Et quelle présente ! Je me fais l'image d'une petite fille perdue tâchant vainement d'aligner trois mots, incapable de structurer sa pensée, et se parlant plus à elle-même qu'à une de ses plus chères amies.

Je m'en veux tant. Après la perte qui a creusé un puits sans fond au plus profond de mon être, je me suis repliée sur moi-même, telle une huître, refusant toute tentative de sollicitation extérieure. Tu m'as tendu la main, tu voulais m'aider. Qui était mieux placé que toi pour le faire ? Tu avais été toi-même déjà directement confrontée à la mort. Cette chose qui semble nier toute cohérence vitale mais qui pourtant donne tout son sens à nos existences.

J'avais mal, si mal intérieurement que tout me semblait vain et inutile. Comme si rien que le fait d'être au monde, parmi vous tous, me condamnait à un éternel exil intérieur. Je me sentais déchirée, et j'avais peur, si peur. Mon esprit oscillait dangereusement entre effroyable lucidité et déraison totale. J'étais dans le noir. Un petit animal traqué par ses propres démons. Il ne m'a fallu qu'un jour pour faire connaissance avec l'enfer. Il ne m'a suffi que d'une seconde. Celle où l'ange a déclaré son indépendance, une indépendance bien trop précoce. Celle où il a quitté mon corps, tandis que la vie quittait le sien. Une seconde. Une seconde pour muer une femme accomplie en orpheline. Morte à l'intérieur, mais pourtant si vivante, trop vivante, comme je le sentais à la souffrance glacée qui courait le long de mon échine.

Dès lors, j'ai préféré lâchement m'éloigner. Je me brisais tant, comme si cette rupture abominable durait indéfiniment. C'était une épine qui ne cessait de remuer dans ma peau en se cassant en cent un petits morceaux, et qui se brisait, oui, se brisait sans arrêt, devenant toujours plus fine et insondable, toujours plus fine et venimeuse tandis que paradoxalement, la blessure semblait se refermer. J'avais peur. Peur de moi, peur des autres, peur de faire de ma colère une arme en arrachant l'aiguille de la plaie béante pour en faire un dard.

Pardonne-moi, s'il te plaît. Pardonne-moi mon silence oppressant, mon mutisme, mon autoapitoiement. Et tout le reste. Pardonne-moi pour toutes ces choses que je n'ai pas su dire, et qui auraient peut-être pu me libérer. Dans ma tête les mots étaient devenus vides, ils sonnaient creux et se décomposaient lentement, jusqu'à en perdre leur sens et ne devenir que des balbutiements. C'est parce qu'ils avaient besoin de lumière, et de contact, aussi. Ils avaient besoin d'émerger, de prendre vie et de se mêler à leurs semblables dans une symbiose.

Je n'ai fait qu'ajouter à mon malheur l'isolement, le désespoir et l'absurdité. Je ne voulais plus vivre. Cependant, je continuais chaque jour. A l'époque, dans mes rares moments de prise de recul par rapport à moi-même, j'étais convaincue que cette situation résultait soit de l'habitude, soit de la lâcheté. A présent, je pense sincèrement qu'il n'en était rien. Le fait que je ne me sois pas entièrement fanée est dû à une profonde velléité de vivre.

Quand Soeur Maria a compris que rester alitée à la Maison de Pony me desservait plus que cela ne m'aidait - pire encore, cela m'infantilisait - elle m'a forcé la main pour que je me rende en Ecosse. Et pas n'importe où en Ecosse, comme tu l'as peut-être deviné.

Revenir sur ces lieux peuplés par les bons souvenirs et recelant une aura apaisante m'a amenée à reprendre petit à petit goût à la vie. Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain, bien sûr. Progressivement, les barrières que j'avais érigées contre le monde extérieur se sont affaissées ; mon asphyxiante carapace s'est craquelée, puis morcelée ; mes sens se sont aiguisés. Finalement, l'aiguille s'est elle-même extraite de la blessure, m'accablant d'une douleur nouvelle, jusque-là inconnue. Moins aigüe, mais plus durable. Une douleur utile, celle de la reprise de conscience, en franche contraste avec la douleur fulgurante et arraisonnée qui m'avait traversée durant ma phase de mutisme.

