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Posts written by Leia

view post Posted: 12/7/2022, 18:22 Commentaire pour Lettres à Juliette - Commentaires pour les Fanfictions
QUOTE (Fanfan 2604 @ 10/7/2022, 16:11) 
Chère Leia,
Je suis nouvelle sur ce forum depuis moins de 3 mois environ et depuis tout ce temps j'en ai lu des fics mais des comme la tienne certainement pas !
Tout d'abord, sache que c'est un peu grâce à Nolwenn que j'ai eu l'extrême privilège de pouvoir lire "Lettres à Juliette "... J'ai découvert récemment l'auteur Nolwenn en lisant toutes ses fics ( j'ai particulièrement aimé "Le point de vue de Terry "et "les rois mages ") après avoir commenté ses fics elle m'a conseillé de lire les tiennes. Et juste avant j'ai lu "La triste réalité " de Nolwenn qui disait en préambule qu'elle avait imaginé cette fic sur Terry et Susanna sur eux et sur ce qui aurait pu très bien se passer avant ta fic "Lettres à Juliette " ça m'a mis la puce à l'oreille, et ni une ni deux j'ai commencé à lire ta fic pour ne plus la décrocher jusqu'à la fin et jusqu'aux 28 pages de commentaires, j'aime bien lire ce qui a été commenté et principalement par toi car j'en apprends plus sur ce que ton ressenti des personnages, comment tu as écrit ceci ou cela,etc,je trouve cela fascinant !
Je dois, tout d'abord, te dire que si j'étais productrice de cinéma, je t'aurais déjà contacté pour faire de ta fic un 🎥 film! Je n'aurais rien changé au scénario, car tout est réuni pour en faire un vrai succès! Ne t'inquiète pas, je n'ignore pas que cela ne pourrait se faire, rapport aux droits d'auteur sur Candy mais sur le principe j'ai raison !
"Candy Candy Final Story de Nagito " ( je ne l'ai personnellement pas lu car il est introuvable dans le commerce plus édité selon eux il n'aurait pas marché, mais j'en connais les grandes lignes vu sur internet, ) mais tu as dit être partie de ça pour écrire ta fic! Et bien ma chère sache que c'est une réussite totale ! J'ai déjà lu(2×) "La saison des Jonquilles "de Josephine Hymes qui raconte la suite 10 ans après tout comme toi, je l'avais beaucoup apprécié mais la tienne est de loin la meilleure que je n'ai jamais lu jusqu'à présent, je suis forcée de l'admettre... Tout y est :tu as mis en bouteille Candy, Terry, du suspens, de l'amour, de la tendresse, de l'émotion, des personnages bons et mauvais, de somptueux lieux dépeints avec une telle "âme", tu as mélangé tout ça et c'est de loin "le meilleur cocktail 🍸 que je n'ai jamais bu (lu)"!!!!
Tu as un style d'écriture vraiment impressionnant qui t'es propre! Tu joues avec tellement d'aisance avec le vocabulaire de la langue de Molière, ça en est étourdissant !Je suis tellement admirative de ton style qui n'est propre qu'à toi même ! Si je devais résumer ta fic en une seule phrase ce serait :
Le destin s'acharne perfidement contre nos amants maudits...
Si j'avais dû résumer ta fic en un seul titre je pense que j'aurais opté pour "Le périple des amants maudits " qu'en penses-tu ?

Chère Fanfan

Merci pour ton très long commentaire et ton vif intérêt pour mon humble fanfiction. Je pense d'ailleurs que ton message fait partie des plus longs que j'aie jamais reçus et je t'en remercie. Pour un auteur, il est toujours agréable et instructif de savoir ce qui a pu toucher, plaire ou déplaire, et je te remercie d'avoir pris la peine de développer avec autant de précisions ton ressenti. :Amour14:


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Tout commence avec l'anniversaire de Candy 26 ans (elle en a de la chance ils sont loin les miens 😂je viens d'avoir 40)! Et biensure l'un des très beau cadeau d'anniversaire qu'elle reçoit des billets pour un très beau séjour pour l'Europe accompagnée de Patty en partance de New-York. Bien entendu (flash-back que tu inclus) on découvre l'alliance Albert, Annie et Patty pour raviver la flamme entre nos deux tourtereaux préférés même 10 ans après ! Ne dit-on pas "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir " c'est pour moi un très bon exemple ! Je me souviens avoir relevé une phrase d'Albert qui résume si bien ce que Candy et Terry sont au tout début de ton histoire :
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Ces deux êtres sont si semblables : l'un est convaincu de porter malheur, l'autre de ne pas mériter le bonheur. Quand bien même s'ouvrirait un boulevard devant eux, ils ne feraient pas un pas l'un vers l'autre...

Après que Patty aide un peu Terry "à sa façon", elle lui ouvre les yeux pour qu'il écrive cette lettre ✉ mais je suis demandé pourquoi elle avait tant attendu pour lui donner, je n'ai pas trop compris Patty à ce moment là même si j'ai ensuite compris mais bon.

Patty ne lui donne pas la lettre tout de suite à la demande expresse de Terry. Celui-ci ne veut pas bouleverser la vie de Candy et considère qu'elle est peut-être plus heureuse sans lui. D'un autre côté, comme Candy n'évoque jamais Terry avec ses amies, Patty ne sait pas vraiment ce qu'il en est de ses sentiments envers lui. C'est pourquoi elle attend patiemment, en observant de son amie, d'avoir la certitude que c'est la bonne chose à faire.

Dans le roman de Nagita, on ne sait pas comment la lettre lui parvient. Terry y écrit qu'il n'est pas sûr qu'elle lui parvienne. Peut-être a-t-elle été transmise par un intermédiaire (je pense personnellement qu'il est passé par Albert), peut-etre n'était-il pas sûr de l'adresse ou de l'endroit où vivait Candy ? J'ai donc décidé pour ma fic que Patty serait la messagère ! :)

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Arrive Candy à New-York, (je n'y suis jamais allé)mais t'es descriptions somptueuses et majestueuses de ces lieux font de toi un guide hors pair j'avais vraiment l'impression d'y être et de visiter merci à toi, jai également vu les photos, tu dis y être allé, quelques années après avoir écrit ça ? Et bien chapeau bas! Une réussite ? Très certainement n'en doutes pas ! Je commence tout juste moi-même à écrire ma première fic et ce que je redoute le plus c'est les descriptions des lieux et des personnages (leurs allures, leurs physiques etc...) je n'ai jamais été douée pour "décrire"... Tu es une grande source d'inspiration pour moi... N'hésite pas à me donner des conseils si tu peux....

Je ne suis pas douée pour les conseils. Je crois qu'il faut d’abord décrire ce qu'on voit puis essayer de trouver des mots différents pour dire la même chose. C'est un entrainement, comme un jeu. Il faut aussi s'inspirer d'auteurs qu'on aime et regarder comment ils font. ça aide !

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"Sur l'épisode à New-York " j'ai retenu principalement et aimé, le grand moment d'émotion que tu nous as offert quand Candy "visite" l'appartement de Candy puis y trouve le piano 🎹 (avec tous les souvenirs qu'il recèle) puis le tableau de John que Candy reconnaît avec beaucoup d'émotions, j'avais vraiment l'impression de voir ce tableau en face de moi! Puis elle s'enfuit, Terry arrive peu après, voit le chapeau arrive et sent où reconnaît son parfum, ce que lui confirme son employée! J'ai beaucoup aimé ce passage ! Et cela ne m'a pas étonné de Terry ! Il se met à sa poursuite jusqu'au port où il arrive au moment où le bateau s'en va, il a quand même le temps de l'apercevoir, j'ai aimé ses réflexions :
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Elle n’a pas changé ! Comme elle est belle ! Et comme les cheveux courts lui vont bien !!!
Ma petite Tarzan tâches de son… Je n’arrive pas à croire que tu es là, devant moi ! Tu m’as tant manqué ! J’aimerais voler vers toi comme ces oiseaux de mer qui tournoient au dessus de toi et te serrer dans mes bras, sentir la chaleur de ton corps contre le mien, et te retenir à jamais…

Sur la même séquence tu nous as ouvert leurs pensées à tous deux, chacun leur tour, tu forces mon admiration sur ce coup-là, cela en valait largement la peine !

C'est vrai que j'ai voulu insister sur leurs réflexions intérieures. Tant d'années se sont écoulées, et je voulais qu'on comprenne tout ce par quoi ils étaient passés.

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Puis il contacte Albert, qui lui a une bonne réaction envers Terry, il veut que celui-ci aille reconquérir Candy de toutes les façons possibles mais avec peu d'éléments.

En bon protecteur, Albert ne veut pas que Terry agisse sur un coup de tête. Il ne veut plus que Candy souffre. C'est pourquoi il ne veut pas faciliter les choses pour Terry. Candy se mérite ! Et puis si cela avait été simple, il n'y aurait plus eu d'histoire ! ;)

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Casse la tienne, Terry trouve un cargo(la scène était comique dans le bar avec ce balourd de fan d'Eleanor, j'ai bien ri) puis retrouve retrouve Cookie, j'ai aimé que celui-ci raconte à Terry, d'une qu'il connaissait Candy à son tour et surtout qu'ils avaient voyagé clandestinement sur un cargo quand elle a quitté le collège... ceci dit Terry ne semble pas choqué mais au contraire reconnaît bien "sa tâche de sons"!
Les journalistes qui s'en donnent à cœur joie de solliciter cette peste d'Eliza(qui bien que mariée n'ait rien changé à son caractère si ce n'est que c'est pire qu'avant, alors même qu'elle est mère, allez comprendre) pour des informations sur Terry ! Quelle menteuse !Dire qu'Anthony est mort par la faute de Candy elle ne recule devant rien cette fille, le pire étant qu'elle croît elle-même à tout ça ! Son cas relève de la psychiatrie, un personnage comme elle, de nos jours cela ferait longtemps qu'elle serait "enfermée "! Je me suis posé la question de Daniel (j'ai compris qu'il était en Floride) mais pourquoi ne pas l'avoir fait intervenir ? J'aurais aimé savoir si il avait changé ou au contraire était resté comme sa sœur !?

Je n'ai pas voulu parler de Daniel dans ces chapitres là car on ne sait pas beaucoup ce qu'il est devenu. On sait juste qu'il a fait fortune dans l'immobilier et qu'il vit en Floride. Et puis il n'est pas aussi machiavélique que sa soeur. C'est elle la tordue, et j'avais déjà bien assez de travail avec elle ! ;)

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En revanche, la tête d'Albert quand il voit cela dans le journal 📰 vaut son pesant de cacahuètes !!! Déterminé à menacer Eliza!!! J'aime beaucoup cet Albert, le personnage dans ta fic est l'Albert que j'imagine : protecteur, frère, père envers Candy mais certainement pas amoureux de Candy et en concurrence avec Terry (comme j'ai pu difficilement le lire dans d'autres fics), comme je me souviens d'une phrase qui l'avait dit dans le DA à Candy, qu'il l'a considérait comme sa sœur et qu'il l'aimait comme tel( episode juste après le piège de Daniel pour attirer Candy qui s'enfuit, plonge dans l'eau et retrouve Albert juste après)...
Il confronte Eliza, mais au déjeuner réunissant, Annie, Archibald, Albert et cette peste d'Eliza, celle-ci entend en se cachant pour écouter (pour ne rien changer à ses vilaines habitudes d'adolescente) qu'Albert à réservé un hôtel à Venise au nom de Mme Capwell pour tromper un peu Terry mais cette garde d'Eliza va s'en servir pour retourner la situation et empêcher nos amoureux de se retrouver ! J'ai trouvé que c'était de l'acharnement contre notre couple préféré mais en même temps c'est tellement elle de faire ça, ça lui ressemble tellement que ça en est affligeant ! Tu t'es bien imprégné des personnages je trouve tout est très cohérent !

Eliza est irrécupérable et de nature profondément méchante. Même Nagita l'a dit lors de sa conférence à Paris !
Elle est non seulement méchante, mais elle est aussi jalouse de Candy, qui lui rafle tous ses soupirants. Elle ne peut donc s'empêcher d'essayer de détruire sa vie jusqu'à s'y perdre.

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Puis arrive l'accident du bateau, et Terry et Cookie à l'hôpital, j'ai commencé à émettre l'hypothèse que tu n'avais pas l'intention de réunir notre couple ensemble !!😅
Tu as fait intervenir le Duc(c'est une merveilleuse idée), lui ainsi que Cookie dans son discours vont aider Terry qui semble croire en sa malédiction imaginaire (personnellement, je n'y ai jamais crue la vie est ainsi faite de déboires, et de malheurs) à lui redonner confiance en lui pour qu'il finisse son périple et retrouve son amour de toujours 💘💝💔❣❤💖💗💗💖!

Comme Terry ne croit pas au bonheur, il est convaincu qu'il est un chat noir pour tous ceux qui l'approchent au point de vouloir s'éloigner d'eux. Heureusement qu'il y a des gens plein de bon sens autour de lui pour lui faire entendre raison ! ;)

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Le Duc qui avoue sa passion de l'aviation à Terry et lui qui se reconnaît un peu en son père c'était vraiment touchant ces scènes ! Il le conduit jusqu'à Venise en lui donnant l'adresse du comte Montarini, ami de son père, qui va se révéler être un allié pour Terry, j'ai aimé cette idée 💡 !
Et paradoxalement, Candy et Patty qui visitent Paris et surtout "notre gastronomie " j'ai adoré, personnellement je n'aime ni les 🐌, ni les cuisses de grenouilles mais tous les goûts sont dans la nature ! J'aime l'appétit de Candy c'est très distrayant !

Dans le manga, on voit bien que Candy est très gourmande. J'ai retenu cela.


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Puis le train 🚆 en route pour Venise, et l'appendicite surprise 😲 de Patty et l'arrivée imprévue Vérone pour nos deux amies...
A partir de là, je me suis dis que tu les avais fait atterrir à Vérone et que ce n'était pas un hasard !!!😁💘
Et puis Candy qui visite Vérone trouve le balcon, la statue et "les lettres à Juliette " en trouve l'origine et s'inscrit au club le temps de son séjour, brillantissime scénario. De plus,
tu décris Vérone comme si tu y avais été, j'ai vu dans tes commentaires que tu n'y avais jamais mis les pieds mais que tu y avais fait beaucoup de recherche (ton meilleur ami ne s'appellerait il pas Google comme moi?😉).

On a le même ami en effet ! ;)

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En revanche, moi tu m'as fait repartir 24 ans en arrière environ, j'avais environ 16 ans en voyage scolaire en Italie, (arrêt Vérone et séjour à Venise)!Donc ta photo avec la statue de Juliette m'a mis un sacré coup de vieu mais surtout que de souvenirs !!! Je me suis souvenue de ce balcon, de cette statue et je me souviens du guide qui nous disait qu'il y avait une croyance là-bas qui disait que si une fille ou une femme touchait la statue, elle se mariait dans l'année, je me souviens de ne pas avoir voulu la toucher du coup😅 mais nombre de mes copines l'avaient fait je crois (sans succès par la suite biensure). En revanche, je ne me souvenais pas de ces lettres ✉ mais ça faisait longtemps en même temps que peut-être cela ne m'a pas marqué! Mais sinon ta vision de Rome et paradoxalement de Venise est totalement juste ! J'avais l'impression en te lisant d'y être de retour, c'est vraiment une sensation très bizarre et grisante à la fois alors merci à toi ( le seul objet que j'ai conservé de cette période c'est une tasse achetée à Venise à un marchand dans la rue représentant les gondoles etc...)jpgjpg

C'est merveilleux que tu aies pu conserver un souvenir de ce voyage après tout ce temps ! Je suis heureuse d'avoir pu te faire revivre ces bons moments de jeunesse !

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Et la ville de Vérone me fait beaucoup pensé à la comédie musicale "Roméo et Juliette ":

https://music.youtube.com/watch?v=GHhac9gD2DI&feature=share

La comédie musicale date de 2001 et j'adore toujours autant....
Terry m'a bouleversé quand il a essayé de se suicider(je crois même que tu m'as fait pleuré), après qu'il est appris à Venise que Candy était " Mme Capwell " grâce à la vilaine entourloupe d'Eliza, à ce moment là j'ai dû me dire que même à des milliers de kilomètres, elle arrivait à gâcher la vie des autres ! Donc plus rien ne la retient! C'est fort de café ☕ quand même ! Tu es décidément très forte en suspens et en rebondissement (j'ai dit que tu pouvais en faire un 🎥 film?😉)...

Eliza a un pouvoir de nuisance très puissant...

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Tu m'as fait découvrir les pensées et sentiments de Terry (même bourré 😊) et là je comprenais tellement, en te lisant, ce qu'il ressentait, ce qu'il vivait à ce moment là que je comprenais pourquoi il en venaitàune telle extrémité, en terminer avec son existence semblait même,
de son point de vue à lui, la seule issue possible !

Oui, je voulais vraiment expliquer la douleur qui l'habitait depuis toutes ces années, et le fait que découvrant que tous ses espoirs étaient réduits à néant, il ne se sentait plus le courage de vivre. Terry est vraiment un être désespéré, un de ces sacs pleins de larmes qui explosent quand on les secoue. Pauvre Terry....

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Et là ce génial comte qui arrive pour lui sauver la vie, et se décide à chercher la vérité ( il fait appel à l'armée pour faire parvenir son télégramme ! Fort je n'y aurais jamais pensé honnêtement) et Albert(décidément j'adore ton Albert pleins d'agréables surprises) est très réceptif et va s'empresseravec sa belle voiture qui va à 220km/h ( je ne connaissais pas et j'avoue être aller sur Google pour vérifier cette voiture et sa puissance et j'avoue avoir été très surprise des recherches impressionnantes que tu as dû réalisées pour ça mais pour tout le reste également 😚😉) de donner le coup de grâce à Eliza !(j'ai bien évidemment aimé non adoré ce passage) .

Il a peut etre fait quelques pointes mais vu l'état des routes à l'époque, il n'a pas du faire exploser le compteur. Toujours est-il qu'il est arrivé à temps !

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J'ai aimé ces passages :
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Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir…

ça veut tout dire!!!! L'AMOUR REND AVEUGLE TERRY 😉🥰
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Prosper Mérimée, un grand écrivain français du siècle dernier avait pour devise « Souviens-toi de te méfier

(je ne connaissais pas et je m'en resservirai certainement😉)
surtout qu'en faisant monter Terry dans ce train et en retrouvant son ancien collègue et ami Sidney Wilde qui l'invite à le rejoindre dans sa troupe pour remplacer quelqu'un, pour "Roméo et Juliette " où ils jouent à Vérone dans 3 jours, je me suis dit que le destin allaient enfin faire se retrouver Candy et Terry dans la ville des "amants maudits " (Roméo et Juliette). Et j'ai pensé qu'en fait tu allais faire recommencer leur romance là où ça s'est terminé (à cette pièce de théâtre)...
Patty et Alessandro très bonne idée et le petit laïus d'Alessandro face à Candy aussi !!!

J'imaginais très bien Candy un peu trop protectrice envers Patty. Alessandro l'a bien remise à sa place ! ;)

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J'aime la petite maison au bord du fleuve que Terry occupe le temps de son séjour à Vérone grâce à la mère de son banquier, tu décris les lieux à nouveau tellement bien qu'on a l'impression d'y être (j'ai su à ce moment que tu avais l'intention d'utiliser ce décor pour la réunion à un moment donné de Candy et Terry ensemble, c'est un lieu qui leur ressemble tellement, l'arbre, etc...)!

Tu as été bien inspirée en effet ! ;)


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La rencontre entre Rosa (la maîtresse de maison et Voisine) et Terry est épique! Tu ne manques pas d'imagination ma chère Leia 😉, honnêtement j'aurais tout donné pour être Rosa à ce moment là !☺
Il se sent attiré par "le balcon de Juliette " et décide d'écrire une lettre ! Crst comme ci je le voyais vraiment assis là bas en train d'écrire cette ✉ lettre! Je visualise d'autant mieux que je me souviens de ce lieu comme si c'était hier !
Et puis le long monologue de Sidney Wilde envers Terry il arrive à lui "remonter le moral" en lui parlant notamment de son fils décédé et il finit par cette phrase :
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Tu as toute la vie devant toi, Terry. Ne renonce pas ! Gosh ! Si j’avais ton âge, je serais déjà allé arracher la fille que j’aime aux bras du crétin qui se prend pour son mari !!! Au lieu de… Au lieu de penser à faire un plongeon dans la canal de Venise !!! Sombre idiot !!!

Grâce à toi, Et alors même qu'il pense encore qu'elle est mariée, il se dit que dès que ses représentations terminées il retournera à Venise ! Ça ça m'a frappé ! Ce Terry là je l'aime, celui qui ne renonce pas, qui se bat pour la femme qu'il aime et qu'il a toujours aimé !

Après le désespoir, l'espoir. S'il l'aime tant, il ne peut pas renoncer à elle comme ça !

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Tu enchaînes avec la scène d'Albert au journal puis chez Eliza, j'ai adoré et j'adore cet Albert décidément !
J'ai eu limite de la peine pour ce cher Auguste Whitmore, elle a vraiment essayé de l'étranger???elle est vraiment siphonner du cerveau !

Oui, elle est folle ! :D


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Et puis à Vérone, l'assistant du comte arrive pour rétablir la vérité auprès de Terry, il est brave ce type, il va jusqu'à l'amphithéâtre et trouve Terry (j'ai trouvé trop sympa qu'il attende et assiste à une de ses répétitions) puis la, la vérité eclate et là ils foncent à l'hôpital pour y retrouver Candy qui est donc censée être avec Patty. Paradoxalement, une des fille du club de Candy fait la lecture d'une certaine lettre, bien entendu avec les réactions qu'à eu Candy quasi immédiatement j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait de Terry, j'ai réellement et sincèrement adoré cette lettre ✉ 🥰😍😘💝💘 c'était une véritable déclaration de ses sentiments de toujours à Candy, indirectement de fait, mais en tout cas j'en ai vraiment pleuré !J'ai aimé les réactions (pensées de Candy) à la lecture de cette lettre...

Merci. J'ai vraiment adoré l'écrire. Je l'ai écrite d'une traite sans avoir à y revenir. Terry m'a vraiment beaucoup inspirée.

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Après, les filles insitent Candy à aller retrouver Terry à l'amphithéâtre, là je me suis dit que tu jouais quand même avec mes nerfs là, après tout ce que le pauvre a enduré et traversé, il méritait de la retrouver mais tu as préféré du suspens donc Terry se fait renvoyé au club de filles par Patty pour y trouver Candy, sachant qu'elle même se dirige à l'hôpital pour pleurer tout son désespoir lorsqu'elle ne le trouve pas... c'est une belle partie de chassés croisés que tu nous joues là Leia, j'ai bien cru que ça allait et pouvait durer longtemps ce jeu là. Heu, Patty réinjecte un peu d'espoir dans l'esprit de Candy l'incitation à retourner au club, et là, moi qui croyait qu'on était pas prêt d'en voir le bout, tu me surprends en les faisant se rencontrer au niveau de cette fontaine (je crois me souvenir également de cette fontaine à Vérone), une rencontre pour moi à la fois touchante, terriblement émouvante et ta description toujours aussi juste de leurs pensées, de leurs sentiments j'en ai eu les larmes aux yeux et avaient l'impression d'être présente ! C'est incroyable cette facilité que tu as à tour dépeindre en nous emportant avec toi telle une tornade 🌪 très intense! Trop émue je suis😪...

Merci. J'ai toujours pensé que terry et Candy lors de leurs retrouvailles ne pourraient pas se jeter au cou l'un de l'autre dans un baiser enflammé. Ils ont de la retenue, de la pudeur, et puis finalement, ils ne se connaissent pas tant que cela. Dix ans se sont écoulés, ils ont changé, mûri, ne savent plus rien l'un de l'autre. Il était impensable pour mieux de les faire se sauter dessus ! :D

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Les pensées de Terry sont tellement détaillées (sous cette forme de lettre) que j'ai vraiment l'impression d'être Terry !😘
Puis le temps est venu d'une très longue conversation où se mêlent un peu maladresse et timidité des 2 côtés (ce qui je l'avoue est normal après tout ce temps), puis le temps de se quitter
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J’ai tellement envie de la serrer dans mes bras, de plonger mon visage dans le creux de son cou, de sceller mes lèvres sur les siennes…

j'ai apprécié ça Leia mais la retenue et la peur l'ont empêchés de concrétiser ce désir refoulé... mais à ma très grande surprise Candy a pris les devants et l'embrasse : je ne l'imaginais pas faire un truc pareil beau moment et belle surprise donc...