Cette douleur, j'ai appris à vivre avec, et j'ai recommencé à nourrir de l'espoir et l'envie de revoir la lumière. Oui, voilà les trois mots qui me brûlent la langue : recommencer à vivre. J'ai recommencé à vivre. Enfin. Malgré la culpabilité ressentie chaque matin à mon réveil et l'impression qu'une partie de moi me manquait, comme si je n'étais rien de plus qu'un puzzle incomplet dont la pièce manquante était irrémédiablement perdue. Il est clair que retourner converser en Ecosse avec les fantômes du passé aurait aisément pu m'enfoncer davantage dans ma torpeur tourbillonnante et mon désespoir, mais cela m'a finalement été profitable. De mon lointain passé rejaillissaient de puissants échos qui me poussaient à aller de l'avant et à tourner le dos à mes tourments. Je revoyais la Candy joyeuse et espiègle du Collège Royal de Saint-Paul, je vous revoyais, Annie et toi. Je revoyais Terry, aussi. Autant de voix qui se mêlaient dans une douce symphonie, m'exhortant à continuer à me battre et à espérer. Envers et contre tout.

Je suis si heureuse d'avoir eu le courage de t'écrire aujourd'hui, Patricia. Je ne redoute nullement ton jugement, ne crois pas ça. J'emploie le terme "courageux" car pour la première fois depuis des mois, je me force à établir un dialogue avec les autres et avec moi-même.

Ton amie,

Candy


Edited by Lou99 - 25/6/2016, 19:09
view post Posted: 26/2/2016, 17:53 Les différents thèmes de la vie réelle évoqués dans Candy - Candy Candy
Bonsoir,

D'une certaine manière, même si elle se montre parfois extrêmement naïve, Candy pourrait être à mes yeux l'ancêtre des féministes actuelles. :) On retrouve le thème de l'émancipation féminine. Il y a aussi :
- Le passage de l'enfance à l'âge adulte
- La découverte de sa voie (être infirmière/être comédien)
- La formation d'une famille du coeur plutôt que d'une famille du sang (Albert, Terry, Annie, Archibald, Alistair, Patricia, etc...)
- Le respect de la nature et des animaux (Albert)
- L'empathie
- L'immigration clandestine (retour de Candy aux USA)
- Les premiers émois amoureux

Et sûrement plein d'autres auxquels je n'ai pas pensés !
view post Posted: 16/1/2016, 21:28 Commentaires pour Retour au pays de Candy ! - Commentaires pour les Fanfictions
Bonsoir,

Je viens de passer lire vos commentaires qui encore une fois me mettent le sourire aux lèvres, merci à VOUS pour votre fabuleux enthousiasme et vos encouragements !
Je n'ai hélas pas le temps de vous poster une suite cette semaine...

Merci encore et à très bientôt :teddy: :lv7:

Lou
view post Posted: 13/1/2016, 09:52 Commentaires pour Retour au pays de Candy ! - Commentaires pour les Fanfictions
Bonjour,

Merci encore pour vos très beaux commentaires... ça me fait très plaisir de voir que vous avez été touchés par ce chapitre. Moi aussi, j'étais avec notre Candy... :thx1:

A très bientôt :lv10: :lv12:
view post Posted: 9/1/2016, 01:29 Commentaires pour Retour au pays de Candy ! - Commentaires pour les Fanfictions
Merci à vous, sincèrement et sans exagérer, vos compliments me vont droit au coeur !
J'ai posté le chapitre 3 ce soir, j'espère qu'il vous plaira, même s'il est quelque peu... déprimant ? Cependant je le trouve plutôt abouti et je suis heureuse de l'avoir écrit, car c'est exactement ce que je voulais parvenir à faire.
Je suis vraiment heureuse d'écrire cette fic. J'écris depuis toute petite durant des périodes assez intensives parfois, mais j'ai eu, ces derniers mois, un grand "passage à vide". Je n'arrivais plus à écrire. Je m'y remets doucement, en écrivant d'abord pour moi (un journal personnel, ou "intime") et puis aussi pour les autres, pour vous, avec cette fanfiction qui me redonne un peu confiance en moi. J'essaye de ne pas me mettre la pression, car dans tous les cas écrire doit rester un plaisir ; l'essentiel est que cela me convienne même si, comme je la partage avec vous, j'apprécie énormément les messages comme les vôtres.

A très bientôt, je vous souhaite un agréable week-end !

Lou
view post Posted: 9/1/2016, 01:22 Retour au pays de Candy ! - Fanfics pour tous les âges


Bonsoir, malgré une semaine mouvementée j'ai pris énormément de plaisir à écrire ce deuxième chapitre ce soir, même si, comme vous allez le constater, il n'est pas des plus réjouissants. Je ne sais pas quand arrivera le chapitre trois, étant donné que les semaines à venir risquent d'être encore plus chargées. En attendant, je tiens à vous remercier pour vos commentaires positifs qui me poussent à continuer l'aventure... A bientôt et bonne lecture !

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Chapitre II



Londres, 1930

Du blanc. Du blanc partout. Il n'y avait que ça. Cela semble aux premiers abords si apaisant, le blanc. Aux yeux de tous, il symbolise la pureté et l'innocence. Mais on oublie bien trop souvent le caractère agressif de cette couleur. Quand, après une longue nuit du sommeil, la clarté aveuglante du jour se révèle à nous, le blanc aux trémas dorés des rayons du soleil nous irrite les yeux. Il paraît vouloir nous percer à jour. Là se cache toute sa mesquinerie. Le blanc adopte, selon son humeur du jour, des visages tous plus singuliers les uns que les autres. Il sait se montrer chaleureux, rassurant, et nous envelopper de sa tendre aura comme on chanterait une berceuse à un enfant tout juste sorti d'un cauchemar. Cependant, et c'est le triste revers de la médaille, le blanc est aussi très doué pour nous raconter des histoires. Car derrière sa façade rassurante et bienveillante, se dissimule tant bien que mal une facette plus obscure. En effet, il nous laisse, l'espace d'un instant, entrevoir un semblant de paradis qui nous accable de reproches bien plus qu'il nous rassure. Il nous obsède, nous terrifie car nous ne pouvons jamais saisir ses véritables intentions. Car le blanc, c'est aussi la maladie. Car le blanc, c'est aussi les limbes et le linceul.

Ce jour-là, le blanc avait revêtu l'habit noir. Ce jour-là, le blanc était en deuil.

***



Une valse. Elle chantonnait une valse. Un deux trois, un deux trois, un deux trois. Elle ne savait plus depuis combien de temps elle fredonnait cet air d'autrefois. Profondément enfoui au fond de sa mémoire, il avait jailli comme une évidence au milieu de la foule de pensées contradictoires qui se bousculaient dans sa tête. Elle contemplait fixement le plafond, le regard vide et les yeux cernés par le chagrin. La tristesse s'était abattue comme une chape de velours sur ses épaules. Tout doucement. Sans rien dire, sans trop se faire voir. Silencieusement. Elle l'avait serrée dans ses bras. Et maintenant qu'elle la tenait, et maintenant qu'elle la serrait dans son étau, l'étouffant presque, elle lui susurrait à l'oreille des mots terribles. Des mots qu'elle ne voulait pas entendre. Elle les refusait, ces saletés de mots. Toujours les mêmes. Ils tournaient en boucle dans sa tête, comme un vieil enregistrement abîmé dont la bande saute sans arrêt.