J'ai trouvé sympa d'inverser les rôles et d'imaginer la tete ahurie de Terry ! :D

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Puis le lendemain elle reçoit ceci
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"Chère Candy,

J'ai hâte d'être à demain pour pouvoir t'en offrir des millions d'autres…

Bien tendrement,

Terrence"

J'adore le romantisme de Terry, si tout le monde pouvait avoir son Terry ou sa Candy le monde ne s'en porterait que mieux ! Candy le rejoint pour déjeuner et ils se re-découvrir à nouveau, instant magique! Surtout quand il lui dit qu'il a toujours été amoureux d'elle 🥰😍😍😍...
Puis c'est l'heure de la représentation de la pièce, Candy est si belle dans sa robe, merci pour les quelques répliques de "Roméo et Juliette "! Puis Candy rejoint Terry jusqu'à sa loge et il lui demande de se changer et de la suivre jusqu'en haut de la Tour, 360 marches pour cette pauvre Candy: tête à tête mémorable j'ai adoré !
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- Le théâtre m’a sauvé la vie mais toi, Candy, tu as sauvé mon âme !

C'est magnifique de la bouche de Terry ! Une vrai déclaration !
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Elle éprouvait un plaisir intense à goûter à une part plus intime de lui. Elle aimait la saveur de ses lèvres humides et tièdes qui palpitaient sur les siennes, le contact rêche de sa mâchoire contre sa peau qui laissait deviner une barbe naissante, excitant avec d'autant plus de vivacité la faim qu'elle avait de lui. Avec une délicieuse et excitante impudeur, elle se gorgeait de la sensuelle mélodie de leurs plaintes étouffées, de leur voix devenues sourdes prononçant des paroles qui se perdaient sous la frénésie de leur respiration.

comment fais-tu pour écrire ✍ un paragraphe pareil ????? C'est à la fois juste, magnifique, très recherché dans le langage (donc tout le contraire de vulgaire), tendre, romantique mais par-dessus tout incroyable ! J'aimerais savoir écrire ce type de choses!

Merci. C'est un exercice qui me porte peine car j'ai toujours peur de tomber dans la vulgarité. J'essaie donc de suggérer plutôt que d'attaquer frontalement.


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- Je crois qu’il serait préférable de te raccompagner à la pension – murmura-t-il d’une voix rauque - Je m’en voudrais trop que mon manque de retenue porte atteinte à ta respectabilité. Candy, tu fais naître en moi des sentiments que je n’aurais jamais cru être capable de ressentir, et j’ai bien peur de perdre toute maîtrise si nous poursuivons ce que nous étions en train de faire…

Il est très "chevaleresque " ce Terry, c'est vraiment trop craquant ! Des gentleman comme lui, on en trouve plus à notre époque !! Puis quelques jours se passent, et Terry instaure sciemment une distance physique avec elle, ne voulant pas risquer de réitérer une trop forte étreinte (comme dans la tour), il veut d'abord l'épouser et faire les choses comme il faut sans qu'elle ne soit "dépravée"! Puis voilà le meilleur moment pour moi de toute ton histoire l'invitation dans sa petite maison !!! Je me doutais que Candy apprécierait l'endroit, puis le déjeuner dans la cabane de l'arbre !
Sympa le petit interlude sur le calendrier coquin j'aime beaucoup Czndy ne se laissant pas démonter Terry qui lui dit que c'est lui qui l'a pervertit, et elle ajoute" tu n'es pas au bout de tes surprises ", face à cela, Terry nous offre ses pensées et réalise que c'est pour ça qu'il l'a choisi elle et personne d'autre parce qu'elle aime le défier, il en est tout emotionné! Puis j'ai aimé Terry fuir de peur Candy avec ses ciseaux pour lui enlever ses fils, elle est infirmière que diable ! La confiance règne 😜... et ils se retrouvent par Terry Candy sur lui et elle attendant qu'il l'embrasse, trop mignon, il l'esquive et tombe alors de sa poche l'écrin refermant la bague 💍, s'en suit sa demande un peu maladroite, Candy qui descend de l'arbre et prend mal le fait que c'est Patty qui a forcé Terry à écrire la lettre, biensure il l'a suit et ils mettent les choses au clair... les lettres cachées de Susanne (celle là je ne la supporte pas) j'en entends souvent parlé, ça s'est vraiment passé dans l'histoire de Misuki?

Oui dans le roman de Nagita, on apprend que Suzanna avait caché les lettres de Candy.


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Les explications s'en suivent puis tu nous livres un très belle déclaration très émouvante de Terry qui ouvre enfin son cœur ❤ à Candy, J'ai été très très émue de ce passage :
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- Peux-tu comprendre Candy, que je… que je t'aime ! Je t'aime comme un fou ! Je t'aime tellement que quand il s'agit de toi, je perds toute assurance, toute certitude ! Je ne t'ai pas écrit parce que je ne me suis jamais cru assez bien pour toi. Tu es si… si parfaite à mes yeux que je ne pouvais pas revenir vers toi. J'avais trop honte. Je ne pouvais pas pardonner au pauvre abruti que j'étais de t'avoir laissée partir ce soir-là alors que je t'aimais passionnément et que je savais que cela allait me détruire de devoir renoncer à toi. Parce que... Parce que j'ai continué à t'aimer, que je ne l'ai jamais cessé, et que je t'aime encore ! Oh oui, je t'aime, je t'…. !

C'est ce passage que j'aie imaginé en premier quand j'ai commencé à écrire ma fic. J'avais hâte d'y arriver !!!


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Après ils s'abandonner ENFIN l'un à l'autre et Terry l'emporte. J'ai aimé le réveil de Candy seule sous les draps, réalisant ce qu'elle a fait puis les "souvenirs " de ces instants délicieux qu'elle vient de passer avec Terry, tu amènes ce chapitre 14 à son paroxysme !!! C'est pour moi le meilleur chapitre, tu excelles avec le jonglage des mots
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A bout de souffle, épuisés de plaisir et de tendresse, ils s'observèrent pendant de longues minutes, tremblotants, leurs corps engourdis récupérant de la folle tension qui les avait étreint

C'est vraiment magnifique, sans vulgarité, on a l'impression d'y être aussi au "firmament" ! Tu es trop douée j'aimerais être capable d'écrire une scène comme la tienne ! J'ai adoré en tout cas !
Puis la déclaration de Candy qui dit "je t'aime " pour la première fois à Terry qui en est bouleversé ! Trop parfait rien à changer !je ne l'aurais pas mieux imaginé moi même !
Puis bruit du piano 🎹, qu'elle suit pour le retrouver ! Tu l'as rappelé une scène de 50 nuances de Grey (le livre d'E.L. James)...😉j'ai apprécié, puis la leçon de piano, j'aimerais une leçon qui finisse comme ça moi aussi !😘

Dans le roman, on apprend que Terry joue magnifiquement du piano.


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- Qu'as-tu fait de moi, Candy ? – haleta-t-il en plaquant son front contre le sien – Pourquoi le simple fait de te toucher me rend-il si avide de toi ? Je brûle d'envie de caresser chaque parcelle de ta peau, de te couvrir de baisers, de… de m'enfouir en toi et d'y rester à jamais. Je… Je ne peux plus raisonner dès que je te tiens contre moi. Oh Candy, tu n'as pas idée du pouvoir que tu as sur moi !...

J'aime beaucoup tout est dit dans l'élégance !
Et puis, sur le banc ils recommencent ! Et Candy en tombe, puis elle dit "par pitié Terry cesse de parler " c'est génial et ça veut tout dire ! Ils refont l'amour, tu peux écrire autant de scènes comme celle ci tu as trouvé ta meilleure fan!!! Et puis Candy qui accepte la demande en mariage 💒 de Terry !💘💝💞💞💖🥰😍 Excellente scène et un final superbe et très très émouvant au possible
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Un sanglot perfide s'étrangla dans sa gorge. Il ne voulait pas, il ne voulait pas lui montrer ses faiblesses !!! Mais quand il la sentit passer ses bras autour de son cou, il se laissa aller, la pressa violemment contre lui, et enfouissant sa tête dans le creux de son cou, il sanglota de bonheur...

Bravo Leia chapitre vraiment juste, incroyablement beau ! Fan de toi!

Je voulais que le Terry arrogant que l'on connait se révèle vraiment à Candy dans toute sa sensibilité. Lui qui a tant manqué d'amour toute sa vie, perd tous ses moyens quand celle qu'il aime accepte de partager sa vie. Un vrai marshmallow ce Terry ! ;)

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Ton chapitre 15 me conforte dans mon idée que c'est un Albert que j'aime beaucoup, juste qui remet en fin à sa place cette Sarah Legrand comme cela aurait toujours dû être ! Je suis quand même triste par le début de problèmes de santé que l'on peut apercevoir chez Albert, en effet, Candy aura plus que jamais besoin de son Terry, c'est ce que je me suis dit!
Puis le départ de Vérone, l'arrivée en Angleterre, à Londres et le chaleureux accueil du Duc que craignait beaucoup Candy (Ça m'a fait rire et sourire 😃, elle qui n'a jamais peur de personne !), et les fiançailles que propose d'organiser le Duc 15 jours plus tard.. puis le chapitre 16 et 17 où ils vont au collège Royal de St-Paul et y passent la journée ! J'ai aimé leur étreinte sous l'arbre de la colline (chose qui aurait dû arrivé autrefois soit dit en passant) puis la confrontation avec la mère Grey et la beau , le très beau cadeau qu'elle fait à Terry cette édition de Roméo et Juliette datant d'un autre siècle et se leguant de générations en générations, je me suis demandé si plus tard Terry l'offrirait aussi et ainsi à sa descendance !??? Puis ils décident d'aller voir Cookie et passent la nuit à l'hôtel "Mr et Mme Darcy"(Ça m'a fait sourire), ils sont tellement amoureux 💑 j'en suis littéralement bouleversée, ça fait beaucoup de bien de les voir ainsi !
Les retrouvailles avec John , je l'aimais beaucoup dans le DA (j'ai encore sa voix dans la tête) et son homosexualité et son histoire d'amour avec Humphrey révélées à Candy, elle est fidèle à elle-même, elle n'est pas dans le jugement, mais au contraire dans la bienveillance et l'espoir que son ami soit heureux tout comme elle l'est !👍👍👍👍👍
Puis la rencontre avec la Duchesse et sa fille, elles sont clairement aussi détestables que la mère Legrand et sa fille ! Puis chapitre 19, Rodolphe nous est présenté avec ses pensées perverses, je crois que je préfère encore Daniel à lui ! La journée de fiançailles se passe avec tous les invités, puis l'orage , la pluie Cookie resté coincé sous la tente, et Candy et Terry allant le chercher mais étant ensuite trempés et sales décident de se changer chacun de leur côté et de leur chambre... Puis début du chapitre 20, j'étais tranquillement en train de te lire, allongée, quand je me suis levée d'un bond, et je me suis "non Leia, tu ne peux pas faire ça, c'est possible, faut pas que Rodolphe la touche!" ... D'abord, resituons le contexte candy arrive dans sa salle de bains, enlève sa robe, et se retrouve en sous-vêtements c'est là qu'elle sent des bras derrière elle en croyant que c'est Terry mais en se retournant l'effroi se lit sur son visage quand elle constate que c'est Rodolphe et qu'il affiche de vilaines intentions!!!

J'ai du mal à comprendre pourquoi tu lui fais ça ! Et paradoxalement, je crois que je comprends car il est évident que dans la vie , rien n'est jamais tout rose ! Je pense qu'on a toutes connues nous femmes, une situation comme celle-ci, de près ou de loin, c'est d'ailleurs navrant qu'au XXIeme siècle, on en soit encore là ! j'en veux pour exemple très récent les viols commis en Ukraine pendant cette fichue guerre, des jeunes filles, des adolescentes, des mères violées sans retenues et qui n'avaient rien demandé... Heureusement pour Candy, elle n'a pas eu à subir cela (j'y ai pensé et vis à vis de Terry , pour lui comme pour elle, ce serait restait à l'encre indélébile et ça aurait un vrai frein à leur histoire d'amour j'en suis sûre), mais elle a tout de même été mollesté, malgré qu'elle se soit très bien défendue ! Je suis très très fière d'elle ! Elle est incroyable, puis tout le monde arrive à la rescousse et constate les dégâts !
Concernant le piège de Daniel, dans les pensées de Candy tu dis qu'elle a édulcoré l'histoire ??? De mémoire dans le DA il essaye juste de l'embrasser !? Et elle esquive ?