Un véritable déchirement. Un supplice de Tantale qui la laissait entièrement démunie. Sa tête allait probablement exploser d'une minute à l'autre. Car elle ne pouvait échapper à ces pensées aussi envahissantes que morbides. Par moments, elle avait la sensation de délirer. Si c'était possible, elle se serait probablement ouvert le crâne pour tenter d'en extirper le mal qui la rongeait. Ou alors, elle se serait tapé la tête contre le mur le plus proche, mue par une farouche volonté de se faire du mal. De se détruire encore plus qu'elle ne l'était déjà. Rarement le désespoir l'avait envahie à ce point. Elle se sentait comme transpercée de part en part par un fer invisible. C'était insupportable, et elle aurait donné n'importe quoi pour que cela s'arrête. Pour que tout s'arrête. Non, en réalité, ce qu'elle aurait voulu arrêter, c'était le temps. Ce temps qui défilait sans se préoccuper de sa douleur. Ne pouvait-elle pas revenir en arrière ? Elle n'arrivait pas à concevoir ce qui lui arrivait tant son incompréhension et sa culpabilité face au drame était immense.

Elle se voyait ainsi prise dans une sorte d'apathie générale qui lui procurait une profonde impression d'irréalité. Elle n'avait plus la force d'agir, plus la force de penser. Son corps, ce corps qui l'avait trahie lui était à présent étranger. Sa haine envers lui était inqualifiable et elle la sentait grandir en elle comme un fruit qui pourrit lentement mais sûrement à l'intérieur de sa coque. L'épuisement physique s'était très vite joint à la souffrance psychologique. Alors, elle entonnait la douce mélopée. Elle se souvenait des belles robes, des passions qui l'avaient traversée et de tous ces petits moments de bonheur qui s'étaient furtivement glissés sur son chemin. Les notes étaient-elles réellement disséminées dans l'air par sa voix fluette ? Ou ne dansaient-elles qu'à l'intérieur de sa tête ? Son état la rendait totalement incapable de discerner le vrai du faux, la réalité de l'illusion. Elle qui était d'ordinaire si lucide, malgré sa naïveté latente. Parfois, il lui semblait voir passer des silhouettes derrière l'ombre de ses paupières mi-closes. C'était les musiciens qui s'étaient rassemblés pour elle, dans un dernier concert. Elle en était sûre. Cela ne pouvait être que cela.

La chambre blanche revêtait alors ses habits d'apparat pour se métamorphoser en une splendide salle de réception. Seulement, ils étaient régulièrement obligés d'interrompre le déroulement de leur concert car les mots, les terribles mots, flottaient toujours dans les airs, déroutant les pauvres notes qui ployaient et s'échouaient lamentablement sur le sol, abattues par l'invasion ennemie. Assassinées par la tristesse.

***


"Tu vois, après toutes ces années, nous nous retrouvons enfin, toi en moi. Je ne t'ai pas oubliée. Je n'aurais jamais pu. Mais tu t'en doutais, n'est-ce pas ? Aucun mortel ne m'échappe indéfiniment. Beaucoup me croient présomptueuse car je prétends être encore plus puissante que la mort. Sais-tu pourquoi ? Car je tue les gens de l'intérieur. Je les brise comme nul être au monde n'en est capable. Et cette destruction est pernicieuse, car contrairement à une mort banale et ordinaire, personne ne s'en rend compte. La mort intérieure est la pire hantise des Hommes, mais elle touche chacun d'entre eux, et ce, au moins une fois au cours de leur vie.