On ne compte plus le nombre d'agressions sur les femmes qui se passent et finissent mal. Je voulais que Candy se défende et prenne le dessus sur ce gros dégueu. Je voulais qu'elle prenne le dessus sur sa peur et qu'elle lui flanque la raclée de sa vie. Candy a été agressée par Garcia, le mexicain qui la conduisait dans la ferme des legrand au mexique (cf. manga), puis par Daniel qui lui barrait la route et était bien déterminé à la faire sienne (cf. manga). Le DA est bcp plus edulcoré. Je voulais que cette fois, elle ne fuie pas et qu'elle se défende, que la situation se retourne contre son agresseur et qu'elle en ressorte victorieuse. Voilà pourquoi elle parvient à s'en remettre rapidement car elle a vaincu son agresseur et l'a mis au tapis, comme le gros tas d'excréments qu'il est !

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Elle s'en était échappée, épouvantée et incapable par la suite d'en parler à qui que ce soit. Seuls Albert puis Terry avait été mis dans la confidence mais elle en avait édulcoré le récit pour ne pas les affoler. C'était une blessure intime qu'elle ne se sentait pas le courage de partager…

y'aurait-il autre chose???
Je voudrais connaître ton ressenti quand tu as écrit tout ce chapitre déjà en le lisant j'avais le cœur qui battait à Mille à l'heure alors que ça n'était pas moi qui me faisait agressé, alors toi qui l'a écrit je n'imagine pas ça a dû être dur surtout de te mettre dans la tête d'un pervers-violeur comme Rodolphe !????
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Ses mains répugnantes glissèrent sur ses fesses et d'un coup sec, il arracha le lien qui retenait son panty.

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Leurs vêtements déchirés et leurs blessures au visage témoignaient de la violence qui s'était déchainée dans la pièce.

Donc peux-tu être plus précise ?? C'est à dire Candy à moitié dénudée ? Et après ça, la Duchesse qui ose encore défendre son psychotique de fils!!!!! Incroyable ! J'ai aimé la réaction du Duc qui désavoue son fils , le déshérite, et le chasse de cette famille et il propose à Béatrix de le suivre si elle n'est pas contente de son sort! Excellent Leia ! Excellent !

La duchesse refuse l'évidence et continue à défendre son fils. On voit ça tous les jours. Combien nombre de violeurs sont de gentils fils ou voisins ?
Candy ne voulait pas revivre ce qu'elle avait vécu avec Daniel. Ce dernier l'avait en plus trompée en lui faisant croire qu'il était Terry. Rodolphe a le même comportement en la surprenant par derrière. Ce dernier, contrairement à Daniel qui est une mauviette, est violent, agressif et n'hésite pas à frapper Candy. Il mérite une vraie raclée, tout autant que ces types qui frappent des femmes sans défense. Je voulais que Candy ne soit pas une victime mais une guerrière.

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Chapitre 21, tu nous offres via les souvenirs de Terry, son point de vue sur l'agression de Candy, je trouve ça très bien d'avoir le ressenti de Terry, puis le soutien de John et Humphrey,chez qui ils trouvent refuge, c'est est le bienvenue, je trouve qu'ils forment un très beau couple ! Puis Terry veut rendre la monnaie de sa pièce à Terry et là Terry à une belle réaction sans violence juste la menace au-dessus de l'eau !!! Bravo à toi et l'échange entre Carson et Terry qui s'en suit: divin, j'ai aussi trouvé que Terry s'était montré noble ! Et Candy ayant peur de ce qu'il pourrait faire à Rodolphe se précipite pour le rejoindre, top! Mais je suis surprise, je m'attendais à ce que Candy soit dans un état catatonique après son agression, Terry aussi je pense, et non elle là, présente pour Terry ! Décidément elle m'étonnera toujours par son courage et sa force!

Candy est avant tout inquiète pour Terry car elle a peur qu'il ait commis l'irréparable. C'est pourquoi elle apparait soulagée et se contre-fiche de son propre sort.

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Chapitre 22: j'ai apprécié le tête à tête de Terry avec son père, remarquable ! C'est comme ça que je vois le Duc s'amender auprès de son fils, il viendra au mariage et à l'allusion de sa mère présente, il a l'air d'être touché, qu'attend il pour divorcer de l'autre cruche et se remettre avec son premier amour Eleanor.
Chapitre 23:
Puis le bateau, c'était très sympa! Terry qui pense que cet acteur en pince pour sa bien aimée alors qu'il en pince pour Terry et qu'il est homo , c'était très cocasse et surtout bienvenue de ta part après un chapitre lourd très lourd (l'agression), tu reviens à un ton très léger, divertissant, amusant c'est pile ce qu'il fallait pour détendre tous les esprits dont le mien qui en avait bien besoin après tout ça !
Puis après tout ça les instants d'amour entre Candy et Terry après une énième dispute...En revanche, je me pose la question si pour Candy ça n'est pas trop dur de retourner à des relations séquelles avec son homme ??? N'en garde t-elle pas des séquelles ????

On va dire qu'elle a de la ressource... ;) N'oublions pas que c'est dans les bras de terry qu'elle est. Son meilleur médicament ! Et puis comme je l'ai dit plus haut, c'est une guerriere, pas une victime.


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Chapitre 24 : ils arrivent enfin au port de New-York et sont accueillis par une pluie de journalistes qui leur apprennent qu'Albert est hospitalisé ! Candy très inquiète, se voit confirmé l'information par Annie et Archie.. Ils foncent en voiture à Chicago, ils roulent toute la nuit 🌃
Chapitre 25: ils arrivent à l'hôpital et sont très 😟 inquiets pour Albert dont ils attendent les nouvelles , Candy dit " - Il n'a que 38 ans... - se dit-elle - 38 ans !!!!! "
Là j'ai eu un doute! Candy et Albert ont 12 ans d'écart ???? Dans le DA ils ne semblent pas avoir plus de 7ans de différence ????? Tu peux m'éclairer ?

C'est une erreur du DA. Nagita a bien expliqué qu'ils ont onze ans d'écart. Quand il rencontre Candy il a 17 ans et elle six ans.

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Puis j'ai aimé la fin de ton chapitre en fait tu as réussi le tour de force à nous faire croire que Albert était condamné même après son opération, alors même qu'en fait Candy avait rêvé de tout ça !!! Impressionnant, je suis médusés! Et chapitre 26, Terry nous éclaire en nous racontant tout et aussiqu'Albert va s'en sortiraprèsson opération, l'évanouissement de Candy et là avant même de finir de lire ou plutôt à la fin du chapitre 25 j'ai fait ce calcul dans ma tête :
-1ère nuit d'amour au chalet de Vérone (3× l'après-midi + la nuit)
- 3/4jours à Vérone + 2/3jours pour remonter jusqu'à Londres
- +15 jours à Londres chez le Duc
- + encore 2jours peut-être avant d'embarquer
- + 7 jours de traversée
- +une nuit de voyage en voiture de New-York à Chicago
= 30 jours sont passés minimum
Et j'en suis arrivé à la conclusion qu'elle était enceinte et que l'évanouissement c'était ça !!!! Et bingo, quand j'ai fini de lire ton dernier chapitre, j'étais en joie et trop heureuse d'avoir deviner tes intentions sur Candy .

Félicitations Sherlock ! ;)

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Par contre, je me pose vraiment la question elle serait enceinte d'un mois environ, ? Elle a dormi toute la journée donc le médecin n'a pas pu lui posé de questions sur son éventuel état alors à moins qu'il ne l'est examiné gynécologiquement parlant je ne vois pas comment il pourrait aboutir au diagnostic de grossesse ???
J'ai regardé sur internet et les premières prises de sang pour diagnostic de grossesse était en 1928!?

La poitrine change très vite d'aspect, les muqueuses vaginales aussi. Un médecin éclairé peut rapidement faire un diagnostic sans prise de sang. :diable13:

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Sinon pour la façon dont Terry l'annonce à Candy, ça m'a fait tellement que j'en ai pleuré !! Mais tu as écrit fin de chapitre 26???? Y'aurait-il un chapitre 27 par hasard en préparation ??? J'aimerais tant on a beaucoup de mal à se détacher de ton histoire magnifique !

Oui bien sûr, il est commencé mais un triste évènement familial a retardé mon écriture et freiné mon inspiration. Mais ça va venir, promis !

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Les seuls bémol à ta fic que j'ai moins aimé c'est le passé sexuel de Terry (j'aurais aimé qu'il se réserve pour sa belle même si ça paraissait impossible à l'époque pour lui ,séparée de Candy à jamais etc...), et biensure la vilaine agression de Candy par Rodolphe, ce sont les deux choses que je n'ai pas aimé.

Je ne voyais pas Terry vierge jusqu'à 28 ans, c'est vraiment pas crédible. Quant à Rodolphe, c'est arrivé au moment de #metoo et je voulais montrer une femme combattante qui se retournait contre son bourreau. :colere2:

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Mais sinon, tu as un tel talent m'a belle que tu m'éblouies à chaque fois que je te lis où te redis, donc s'il te plaît n'arrête jamais d'écrire et préviens moi dès que ou si tu sors la suite, j'aimerais tant "voir" leur mariage 💒 !
Et je m'excuse de t'avoir saoulé avec mon long très long commentaire !!!! Mais j'avais vraiment besoin de te livrer ce que j'avais ressenti en te lisant...
C'était très agréable de te lire, j'ai passé des moments magiques !
A très bientôt
Françoise

Merci beaucoup Françoise et merci aussi à Nolwenn que je devrais je crois engager comme agent. ;)
Ne t’inquiète pas, chaque fois que j'écris un nouveau chapitre, il apparait sur le forum ou sur wattpad. Je te remercie encore pour ton message qui m'a réchauffé le coeur et motivée pour la suite. A très bientôt ! <3 <3 <3
view post Posted: 1/5/2021, 09:57 Commentaire pour Lettres à Juliette - Commentaires pour les Fanfictions
QUOTE (Caroussel @ 1/5/2021, 00:25) 
Leia, quelle merveilleuse suite, tant de rebondissements et de suspens, nos deux héros amoureux et vont ils enfin savourer ce début de bonheur qui se profile enfin? 🤗👏😏

Merci Caroussel! :merci: Je pense qu'ils sont sur la bonne voie.... :danse2:
view post Posted: 21/4/2021, 15:00 Commentaire pour Lettres à Juliette - Commentaires pour les Fanfictions
Merci à toutes pour vos commentaires. La fin approche pour "Lettres à Juliette". Merci encore pour votre soutien pendant toutes ces années malgré ma lenteur et ma paresse. :love2:
view post Posted: 11/4/2021, 12:24 Lettres à Juliette - Fanfics pour tous les âges

Chapitre 26





- Candy, Candy, mon amour, réveille-toi, je t’en supplie !

C’était la voix de Terry, proche et lointaine à la fois, qui bourdonnait à ses oreilles. Sa tête était lourde et elle avait du mal à reprendre ses esprits.

Candy, Candy !... - insistait-il en la secouant doucement.

Elle battit lentement des paupières, enveloppée dans un brouillard cotonneux qui se dissipait peu à peu, libérant ses pensées en sommeil. Elle réalisa qu’elle était dans un lit, dans une pièce médicalisée qui n’avait plus rien à voir avec le bureau du docteur Walker. Que faisait-elle là ?...

Terry était assis sur le bord du lit à côté d’elle.

Haaaaa ! - s’écria-t-il avec un soupir de soulagement - Tu te réveilles enfin, mon aimée ! Je me suis tellement inquiété pour toi !
Terry…. - murmura-t-elle en tendant faiblement le bras vers lui .
Tout va bien, ma chérie… - fit-il en portant sa main à sa bouche et en l'embrassant tendrement - Tu étais en train de faire un cauchemar. C’est fini à présent…
Un cauchemar ? - fit Candy, en fronçant les sourcils d’incompréhension.
Oui ma chérie, tu criais et pleurais tant que j’ai dû te réveiller…

Il l’aida à se redresser et tapota avec attention l’oreiller derrière elle.

Qu’est ce que je fais ici ? Où est Albert ??? - demanda-t-elle en tournant la tête de tous les côtés. Elle repoussa la couverture qu’on avait posée sur elle, essaya de se lever mais dut se rasseoir, prise de vertiges.
Tssss, tssssss !... répondit Terry en la retenant par les épaules - Il faut te ménager…

Mais devant son regard insistant, il ajouta :

- Rassure-toi, Albert va bien. On l’a ramené dans sa chambre…

A ces mots, elle se revit dans le bureau du docteur Walker. L’annonce qu’il lui avait faite, cruelle, lui revint alors en mémoire et elle éclata en sanglots.

Albert, mon Dieu, mon pauvre Albert !... - gémissait-elle, le visage enfoui dans le creux de ses mains.

Terry fronça les sourcils d’étonnement et se rassit à côté d’elle.

Pourquoi te mets-tu dans cet état, mon amour ? - fit-il en la prenant dans ses bras - Albert va très bien !

Elle leva la tête, et lui lança sur un ton de reproche :

Bien ??? Comment peux-tu dire cela alors qu… alors qu’il est perdu ?!!!
Perdu ???? Mais qui a bien pu te mettre cette idée folle dans la tête ?
Le docteur Walker, voyons !!! - s’écria-t-elle, exaspérée - Le chirurgien qui l’a opéré et qui m’a reçue dans son bureau tout à l’heure !!!
Mais voyons, Candy, ce n’est pas possible ! Tu n’as pas pu rencontrer le docteur Walker…
Et pourquoi donc ???
Parce que tu dors depuis ce matin dans cette chambre !...

Candy resta interdite pendant quelques secondes, décontenancée par la réplique de Terry.

Rappelle-toi… Nous sommes allés nous promener ce matin dans le parc. Puis au bout d’un moment, tu t’es sentie mal et tu t’es évanouie dans mes bras…

Devant l’air déconcerté qu’elle lui renvoyait, il poursuivit :

On t’a transportée dans cette chambre puis on t’a couchée dans ce lit. Peu après, un docteur, dénommé Walker, mais qui n’est en rien chirurgien, est venu t’examiner. Il t’a diagnostiqué un épuisement nerveux sévère et a conseillé beaucoup de repos…
Je dors donc depuis ce matin ? - demanda-t-elle, incrédule, tandis que des images diffuses du récit de Terry commençaient à se concrétiser dans son esprit.
Oui, mon aimée… Georges et moi ne t’avons pas quittée des yeux depuis…
Je n’ai… Je n’ai donc pas rencontré le chirurgien qui a opéré Albert ?
Non, ma douce... Tu dormais si bien que je n’ai pas voulu te réveiller. Nous t’avons juste abandonnée quelques minutes pour discuter dans le couloir avec le docteur Bloom, le chirurgien qui a opéré Albert. Il nous a fait part de sa grande satisfaction. L’opération s’est très bien déroulée. Il a pu enlever l’excroissance qui faisait pression sur le cerveau. Il pense que c’est une lésion qui remonte à l’accident qu’Albert avait eu en Italie. Ce traumatisme qu’il avait subi à la tête avait été traité avec les moyens du moment et n’avait pas pu être soigné complètement. C’est manifestement ce qui a provoqué quelques années plus tard cette complication.

Candy se rappelait très bien ce triste épisode où, jeune élève-infirmière, elle avait recueilli un Albert blessé et inconscient. Ce patient 0 dont personne ne voulait s’occuper et dont elle avait pris soin, oeuvrant durant de longues semaines à son bon rétablissement. Il lui avait fallu du temps pour retrouver la mémoire, mais par la suite, il n’avait jamais semblé souffrir de séquelles…

Tu es sûr d’avoir bien compris ce que t’a dit le docteur ? - fit-elle, sceptique - Al… Albert n’a pas de cancer ?
Non… - répondit Terry en posant une main affectueuse sur sa joue - Tu as juste fait un très mauvais rêve, mon aimée… Albert va s’en sortir… Le docteur Bloom est très optimiste !

Candy sentit le poids énorme qui l’étouffait sortir violemment de ses entrailles et poussa un énorme soupir de soulagement.
Oh, Terry ! - s’écria-t-elle en se jetant dans ses bras - Si tu savais, c’était horrible !!! Cela semblait si réel ! J’ai vraiment cru que j’allais mourir de chagrin !!!

Il la pressa fort contre lui, caressant tendrement ses cheveux. Elle sanglotait, de joie cette fois.

Tout va bien, mon amour… Calme-toi… Tu étais si inquiète que ton esprit t’a joué un bien mauvais tour… Rassure-toi… Tout va bien se passer à présent. Nous allons tous être très heureux d’autant plus que...

Il s’écarta d’elle. L’émotion se lisait sur son visage. Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas ce trouble indéfinissable qui s’emparait soudain de lui et qui brouillait son beau regard de larmes.

Terry… - fit-elle, inquiète. Elle ne l’avait jamais vu aussi bouleversé... Mais quand il posa sa main sur son ventre, le recouvrant de toute sa chaleur, un sentiment de plénitude l’envahit… Et elle comprit…

Elle écarquilla les yeux, et le fixa, incrédule. En réponse, il hocha la tête et lui sourit, de ce sourire ému qu’elle lui découvrait, le sourire d’un homme qui va devenir père… Il essaya de se ressaisir, ne pouvant réprimer un soupir frémissant mû par le sentiment de fierté qui l’envahissait, tel un point final au destin misérable contre lequel ils avaient tant lutté… Le bonheur était là, devant lui. Il s’appelait Candy Neige André, protectrice du plus précieux des trésors, le leur… Un frisson de victoire le parcourut, ravivant les larmes qui jouaient devant ses yeux. Elle esquissa un geste vers lui, qu’il accueillit d’une main fébrile, et, l’attirant vivement à lui, il lui plaqua un baiser furieux sur les lèvres…

Fin du chapitre 26

view post Posted: 6/4/2021, 21:31 Lettres à Juliette - Fanfics pour tous les âges

Chapitre 25



Ils n'étaient pas plus tôt dans la voiture que Candy réalisa l'état avancé de la grossesse d'Annie. Elle était tellement choquée par ce qu'elle venait d'apprendre sur Albert, qu'elle n'avait même pas remarqué le gros ventre de son amie.

- Tu ne peux pas faire une aussi longue route dans ton état ! Tu dois retourner à l'hôtel et te reposer.

- Je vais très bien, je t'assure, Candy.

- Tu es enceinte, Annie ! Et ce n'est pas bon pour toi de faire un si long trajet ! Je refuse que tu prennes ce risque !

- Mais non, je peux très bien....

- Je t'en supplie, Annie !... - l'interrompit Candy, la mâchoire serrée. Le ton qu'elle avait employé, empreint de colère et de désespoir, ne laissait aucune équivoque. Il valait mieux céder...

- Soit... - fit Annie en soupirant – Nous prendrons le premier train demain... Et avec couchette !... - ajouta-t-elle avec un demi-sourire. A ces mots Candy émit un grand soupir de soulagement et prit la main de son amie qu'elle embrassa avec reconnaissance.

- Merci pour ta compréhension, mon amie. Je n'aurais pas tenu cinq secondes de plus. Ne m'en veux pas. Je suis déjà au bord de la crise de nerfs quand je pense à Albert. Je ne peux pas m'inquiéter pour toi aussi, pas maintenant...

De grosses larmes roulèrent sur ses joues et elle éclata en sanglots. Assis en face d'elle, Terry lui prit les mains et les serra très fort. Il aurait donné n'importe quoi pour faire accélérer le temps et faire qu'ils soient déjà au chevet de leur ami. Un sentiment d'impuissance et d'injustice montait en lui, ne faisant qu'accroitre son désarroi.

Discrètement, Archibald fit un signe de tête au chauffeur qui détourna sa route en direction de leur hôtel. La séparation fut brève, sans grande effusion, avec la promesse de se donner des nouvelles au plus vite.

Comme l'avait promis Archibald, Chicago fut atteint au petit matin en dépit des quelques arrêts nécessaires pour s'approvisionner en carburant mais aussi pour changer de conducteur. Le pauvre chauffeur aussi professionnel qu'il fût, ne pouvait rouler douze heures à la suite sans un peu de repos, c'est pourquoi, pour plus de sécurité, Terry lui avait proposé, puis insisté pour le remplacer. Ils avaient donc alterné régulièrement, s'octroyant quand la route le permettait, quelques pointes de vitesse.

Candy était dans un tel état de nervosité qu'elle avait fini par accepter le calmant qu'Annie avait confié à Terry en prévision, ce qui lui avait permis de dormir quelques heures. Elle avait rouvert les yeux en approche de Chicago.

- Nous voilà enfin arrivés ! - se dit-elle en se redressant. Mais à mesure que son esprit s'éveillait, le sentiment d'angoisse qui l'avait habitée tout le long du trajet reprit en vigueur, oppressant, crispant chacun de ses muscles à l'en faire grimacer de douleur.

- Tu ne te sens pas bien, mon aimée ? - demanda Terry, le front plissé d'inquiétude.

- Je me sentirai bien mieux quand je serai auprès d'Albert... - fit-elle dans un souffle en tournant la tête vers la vitre. Elle ne pouvait croiser le regard de Terry de crainte d'y lire son propre tourment, les mêmes incertitudes. Dans quel état allait-elle le retrouver ? Serait-il à jamais cloué dans ce lit, inerte comme une plante verte ? Dans l'exercice de son métier, elle en avait vu si souvent dans ce cas... Elle savait aussi très bien que bon nombre ne récupéraient jamais et s'éteignaient peu à peu comme une chandelle... Non, non ! Cela n'arriverait jamais à Albert ! Elle se battrait pour lui, s'occuperait de lui jour et nuit, et il redeviendrait le Albert fort et courageux qu'elle avait toujours connu, celui qui l'avait toujours soutenue et protégée, comme un grand frère, comme un père... Non, jamais elle n'accepterait de le perdre !!!

De grosses larmes brûlantes roulèrent sur ses joues et un soupir tremblotant s'échappa de sa bouche. La main de Terry se posa sur la sienne qu'elle accueillit avec un triste sourire.

- Ne perds pas espoir, Candy... - fit-il, de sa voix douce – Il en a vu d'autres, tu le sais. Il s'en remettra...

Candy hocha tristement la tête et se tourna de nouveau vers la vitre, le regard perdu. Les paroles de Terry se voulaient encourageantes mais ne pouvaient l'empêcher d'imaginer le pire. Décidément, dès qu'un peu de bonheur prenait place dans sa vie, un triste évènement venait tout gâcher, comme une piqûre de rappel déterminée à lui signifier que ce que la vie lui offrait pouvait lui être retiré sans autre forme de procès. Cette vie si souvent cruelle et injuste avec elle.... Elle pensait avoir mérité un peu de répit après tout ce qu'elle avait traversé, et voilà que l'épée de Damoclès tremblait une nouvelle fois au-dessus de sa tête...

- Cela prendra-t-il fin un jour ? - se dit-elle, tristement - Quand pourrais-je enfin être heureuse avec ceux que j'aime ?

La main de Terry serra un peu plus fort la sienne. Elle posa sa tête contre son épaule et ferma les yeux, le corps secoué de spasmes nerveux. Enfermés depuis des heures dans cet habitacle, aussi luxueux fut-il, il restait une prison mobile, qui bien que les rapprochant à chaque minute de leur destination, ne dépassait pas aux yeux de Candy, la vitesse de celle d'une tortue.

*********************



Au bout d'une interminable demi-heure, ils arrivèrent devant l'hôpital. Le chauffeur avait à peine posé un pied hors du véhicule que le jeune couple se trouvait déjà à l'extérieur. Sans attendre, ils montèrent quatre à quatre les marches, tirèrent avec autant d'empressement la grande porte et se retrouvèrent dans le hall d'accueil, vierge de monde en cette heure matinale. Un homme assis sur une banquette se leva alors en les apercevant.

- Mademoiselle Candy, monsieur Terrence ! Je vous attendais ! - fit George en se dirigeant vers eux - Monsieur Archibald m'a prévenu de votre arrivée.

- Où est Albert ??? - s'écria Candy, oubliant toute forme de politesse. Elle n'avait vraiment pas de temps à perdre !

Georges ne s'en offusqua point, comprenant tout à fait l'impatience de la protégée de son maître. Néanmoins, il devait l'informer de certains détails dont il ne voulait pas parler devant le malade.

- Il faut que je vous dise, mademoiselle.... L'état de santé de monsieur William est très préoccupant. Les médecins ont prévu de l'opérer ce matin à la vue des dernières radiographies...

Le sol sembla s'échapper sous les pieds de la jeune femme.

- De... De quoi souffre Albert ? - parvint-elle à prononcer - Je vous en prie, ne me cachez rien? Je veux la vérité.

George baissa les yeux et répondit d'une voix étranglée.

- Il a une tumeur au cerveau...

- Une tumeur, mon Dieu !!! - gémit Candy, horrifiée, en portant une main à sa bouche.