Peut-être penses-tu que j'ai fait de toi ma proie favorite. Mais tout ceci ne constitue pas un acharnement pur et simple. Non. Ce n'est pas ça. Comprends-moi. La vie me donne tant d'occasions de t'emprisonner entre mes serres que souvent, je ne sais pas résister à la tentation. Toi, par contre, tu as tout d'une combattante. Je dirais même que tu es une sacrée vaillante. Et, ma chère, mon honneur s'en trouve profondément blessé. Ta détermination et ton courage sont vexants. Jamais tu n'as baissé les bras. Jamais tu n'as voulu jeté l'éponge. Pourtant, à ta place, plus d'un aurait sombré sous mes assauts répétés.

Le peu que la vie t'a accordé, tu l'as perdu dans mes bras. Deux de tes amours ont péri sous tes yeux. Un de tes plus proches amis, qui était comme un frère pour toi, a trouvé la mort dans des conditions atroces. Tu as été bannie de toutes les familles où tu as mis les pieds. Pointée du doigt quasiment partout où tu allais. Mais, finalement, tu t'es trouvé cette petite vocation qui a l'air de si bien t'aller. C'est vrai que tu es véritablement faite pour le métier d'infirmière. C'est étrange, dans le fond, quand on y pense. Tu as toujours été celle qui avait besoin d'aide, toujours celle à qui les autres auraient dû tendre la main. Mais ce soutien si précieux, c'est toi qui leur apportes depuis tout ce temps. Jour après jour. Sans défaillir. Sans trembler. Sans hésiter. La tête de linotte d'antan est bien loin. Hein, tête de linotte ? Tu en as appris des choses, depuis notre derrière grande rencontre. Oh, bien sûr, il y a eu quelques petites occasions, que j'ai finies par apprécier à leur juste valeur car j'ai réalisé, au fil des années, combien elles se faisaient rares. A croire que finalement, tu as su te frayer un chemin, sans jamais te perdre en t'aventurant sur des sentiers trop sinueux.

Aujourd'hui, c'est différent. C'est jour de fête. Nous célébrons nos grandes retrouvailles. Tu me sens, là, au fond de toi, au fond de ton coeur. J'en ai chassé tous les souvenirs heureux, toutes ces belles choses que tu as connues pendant ces années de répit. J'aurais pourtant espéré que je te manquerais. Rien qu'un tout petit peu. Crois-moi, les gens heureux sont si ennuyants ! De temps à autre, je t'assène un ou deux coups de couteaux dans le ventre, histoire de te rappeler ma présence. Je ne veux pas que tu te laisses aller à tes souvenirs. Je ne veux pas que tu m'échappes. J'ai tant attendu ce moment. Et le voilà enfin. Ces stupides notes de musique qui résonnent dans ta tête ne te sauveront pas. Je vois très bien ce que tu essayes de te faire. Echapper à la cruelle réalité qui est tienne. T'abstraire de ce monde, fuir dans les nuages. Je vois en toi. Tu ne peux rien me cacher.

Il y a ces quelques misérables petites branches auxquelles tu tentes de te raccrocher. Comme quand tu étais petite. Tu te souviens ? Tu montais très haut dans les arbres, sans te rendre compte du danger. Toute fière de toi, tu contemplais le monde. Ta colline, ta petite maison, l'herbe foisonnante et les arbres fruitiers. Le monde te semblait si petit, si insignifiant vu de là-haut ! Ce qui faisait toute la différence, c'était que c'était ton monde à toi. Et personne ne pouvait te le voler. Ton équilibre était cependant plus qu'instable. Un instant d'inattention, et hop ! Tout se cassait la figure, et tu dégringolais. Il faut toujours être sur ses gardes. Je pensais te l'avoir inculqué. J'ai encore de la peine à croire que tu aies pu baisser ta garde. Fatigue passagère ? Lassitude ? Ou tout simplement une trop grande béatitude face à la vie qui t'ouvrait les bras, t'offrant dans un coffret nacré le plus beau cadeau qu'elle puisse faire à une femme ? Qu'importe, le résultat est là, et maintenant tu es à moi."