- C'est ce qu'ils ont découvert sur les radios... - répondit George en soupirant - Ils vont l'opérer ce matin pour déterminer sa dangerosité et essayer de l'ôter...

- Je ne comprends pas, Georges ! Albert avait l'air en forme quand je suis partie ! Cette tumeur n'est pas apparue comme par magie !

- En effet, mademoiselle... Pour tout vous dire, votre père souffrait depuis quelques mois de très douloureux maux de tête qui l'handicapaient énormément. Mais vous le connaissez, il n'en avait parlé à personne, ni à son médecin, ni à moi, se contentant de prendre quelques pilules qui le soulageaient momentanément. Puis sa main s'est mise à trembler. Il n'a pas pu me le cacher bien longtemps. C'est là que j'ai insisté pour qu'il voie un spécialiste, lequel a remarqué une tache sur la radio de son cerveau mais trop petite pour que l'on risque une intervention. Il fallait donc attendre qu'elle grossisse et malheureusement, c'est ce qui est arrivé. Son état a empiré rapidement : tremblements, raideurs, malaises qui par chance ne se produisaient que lorsque nous étions seuls... Jusqu'à ce qu'il s'effondre avant-hier dans son bureau et qu'il ne reprenne pas connaissance...

- Mon Dieu, Albert ! - sanglotait Candy, en secouant la tête - Ce n'est pas possible, cela ne peut pas être aussi grave !...

- Il ne faut pas perdre espoir, mademoiselle... - dit Georges en lui prenant les mains et les serrant très fort - Nous en serons un peu plus après l'opération... D'ici là....

- D'ici là, il nous faut attendre... - murmura-t-elle, d'une voix cassée par le chagrin - Attendre...

Intérieurement, un sentiment profond de rage contenue grandissait et menaçait d'exploser. Elle avait envie d'hurler !...

- Menez moi à lui, tout de suite !!!

- Suivez-moi, je vous prie...

Leurs pas rapides résonnaient sur le sol carrelé, croisant en chemin ceux du personnel qui prenait la relève de l'équipe de nuit, et qui regardait passer d'un air interrogatif ce trio bien empressé de si bon matin.

Parvenus devant la chambre d'Albert, Candy eut un instant d'hésitation.

Dans quel état allait-elle le retrouver ? Le supporterait-elle ?

D'une main fébrile, elle poussa la porte qui s'ouvrit sur une chambre de taille moyenne à l'aménagement très sommaire. Albert se trouvait là, allongé sur un lit à côté d'une fenêtre avec vue sur le parc. Un long tuyau partait de son bras jusqu'à une bouteille suspendue au-dessus de lui. Il semblait si fragile...

Candy s'approcha, la vue brouillée de larmes. Il était si pâle... Elle s'agenouilla à côté de lui et lui prit la main.

- Albert... C'est moi, Candy... - fit-elle d'une voix chevrotante - Je suis de retour.... Je ne vais plus te quitter. Quand tu te réveilleras, je serai là, je te le promets...

Mais Albert ne réagit pas, prisonnier du sommeil profond dans lequel il était plongé. Le coeur de Candy se serra de plus belle devant son impuissance à le ranimer. Naïvement, elle avait pensé qu'en sentant sa présence, il se serait immédiatement réveillé ou aurait tout au moins esquissé un geste vers elle. Mais la réalité était tristement tout autre...

Etrangement, quand l'équipe d'infirmiers apparut dans la pièce pour le conduire en chirurgie, elle se sentit soulagée. On allait l'opérer, le soigner, et elle le retrouverait comme avant, comme au moment où elle l'avait quitté avant de partir pour l'Europe...

Si elle n'était pas partie, si elle était restée avec lui, si....

Elle avait dû parler à voix haute car Terry la fit se tourner vers lui et prit son visage entre ses mains.

- Chasse ces pensées de ton esprit, mon aimée ! Je t'en supplie !...

Il avait dit cela sur un ton tellement désespéré qu'elle s'était jetée à son cou en sanglotant.

- Pardonne-moi mon amour, pardon !... Je me sens si perdue !...

- Tu n'es coupable de rien... Je t'en prie, ne te rends pas responsable de son état... Tu n'aurais rien pu faire... Et puis...

Il la serra plus fort contre lui.

- C'est ce qu'il voulait... Que nous nous retrouvions... Ne gâchons pas ce que nous avons si durement acquis...

Elle opina, la tête enfouie dans son épaule tout en pleurant.

- Oui, oui, tu as raison. Pardon, pardon !...

Elle se redressa, le visage baigné de larmes.

- Ne va pas croire que... que je regrette.... Non !... Mais j'ai si peur, Terry ! Oh oui, j'ai si peur ! - fit-elle en redoublant de sanglots contre lui.

Pendant de longues minutes, ce dernier la tint dans ses bras, caressant son dos, ses épaules, murmurant des paroles apaisantes qui peu à peu calmèrent ses pleurs. Lui seul, par sa seule présence, avait ce pouvoir d'adoucir sa peine et d'alléger son coeur. Cet homme, qui dans quelques semaines, deviendrait celui qui prendrait soin d'elle pour le restant de leurs jours, son mari aimant et protecteur, à l'issue d'une union pour laquelle Albert avait tant œuvré... Tout devint alors limpide dans l'esprit de Candy et un cri étouffé s'échappa de sa gorge sous le coup de l'émotion qui la traversait.

Albert savait... Il savait qu'il était malade et voulait mettre de l'ordre dans sa famille avant de... de...

Elle secoua la tête, refusant cette pensée terrible qui s'imposait à elle...

- Je voudrais aller marcher... - fit-elle la gorge nouée. Il fallait qu'elle sorte d'ici avant de devenir folle !...

- Je t'accompagne... - fit Terry tout en jetant un oeil discret vers Georges qui acquiesça.

- Prenez tout votre temps. S'il se passe quelque chose, je vous avertirai...

Le jeune couple sortit de la chambre et se dirigea vers le parc qui entourait le bâtiment. Quelques patients avaient déjà pris place sur des bancs, le visage tourné vers la lumière du matin qui scintillait à travers le feuillage des arbres centenaires. Il faisait bon, on entendait le concert joyeux des oiseaux qui s'éveillaient, le frétillement des grosses carpes du bassin central, la douce mélodie de l'eau qui s'écoulait dans la fontaine toute proche... Tout était si calme et apaisant, et pourtant rien n'aurait pu calmer le bouleversement intérieur qui agitait Candy.

- Comment vais-je pouvoir attendre ainsi sans pouvoir rien faire ??? - se disait-elle. Perdue dans ses pensées, elle se laissait guider par le bras de Terry, indifférente à tout ce qui se passait autour d'elle. Elle n'était plus capable de penser sereinement, son esprit tournant en boucle tandis que l'angoisse la taraudait. Terry devinait sans peine son inquiétude et tentait de faire diversion, essayant de capter son intérêt sur le paysage environnant. Mais il savait qu'il ne la retrouverait dans un état normal que lorsqu'Albert reviendrait de son opération, et surtout quand ils auraient le retour du chirurgien...

Cette attente dura de longues heures, et ce ne fut qu'en début d'après-midi qu'une infirmière vint leur apporter les premières nouvelles.

- L'opération s'est bien passée. Monsieur André est pour l'instant en salle de réveil et devrait être reconduit dans sa chambre dans peu de temps. Le docteur Walker ne va pas tarder à venir vous voir...

- Je vous en prie ! - fit Candy, tremblant d'impatience - Dites-lui de faire au plus vite ! Nous n'en pouvons plus d'attendre !

- Ne vous inquiétez pas, il ne va pas tarder.

L'infirmière quitta la pièce puis contre toute attente, réapparut quelques minutes plus tard, la mine soucieuse.

- Mademoiselle André, le docteur Walker souhaiterait s'entretenir avec vous dans son bureau. Veuillez me suivre s'il vous plaît...

Les sourcils froncés d'interrogation, Candy se leva. Elle posa un regard inquiet sur Georges et Terry qui ne semblaient pas plus rassurés qu'elle. Elle se raidit. Il effleura sa main tandis qu'elle passait devant lui, puis la regarda s'éloigner, la gorge sèche et le coeur empli d'angoisse...

*************************



Le docteur Walker était en train de rédiger son compte-rendu quand l'infirmière fit entrer Candy dans son bureau. C'était un homme d'une cinquantaine d'années, de taille moyenne et aux larges épaules. Une petite moustache aux coins recourbés lui donnait des airs étranges d'écrivain mondain croisé avec un joueur de rugby. Mais les nombreux diplomes qui tapissaient les murs, témoignaient de l'excellence de sa qualification. Il leva les yeux vers Candy, et le regard direct et déterminé qu'il lui adressa la rassura. Avec lui, elle allait savoir ce qu'il en était vraiment de l'état d'Albert...

- Asseyez-vous mademoiselle, je vous en prie... - fit-il en lui indiquant un fauteuil devant lui. Elle prit place docilement, le coeur battant à tout rompre. L'inquiétude et le manque de sommeil avaient figé ses jolis traits, et ses lèvres, tremblotantes, menaçaient à tout moment de rompre sous le poids des sanglots qu'elles retenaient.

Malgré l'expérience des années, Theodore Walker ne s'était jamais habitué aux visages dévastés des familles qu'il rencontraient. Le temps l'avait endurci mais il n'en restait pas moins désarmé, chaque cas bien que souvent similaire par sa nature, se distinguant des autres par le pronostic qu'il lui portait.... Une tâche presque ordinaire mais toujours terriblement ardue... Manipulant nerveusement son stylo à réservoir, il cherchait ses mots, ceux qui seraient les plus appropriés pour décrire la situation.

- Je vous ai fait venir dans mon bureau, mademoiselle André, car je préférais m'entretenir avec vous seul à seul. J'aurais pu le faire avec monsieur Georges, l'assistant de votre père, mais vous êtes sa fille, et c'est à vous qu'il revient d'être informée en priorité...

Il avait délaissé son stylo. Une tension extrême s'était abattue dans la pièce. Il posa ses avant-bras sur le bureau, joignit ses mains, et lâcha enfin, sur un ton sec et maladroit malgré toute la bienveillance qu'il éprouvait envers la jeune femme aux yeux larmoyants assise en face de lui.

- Je ne vais pas vous mentir, mademoiselle André... Nous avons pu ôter la plus grosse partie de la tumeur qui compressait le cerveau de votre père mais...

- Mais ?... - fit Candy, retenant son souffle.

- Mais ce n'est qu'un répit...

- Que... Que voulez-vous dire ?...

- Je veux dire qu'il est impossible d'ôter la tumeur dans sa totalité... Elle va malheureusement se développer de nouveau...

- Pardon docteur, mais.... - l'interrompit Candy, fébrile - Même si elle devait regrossir, vous pouvez toujours la réduire et permettre qu'elle se maintienne ainsi...

- Malgré mes efforts, et même si j'en enlève une partie à chaque fois, elle va s'étendre peu à peu et...

- Mais... - gémit la jeune femme, dont la voix s'envolait dans les aigus - Il existe un traitement à cela, n'est-ce pas ?

- La tumeur est en analyse au labo, mais vu son aspect, je peux déjà en déduire que nous avons affaire à une tumeur maligne qui, je le regrette, est... incurable...

- Vous voulez dire que.... que mon père est... PERDU ?!!!!

Elle s'entendit prononcer ces paroles comme si c'était une autre personne qui les disait, comme si elle était spectatrice de cette scène cauchemardesque. Tout était bloqué dans sa tête. Ses oreilles sifflaient d'hyperventilation. Elle voyait le médecin lui parler mais sa voix lui revenait déformée, comme si on lui avait plongé la tête sous l'eau. Ce n'était pas possible, elle allait se réveiller !!!

- Je suis vraiment désolé... - fit le docteur en baissant les yeux d'embarras - S'il y avait une chance, même infime, de le sauver, je vous le dirais... Malheureusement, la maladie de votre père est déjà trop avancée...

- Je ne comprends pas... Je ne comprends pas... - répétait Candy en secouant la tête - Il y a quelques semaines encore il paraissait en pleine santé !

- Sur les populations jeunes comme votre père, ce cancer se développe très vite... Et quand on le détecte, il est déjà trop tard...

Comme sous l'effet d'un coup de poignard, Candy poussa un cri de douleur, pliée en deux sur le fauteuil. C'était comme si des dizaines de lames la traversaient tant son corps n'était plus que douleurs et larmes. Elle voulait hurler mais sa gorge restait nouée, la laissant à bout de souffle. Au fond d'elle, elle savait qu'il n'y avait plus d'espoir, une certitude intime qui l'avait hantée depuis leur départ de New-York, comme si le malheur qui s'abattait sur elle ne lui laissait aucune possibilité de douter, si coutumier du fait qu'il était avec elle, la sidérant par sa soudaine cruauté et l'abandonnant à l'immensité de son chagrin.

A une vitesse fulgurante, un flot d'images et de souvenirs défilaient dans son esprit, pour s'évanouir aussi vite qu'ils étaient venus : sa première rencontre avec Albert sur la colline de Pony... Les traits juvénile du beau jeune homme qu'il était en devenir, vêtu du costume traditionnel écossais, avait charmé la petite fille qu'elle était et influencé par la suite son choix de partir vivre chez les Legrand, ce qui lui avait permis de faire la connaissance d'Anthony, son premier grand amour... Puis monsieur Albert le vagabond, celui qu'on chassait sans ménagements des terres de Lakewood, l'amoureux de la nature et des animaux, celui qui l'avait sauvée des eaux déchaînées de la rivière, puis plus tard des griffes de Daniel qui avait jeté son dévolu sur elle. Cet Albert dont elle avait pris soin à Chicago, cet ami si proche au point de l'aimer comme un frère, cet homme si secret qui avait pourtant toujours fait partie de sa vie, ce grand oncle William qui l'avait prise sous sa protection jusqu'à lui donner son nom. Cet homme qu'elle aimait comme un père, cet homme, dont la présence et le soutien si précieux la maintenaient en équilibre, son Albert, allait disparaître, et ne laisser à la place que le vide de l'absence, cette absence qu'elle connaissait si bien et dont la seule évocation la faisait trembler d'horreur...

- Il n'a que 38 ans... - se dit-elle - 38 ans !!!!! Il a encore toute la vie devant lui, tant de choses à faire et voilà que... que.... C'est tellement injuste ! Oh mon Dieu, Albert, comme je suis malheureuse pour toi !...

Le visage de gisant qu'elle avait découvert dans la chambre contrastait tant avec celui de l'Albert qu'elle avait laissé avant de partir pour l'Europe. Elle se remémorait son sourire bienveillant, ses yeux si clairs brillants de malice tandis qu'il l'accompagnait à la gare. Ses paroles encourageantes et rassurantes alors qu'elle rechignait encore sur le quai à laisser le docteur et ses mères se débrouiller sans elle. Car il savait tout déjà de son destin et du bonheur des retrouvailles qui l'attendait. Il avait tout prévu, n'ignorant peut-être pas que son temps était compté et qu'il fallait faire vite...

- Combien... Combien de temps lui reste-t-il ? - parvint-elle enfin à prononcer.

- Six mois, un an dans le meilleur des cas... - répondit le chirurgien en soupirant tristement.

- Six mois... - murmura Candy d'une voix morte, les yeux baissés sur ses mains qui tremblaient sur ses genoux. Sa vue recommença à se troubler de larmes, et un sanglot libérateur s'échappa de sa poitrine.

- Avec beaucoup de soin et de repos, il pourra peut-être vivre quelques mois de plus... - fit le médecin, cherchant à provoquer l'espoir dans ce jeune coeur en souffrance qui gémissait devant lui. Mais il devait manquer de conviction car elle leva les yeux sur lui, et lui demanda d'une voix étonnamment affirmée :

- Comment cela va-t-il évoluer ? Va-t-il souffrir ?

- Nous ferons de notre mieux pour qu'il souffre le moins possible...

- Docteur Walker, j'insiste ! Comment la maladie de mon père va évoluer ???

Devant le regard déterminé de son interlocutrice, le chirurgien obtempéra et se lança à contre-coeur dans le récit des différentes étapes qui jalonneraient les derniers mois d'existence d'Albert : tout d'abord la perte de motricité, puis celle de la parole, les douleurs, terribles, les pertes de conscience qui lui seraient vers la fin fatales... Il lui sembla qu'elle était en train de mourir elle aussi tant ce qu'elle entendait lui était insupportable.

- Albert, Albert va mourir !.... - se disait-elle, chaque mot se répercutant en écho dans sa tête.

Elle regarda autour d'elle. Tout avait perdu de sa forme, de sa lumière, recouvert d'un voile sombre que seul un miracle pouvait déchirer, ce miracle qu'elle avait si souvent sollicité en prières mais qui lui avait été à chaque fois refusé. Elle savait que pour Albert, on ne lui consentirait aucune exception, même si elle proposait sa vie en sacrifice, et son coeur, à bout de force, se brisa...

**************************



Terry ne savait plus depuis combien de temps il attendait dans ce couloir le retour de Candy. Les yeux rivés sur la porte du bureau du docteur Walker, il faisait les cent pas, son coeur sursautant au moindre bruit ou mouvement qu'il décelait derrière la cloison. Soudain, la porte s'ouvrit alors qu'il se trouvait à quelques mètres en recul. Elle apparut dans l'encadrement. Elle avança, chancelante et tourna un visage perdu dans sa direction. Un frisson glacé parcourut tout son être. Il avait compris...

Candy... - murmura-t-il, la gorge nouée.

Elle ne répondit pas, le fixant de son regard vide, muette, ses lèvres entrouvertes ne laissant s'échapper aucun son... Elle fit un geste vers lui et dans un sursaut d'énergie esquissa un pas pour le rejoindre. Puis sa tête bascula en arrière et elle s'effondra dans ses bras qu'il avait tendus en se précipitant vers elle...

Fin du chapitre 25

view post Posted: 3/4/2021, 09:19 Fanvideo de Candy et Terry - Les créations des membres
QUOTE (petiteneige2printemps @ 3/4/2021, 09:08) 
C'est une très belle histoire.
Bien entendu mon com était ironique, bien sûr que je ne t'en veux pas, mais tu m'as mise dans tous mes états.

Haha ! Tu sais que je la regarde encore de temps en temps et j'ai toujours les mêmes frissons. (Soupirs !) <3 <3 <3
view post Posted: 28/3/2021, 17:37 Fanvideo de Candy et Terry - Les créations des membres
QUOTE (petiteneige2printemps @ 28/3/2021, 09:57) 
Ah bravo, c'est malin, je n'arrête pas de pleurer. J'espère que tu es fière de toi Leia. Déjà reprendre les images de Candy et Terry, la scène que je ne peux pas regarder, tu y rajoutes la traduction de cette sublime chanson, tu m'as mise dans tous mes états ! Mais cette vidéo de demande en mariage... Je n'ai plus qu'à aller me chercher un mouchoir.
Non, je ne te remercie pas.

J'ai beaucoup pleuré aussi avec cette chanson qui est si belle et si émouvante. Je ne pouvais pas passer à côté quand j'ai découvert les paroles. C'était tellement eux !

Pour l'anecdote à propos de la video de demande en mariage, grâce à une amie, j'ai pu en savoir plus sur ce couple. Le plus beau c'est qu'ils sont concertistes, ils ont effectué une partie de leurs études en Allemagne et ils vivent maintenant en Corée. Ils sont des artistes classiques très reconnus et renommés. Sur le profil Facebook de Kim, la jeune fille, il y a même sa photo de mariée ! Trop mignon !

Le mari, Lee, joue du hautbois.
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La flutiste sur la photo du bas c'est Kim ! ^^
view post Posted: 21/3/2021, 13:59 Commentaires pour Un Passé Trop Présent - Commentaires pour les Fanfictions
QUOTE (Benedetta Sdegno1 @ 19/3/2021, 17:34) 
No, non può finire così! Troppo bella questa ff. Il seguito dove è?

Grazie per il tuo interesse Benedetta. Spero di poter riprendere a scrivere da "un passato troppo presente" quando avrò finito con "lettere a Giulietta". :)
view post Posted: 21/3/2021, 12:45 Fanvideo de Candy et Terry - Les créations des membres
Merci à toutes ! Je suis très heureuse que ma petite vidéo vous plaise. :banane: J'adore cette chanson et je suis encore étonnée que son interprète, Lee Seung Chul, l'ait choisie comme thème pour son video clip car c'est une chanson de rupture. :34: Ne comprenant pas les paroles, j'avais été emportée par la musique et m'étais dit que c'était une belle déclaration d'amour. Puis j'ai découvert la version sous titrée en français et là, je me suis dit que ça correspondait tout à fait à la scène de rupture de Candy et Terry. Je me demande si le ravissant couple de ce video clip n'est pas passé par là aussi, enfin peut-être, car d'après mes recherches cela faisait dix ans qu'ils étaient ensemble sans s'être mariés. Cette demande en mariage est tellement jolie et émouvante ! :love30: Soupirs ! Bref, grâce à eux, j'ai été très inspirée et cette musique m'accompagne régulièrement pendant que j'écris le chapitre 25. :D :love6: :love6: :love6:

La video sous-titrée en français ;)
view post Posted: 20/3/2021, 12:05 Fanvideo de Candy et Terry - Les créations des membres


Quand j'écris j'ai besoin d'un peu de musique, et j'use et abuse de ballades kpop car elles ont l'avantage de m'être incompréhensibles et donc de ne pas me distraire, mais aussi et surtout de m'emporter tant leurs mélodies sont jolies. Il y en a une en ce moment que j'ai redécouverte et que j'écoute en boucle. Quand j'ai trouvé les paroles en français, j'en ai eu des frissons tant elles étaient proches de l'histoire de Candy et Terry, et plus particulièrement de cette période troublée que fut leur séparation. C'est pourquoi, j'en ai fait une video que vous pouvez voir en cliquant sur ma page youtube ou en allant sur ma page Facebook.

Et si vous avez aimé la chanson, et que vous voulez faire marcher vos glandes lacrymales, je vous invite à regarder cette vidéo ci-dessous que le chanteur Lee Seung Chul avait créée lors de la sortie de sa chanson en 2013. C'est l'organisation d'une demande en mariage jusqu'à la déclaration finale. Je la connais par coeur et pourtant je pleure toujours autant tellement elle est jolie et émouvante. Cela fait du bien de voir des jolies choses en ces temps moroses... :)

J'espère que ce petit intermède qui m'a éloigné de Lettres à Juliette quelques jours (tout en me remotivant aussi en retour) vous aura plu. :)

view post Posted: 18/2/2021, 20:57 Les fanarts de "Lettres à Juliette" - Les Fanarts
J'ai un gros faible pour le design du DA, notamment quand Terry et Candy sont dessinés par Mitsuo Shindo. L'épisode du festival de mai par exemple, ou celui quand Candy aperçoit Terry à la sortie du théâtre à Chicago, qu'il rejoint son attelage, que Candy hurle son nom et qu'il se retourne. Le profil de Terry dans cette scène est à se pâmer !!! C'est pourquoi j'adore ta Candy version DA. Je ne me lasse pas de la regarder. Elle est comme je l'avais imaginée pour ma fic. C'est impressionnant et émouvant à la fois. Merci du fond du coeur !
view post Posted: 18/2/2021, 20:13 Les fanarts de "Lettres à Juliette" - Les Fanarts
J'adore le regard que tu lui as fait !

Edited by Leia - 18/2/2021, 20:52
view post Posted: 18/2/2021, 19:05 Les fanarts de "Lettres à Juliette" - Les Fanarts
Je suis sans voix ! C'est magnifiiiiique ! Quelle merveille !!!!
view post Posted: 18/2/2021, 18:45 Lettres à Juliette - Fanfics pour tous les âges

Chapitre 24



Cela faisait plus d'une heure que Candy et Terry occupaient une des tables du restaurant principal du paquebot, sans pour autant avoir touché à leur plat. Installés près de la baie vitrée qui donnait sur le pont, ils n'avaient de cesse de lever le nez de leur assiette à chaque apparition d'un passager dans la pièce ou d'un promeneur sur le pont, espérant voir surgir avec sa majesté coutumière celui qui occupait toutes leurs pensées depuis les évènements de la nuit.

- Je crois que c'est peine perdue... - soupira Terry en finissant par porter une tasse de café à sa bouche. Il grimaça. Le café était froid... – Il ne viendra jamais ici. Il doit se terrer dans sa chambre en attendant notre arrivée à New-York...
- Ce n'est pas étonnant vu les circonstances... Ce sont ses admiratrices qui doivent être déçues, lui qui les avait habituées à sa présence ici.

En disant cela, Candy déplaça son regard vers un groupe de jeunes femmes bien pomponnées, attablées un peu plus loin, qu'on avait l'habitude d'apercevoir à longueur de journée en périphérie de leur idole. La mine contrariée qu'elles affichaient ne laissait aucun doute sur l'objet de leur abattement. Soudain, leurs visages s'illuminèrent à la vue d'une de leurs camarades qui se dirigeait vers elles d'un pas vif.