***



"Mademoiselle, un télégramme est arrivé pour vous. Il s'agit de votre soeur. Elle tient à vous faire savoir qu'elle sera auprès de vous dans les plus brefs délais. Avez-vous besoin de quelque chose ? Oh, non, suis-je bête. Pardonnez-moi. Vous n'avez besoin de rien, sinon de courage et de silence." La voix, douce et chaleureuse, marqua une courte pause. "Sachez que j'ai parfaitement conscience de la souffrance que vous endurez. S'il y avait quoi que ce soit que je puisse faire pour vous soulager ne serait-ce qu'un peu... Je sais que mes mots vous sembleront bien fades et banals face à la tragédie qui vous frappe. Je suis sincèrement désolée. Je ne sais pas si vous m'entendez, mais je tenais à ce que vous le sachiez."

Malgré son état psychologique chaotique et les médicaments qu'on lui avait prescrits, la patiente distinguait à peu près nettement une jeune femme vêtue d'une blouse blanche. Elle ne lui avait semblé en rien condescendante. En effet, elle avait pleinement compris que lui adresser la parole et la sortir ainsi de sa torpeur pouvait avoir un effet dévastateur. "Oui, c'est une bonne infirmière." se dit la malade qui refusait pourtant de se considérer comme telle. "Elle a tout fait pour me montrer sa compassion sans pour autant me faire croire que j'étais faible et impuissante. Elle est jeune. Trop jeune. Elle ne réalise pas que rien n'est de sa faute. Qu'elle n'aurait rien pu faire pour éviter ça. Ces compétences ne sont pas en cause. C'est moi qui ai failli. C'était ma tâche et j'ai échoué. J'ai échoué et j'ai perdu la personne que j'aimais le plus au monde. Une petite personne que je n'ai même pas eu le temps de connaître."

Candy réussit péniblement à articuler un merci. Le mot s'était échappé de ses lèvres et envolé dans la chambre d'hôpital tandis que ses lourdes paupières se fermaient, lui empêchant mécaniquement d'entrevoir, à travers les rideaux tirés, un timide lever de soleil qu'elle ne se sentait pas la force de supporter.

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Quelques jours s'écoulèrent. La mélancolie perdura. Elle avait perdu la notion du temps. S'alimentait à peine. Se renfermait sur elle-même, se barricadait à l'intérieur de son esprit comme pour faire rempart à l'innommable. Quand Annie pénétra enfin dans la chambre d'hôpital, si laide et empestant la mort malgré la propreté évidente des lieux, les larmes s'étaient taries depuis longtemps sur le visage de Candy. Elle était allongée là, comme figée dans le temps, ses longs cheveux blonds et bouclés reposant sur l'oreiller en formant une auréole autour de son visage demeuré enfantin. Elle semblait dormir. Annie n'osait imaginer les cauchemars de son amie, tourments qui se traduisaient par de soudains et passagers crispations de son visage.

Annie attendit toute une journée avant que Candy ne se réveille. Soudain, elle ouvrit les yeux, comme Blanche-Neige échappant miraculeusement à son sommeil empoisonné. Elle battit lentement des paupières.

- Annie. Tu es venue.
- Candy. J'aurais tant voulu être à tes côtés pour te soutenir dans cette épreuve. Pardonne-moi.
- Tu n'y es pour rien, Annie. Tu n'y es pour rien. C'est moi qui... Jamais je n'aurais pu croire que la plus belle chose au monde se transforme en la pire. Jamais je n'aurais pu croire que je... Il était là, et soudain c'était fini... C'était fini...

Alors Annie se précipita vers le vétuste lit d'hôpital et serra Candy dans ses bras.

- Oh, Candy. Je serai là. Je serai avec toi. Je te le jure. Pour toutes les fois où je ne l'ai pas été.

En prononçant ses mots, elle pleurait silencieusement. Et tandis que les larmes dégringolaient le long de ses joues, Candy prononça ces quelques mots qui achevèrent de lui briser le coeur :

- Oh, Annie. C'était un garçon...
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