- Alors ??? - s'écrièrent-elles toutes en choeur.
- Rassurez-vous, les amies, il va très bien ! Je viens de parler à son assistant. Monsieur Valentino souffre d'une violente migraine et préfère rester dans sa chambre.
- Hoooooo – firent-elles dans un miaulement compatissant.
- Pauvre amouuur !... - gémit une des groupies en secouant la tête.
- J'aimerais tant être à son chevet... - renchérit une autre.
- Quel soulagement ! - s'écria une troisième dans un soupir libérateur – J'étais tellement habituée à le voir déjeuner ici, que je craignais le pire ! Déjà qu'on nous avait interdit d'approcher de sa cabine hier soir !...

A ces mots, Candy et Terry échangèrent un regard complice...

- C'est vrai ! D'habitude, il nous laissait le saluer une dernière fois. Mais hier soir, son équipe nous avait bien fait comprendre de le laisser tranquille. Peut-être était-il déjà souffrant ?
- Tu dois avoir raison. Il souffrait et il voulait nous le cacher pour ne pas nous inquiéter !
- Quel homme attentionné et courageux quand même !
- Oh oui, quel hoooooooomme ! - soupirèrent-elles à l'unisson d'un air émerveillé.

Les épaules de Candy tressautèrent imperceptiblement.

- Si elles savaient !... - gloussa-t-elle – Elles ne s'en remettraient pas !...

Un sourire éloquent se dessina sur les lèvres de son amoureux.

- Quoi ? - demanda-t-elle, le sourcil arqué d'interrogation.
- Ho rien... Je trouvais qu'elles me rappelaient quelqu'un qui avait eu la même réaction hier soir...
- Tu ne vas pas me comparer à ces bécasses quand même !!!
- Je te ferais remarquer que tu as arpenté la cabine de long en large pendant dix minutes !
- Mais... Mais... C'est parce-que j'étais sous le choc !

Le sourire moqueur de Terry s'élargit de plus belle...

- Bon d'accord !... - grommela-t'elle – Je n'étais pas dans mon état normal, je l'avoue... Mais j'avais des circonstances atténuantes !...
- Je ne vais pas te contredire sur ce point... - dit-il, songeur.
- Tu sais... - fit-elle alors en lui prenant la main – Je suis soulagée moi aussi...

Elle sentit que sa main à lui tremblait sous la sienne et remarqua un voile sombre glisser sur son visage...

- C'est terminé à présent ! Tu ne le reverras pas de sitôt et si tu devais le croiser de nouveau, je suis prête à parier qu'il t'évitera comme la peste !
- Dieu m'en préserve ! Je ne veux plus jamais connaître une frousse pareille !
- Il n'y a aucune chance que cela t'arrive si tu apprends à calmer tes nerfs et par dessus tout, TA JALOUSIE !
- Je pense que je t'aime trop pour y arriver un jour... - soupira-t-il – D'ailleurs, tu devrais te dépêcher de boire ton café...
- Pourquoi ? Nous avons tout notre temps !
- Pas assez en tout cas si je veux pouvoir te faire l'amour avant que les femmes de chambre viennent s'occuper de nos cabines...

Le teint de Candy vira immédiatement à l'écarlate. Elle toussota, ayant manqué de s'étrangler avec la gorgée de café qu'elle était en train d'avaler. Elle fixait sa tasse, n'osant regarder autour d'elle, convaincue que tout le restaurant les avait entendus. D'un calme olympien, Terry l'observait, une lueur d'amusement dans les yeux. Il ne se lassait pas de la pousser dans ses retranchements et adorait l'expression offusquée qui s'était figée sur ses jolis traits. Mais soudain, elle se redressa, et relevant le menton d'un air digne, elle se leva. Puis, sans un regard pour lui, murmura discrètement en s'éloignant :

- Rejoins-moi au plus vite ! J'aurais déjà retourné la pancarte sur la poignée pour qu'on ne nous dérange pas...

*************************



Le bateau arriva au port de New-York en fin d'après-midi. C'était la cohue dans les couloirs mais aussi sur le quai. Heureusement, les premières classes bénéficiaient d'une sortie privative qui leur permettaient de quitter le bateau sans avoir à faire la queue tandis que le personnel s'occupait de leurs bagages.

Trépignant d'impatience derrière une grand-mère qui avançait très prudemment, Candy se demandait qui les attendait à terre. Peut-être Georges et Albert ? Ces deux-là ne se quittaient jamais, un vrai binôme. Ou peut-être Annie et Archibald ? Ou peut-être tous les quatre ensemble ? Elle soupira d'aise à cette évocation et s'engagea enfin sur la passerelle. Elle aperçut alors Annie et Archibald qui lui faisaient signe. Son cœur bondit de joie. Elle était si heureuse d'être de retour en compagnie Terry, l'homme qu'elle aimait depuis toujours. Après toutes ces années de souffrance, la boucle était enfin bouclée. A cet instant, elle éprouvait définitivement un bonheur incommensurable que rien n'aurait pu ternir...

A mesure qu'elle avançait, elle remarqua un groupe de photographes attroupés devant la passerelle au point d'en boucher la sortie. Elle se dit qu'ils étaient là pour Rudolph Valentino (qui n'était toujours pas réapparu), et ne s'en soucia point jusqu'à ce qu'elle les entendent hurler le nom de Terry. En quelques secondes elle réalisa qu'elle était à New-York et que leur intimité n'en serait plus une. Ici, il était une super star !

Ce dernier lui prit la main et lui chuchota à l'oreille :

- Laissons-les prendre quelques photos, nous en serons plus vite débarrassés.

Elle hocha la tête et se laissa guider par le jeune homme qui maîtrisait visiblement l'exercice. Les flashs des photographes crépitaient autour d'eux comme des feux d'artifices.

- Qui est donc cette jeune femme qui se tient à votre bras, Terrence Graham ? - demanda un reporter en brandissant son carnet de notes.

Etrangement cette fois, le jeune comédien ne s'offusqua pas de cette question particulièrement intrusive, affichant tout au contraire un visage radieux et détendu.

- Messieurs, permettez-moi de vous présenter Candice Neige André, ma fiancée...
- Votre fiancée ???? - s'écria le journaliste – Peut-on alors en conclure que vous allez prochainement vous marier ?
- Le plus tôt sera le mieux... - répondit Terry en posant des yeux amoureux sur Candy, rougissante.

A ces mots, les appareils photos se mirent de plus belle en action, dans une confusion assourdissante où se mêlaient les cris des journalistes et le bruit de leurs appareils.

- C'est de la folie !... - se dit Candy, stupéfaite par une telle démonstration d'intérêt – Vivement que nous retrouvions le calme de la Maison Pony. Comme elle avait hâte de les revoir tous !
- Mademoiselle André ! - intervint alors un autre journaliste – Ne seriez-vous pas la fille adoptive de William Albert André, de Chicago ?
- Je le suis, en effet... - répondit Candy, étonnée que l'on connaisse son identité. Ayant la plupart de sa vie vécu à la Maison Pony, elle n'imaginait pas qu'un journaliste de New-York puisse être informé de sa filiation.
- Votre présence ici aurait-elle un lien avec l'hospitalisation de votre père, avant-hier ?
- Une hospitalisation ??? Mais de quelle hospitalisation parlez-vous ??? - s'écria-t-elle, les yeux écarquillés de surprise. Elle échangea un regard médusé avec Terry qui semblait tout aussi ahuri qu'elle.
- Je vous parle du malaise qui a terrassé votre père, avant-hier et qui a nécessité son transport en urgence à l'hôpital – répondit le journaliste, maîtrisant avec peine le frisson de plaisir qui le parcourait devant le scoop qu'il détenait – Vous n'en avez pas été avertie ?
- Non... Je... N... - bredouilla-t-elle, livide. Du coin de l'oeil, elle aperçut Annie et Archibald qui s'approchaient, la mine sombre.
- C'est donc vrai... - se dit-elle, et ses yeux se remplirent immédiatement de larmes. Elle sentit alors le bras protecteur de Terry l'attirer contre lui, tandis qu'il repoussait de l'autre les photographes qui les encerclaient.
- Cette discussion est close à présent, messieurs. Ayez l'obligeance de nous laisser passer ! - ordonna-t-il, tout en forçant sans ménagement le barrage de journalistes.
- Mais... Terrence ! Attendez !... - s'exclamèrent-ils en résistant.

Mû par la colère, il usa cette fois de quelques coups d'épaules virils, ouvrant ainsi une brèche dans laquelle ils se précipitèrent pour échapper à leurs poursuivants. Par chance, Rudolph Valentino venait de faire son apparition sur la passerelle, ce qui détourna définitivement l'attention des journalistes, permettant ainsi à Candy et Terry de rejoindre leurs cousins. Les traits tirés sur leurs visages témoignaient de leur profonde affliction.

- J'aurais tant voulu que tu l'apprennes autrement, Candy... - fit Annie en la serrant tristement dans ses bras.
- C'est horrible, Annie !... - gémit-elle – Je t'en prie ! Explique-moi ! Que s'est-il passé ???
- Il s'est senti mal après le repas du soir et s'est écroulé dans son bureau. Nous n'étions pas présents malheureusement quand cela est arrivé. Nous étions déjà à New-York depuis quelques jours. C'est Georges qui nous a contactés...
- Mais comment cela a-t-il pu arriver ??? Il était en pleine forme quand je suis partie !
- Nous n'en savons pas plus pour le moment...
- A-t-il... A-t-il au moins repris connaissance ? - bredouilla Candy d'une voix tremblante.
- Pas encore, je regrette... - soupira Annie.
- Mais rassure-toi, Georges est auprès de lui et nous tient informés régulièrement - ajouta Archibald – Les meilleurs médecins s'occupent de lui.

Malgré ces paroles qui se voulaient rassurantes, Candy devinait leur inquiétude et une peur atroce la saisit, ravivant des plaies qui ne s'étaient jamais refermées et dont l'atrocité l'horrifiait. Prise de panique, elle plongea la tête dans le creux de ses mains et éclata en sanglots. Immédiatement, Terry la prit dans ses bras, la couvrant de caresses qui se voulaient réconfortantes mais manifestement impuissantes...

- Albert, mon dieu, Albert !!!! Je ne veux pas le perdre !!! - sanglotait-elle contre sa poitrine.
- Cela n'arrivera pas, mon aimée – lui dit-il, la gorge nouée – Albert est encore jeune et athlétique. Je suis sûr que ce n'est pas grand chose, une petite alerte de rien du tout. D'ici que nous soyons arrivés à Chicago, je te parie qu'il se sera réveillé !
- Ne t'inquiète pas, Candy – ajouta Annie, de sa douce voix – Il est entre de très bonnes mains...
- Je veux le voir ! Je veux le voir tout de suite !!! - hurla Candy à la limite de l'hystérie.
- Alors ne perdons pas de temps ! - fit Archibald, en leur faisant signe de le suivre - Notre chauffeur s'est déjà chargé de vos bagages et nous attend pour partir immédiatement.

Puis prenant la main de Candy entre les siennes, il lui dit, d'une voix calme mais assurée :

- Nous roulerons toute la nuit s'il le faut, mais je te promets que tu seras à son chevet avant le lever du soleil !

Un soupir frémissant s'échappa de la gorge de la jeune femme et elle opina de gratitude. Elle ne pouvait plus parler, bouleversée d'effroi à l'idée de perdre à nouveau un être cher. Son esprit divaguait de pensées multiples, angoissantes et terrifiantes, à lui couper le souffle. Elle avait cru devenir folle à la mort d'Anthony. Cette fois, elle ne pourrait pas supporter de perdre Albert...

Titubante, elle se laissa conduire jusqu'à l'automobile et s'engouffra à l'intérieur, indifférente au brouhaha extérieur provoqué par la présence de Rudolph Valentino sur le quai. Le visage dissimulé sous des lunettes noires et une longue écharpe de soie, il tentait à son tour d'échapper à la meute de journalistes qui l'avait repéré et que repoussait ses gardes du corps postés tout autour de lui. Tout occupé à fuir la foule de curieux, il ne remarqua pas les quatre passagers de la luxueuse voiture qui passa non loin de lui et qui se dirigeait lentement vers la sortie, vers la longue route qui menait à Chicago, longue et interminable, insupportablement interminable....

Fin du chapitre 24

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